Ciel Brouillé La Femme

Edgar Allan Poe, il partage une certaine idée du goût du mal et une même conception de l'art..Dans Les Fleurs du Mal, il met en lumière la dualité entre la violence et la volupté, le bien et le mal, la laideur et la beauté, l'enfer et le ciel... Le spleen selon lui : le drame Baudelairien. Il était toute sa vie un malheureux. Il souffre du remariage de sa mère, de sa solitude morale, de sa gêne matérielle , de ses déceptions de carrière

eux-même , d'une façon différente pour chacune des deux soeurs. Ainsi, le miroir symbolise l'identification totale de Claire à son rôle puisqu'en se regardant dedans elle y voit sa maîtresse : « j'y suis belle ! », mimant le narcissisme de cette femme mais aussi un dédoublement de personnalité, qui traduit son fantasme d'être une autre, d'être la maîtresse. Le personnage de Claire s'efface d'ailleurs complètement au profit de son rôle. Au contraire, Solange se trompe en disant «  Solange vous emmerde »

133 2. 2. 2. Le mythe des origines 136 2. 3. Enfer ou ciel qu’importe ! 138 2. 3. 1. Le Ciel 138 Les faux paradis 139 2. 3

séduit par l’erreur, tu en viens à adorer et à servir d’autres dieux, je te prédis aujourd’hui que tu périras et que tu ne tarderas pas à mourir sur cette terre que tu t’apprêtes à conquérir en franchissant le Jourdain. Je prends aujourd’hui à témoin le ciel et la terre que je vous ai proposé la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis donc la vie afin de vivre, toi et ta postérité. » On retrouve encore ici ce terme de proposer, ce terme de choisir, ce terme de repousser qui auraient

apprendra les choses, je vais voir fondre sur moi un orage soudain d'impétueuses réprimandes. SILVESTRE.— Les réprimandes ne sont rien; et plût au Ciel que j'en fusse quitte à ce prix! Mais j'ai bien la mine, pour moi, de payer plus cher vos folies, et je vois se former de loin un nuage de coups de bâton qui crèvera sur mes épaules. OCTAVE.— Ô Ciel! par où sortir de l'embarras où je me trouve? SILVESTRE.— C'est à quoi vous deviez songer, avant que de vous y jeter. OCTAVE.— Ah tu me fais mourir

valeur durative : • Les deux derniers paragraphes traçant une sorte de portrait de Félicité (encore que “ elle portait... ” confond les deux valeurs). Les deux valeurs se rejoignent pour amener la qualification ultime de Félicité qui “ semblait une femme en bois, fonctionnant d’une manière automatique ”. Le personnage, en 50 ans, n’a pas changé. • La description de la maison où rien non plus n’a changé durant ce demi-siècle. b) LE PASSÉ SIMPLE : Ù Le premier, “ envièrent ”, dans la première phrase

valeur durative : • Les deux derniers paragraphes traçant une sorte de portrait de Félicité (encore que “ elle portait... ” confond les deux valeurs). Les deux valeurs se rejoignent pour amener la qualification ultime de Félicité qui “ semblait une femme en bois, fonctionnant d’une manière automatique ”. Le personnage, en 50 ans, n’a pas changé. • La description de la maison où rien non plus n’a changé durant ce demi-siècle. b) LE PASSÉ SIMPLE : Ù Le premier, “ envièrent ”, dans la première phrase

Objet d’étude 2 Le théâtre l’ile des esclaves Marivaux Extrait 1 : Scène d’exposition 1. IPHICRATE. Esclave insolent ! 2. ARLEQUIN, riant. Ah ! ah ! vous parlez la langue d'Athènes; mauvais jargon 3.que je n'entends plus. 4. IPHICRATE. Méconnais-tu ton maître, et n'es-tu plus mon esclave ? 5. ARLEQUIN

LES FOURBERIES DE SCAPINLES FOURBERIES DE SCAPIN Comédie ACTEURS ARGANTE, père d'Octave et de Zerbinette. GÉRONTE, père de Léandre et de Hyacinte. OCTAVE, fils d'Argante, et amant de Hyacinte. LÉANDRE, fils de Géronte, et amant de Zerbinette. ZERBINETTE, crue Égyptienne, et reconnue fille d'Argante, et amante de Léandre. HYACINTE, fille de Géronte, et amante d'Octave. SCAPIN, valet de Léandre, et fourbe. SILVESTRE, valet d'Octave. NÉRINE, nourrice de Hyacinte. CARLE, fourbe

manteau. Je l'ôtai pour le placer au loin ; l'étoffe en était moelleuse et légère, c'était un manteau de femme. Apparemment on m'avait vu, car le jour même, au repas de midi, et comme tout le monde mangeait dans une salle commune, à l'auberge où nous étions logés, j'entendis quelqu'un qui me disait : — Monsieur, je vous remercie bien de votre galanterie. Je me retournai ; c'était une jeune femme assise avec son mari à la table voisine. — Quoi donc ? lui demandai-je, préoccupé. — D'avoir ramassé mon