Cilice

force la chose la plus haute – à grandir encore davantage ? Maintenant la balance se tient immobile et en équilibre : j’y ai jeté trois lourdes questions, l’autre plateau porte trois lourdes réponses. 2. Volupté – c’est pour tous les pénitents en cilice qui méprisent le corps, l’aiguillon et la mortification, c’est le « monde » maudit chez tous les hallucinés de l’arrière-monde : car elle nargue et éconduit tous les hérétiques. Volupté – c’est pour la canaille le feu lent où l’on brûle la canaille

– à grandir encore davantage ? Maintenant la balance se tient immobile et en équilibre : j’y ai jeté trois lourdes questions, l’autre plateau porte trois lourdes réponses. 2. Volupté – c’est pour tous les pénitents en cilice qui méprisent le corps, l’aiguillon et la mortification, c’est le « monde » maudit chez tous les hallucinés de l’arrière-monde : car elle nargue et éconduit tous les hérétiques. Volupté – c’est pour la canaille le feu lent où l’on brûle

force la chose la plus haute – à grandir encore davantage ? Maintenant la balance se tient immobile et en équilibre : j’y ai jeté trois lourdes questions, l’autre plateau porte trois lourdes réponses. 2. Volupté – c’est pour tous les pénitents en cilice qui méprisent le corps, l’aiguillon et la mortification, c’est le « monde » maudit chez tous les hallucinés de l’arrière-monde : car elle nargue et éconduit tous les hérétiques. Volupté – c’est pour la canaille le feu lent où l’on brûle la canaille

en oubliait la défense de Carthage. Le Suffète imagina d'en payer d'autres pour soutenir sa politique. Afin de retenir dans la ville le génie des Dieux, on avait couvert de chaînes leurs simulacres. On posa des voiles noirs sur les Patæques et des cilices autour des autels ; on tâchait d'exciter l'orgueil et la jalousie des Baals en leur chantant à l'oreille : " Tu vas te laisser vaincre ! les autres sont plus forts, peut−être ? Montre−toi ! aide−nous ! afin que les peuples ne disent pas : Où sont

force la chose la plus haute – à grandir encore davantage ? Maintenant la balance se tient immobile et en équilibre : j’y ai jeté trois lourdes questions, l’autre plateau porte trois lourdes réponses. 2. Volupté – c’est pour tous les pénitents en cilice qui méprisent le corps, l’aiguillon et la mortification, c’est le « monde » maudit chez tous les hallucinés de l’arrièremonde : car elle nargue et éconduit tous les hérétiques. 279 Volupté – c’est pour la canaille le feu lent où l’on brûle la

aurais de plus dépravés que celui-ci, je tâcherais de m’y conformer ; car je veux te faire trouver près de moi tout ce que tu aimes, plaisirs d’amour, plaisirs de table, plaisirs d’église, bon claret et vertus chrétiennes. Veux-tu que je mette un cilice ce soir ? Elle est bien heureuse, cette femme, de te servir de la morale ! Dans quelle université les femmes françaises prennent-elles leurs grades ? Pauvre moi ! je ne puis que me donner, je ne suis que ton esclave... — Alors, pourquoi t’es-tu donc

aurais de plus dépravés que celui−ci, je tâcherais de m'y conformer ; car je veux te faire trouver près de moi tout ce que tu aimes, plaisirs d'amour, plaisirs de table, plaisirs d'église, bon claret et vertus chrétiennes. Veux−tu que je mette un cilice ce soir ? Elle est bien heureuse, cette femme, de te servir de la morale ! Dans quelle université les femmes françaises prennent−elles leurs grades ? Pauvre moi ! je ne puis que me donner, je ne suis que ton esclave... − Alors, pourquoi t'es−tu donc

oubliait la défense de Carthage. Le Suffète imagina d'en payer d'autres pour soutenir sa politique. Afin de retenir dans la ville le génie des Dieux, on avait couvert de chaînes leurs simulacres. On posa des voiles noirs sur les Patæques et des cilices autour des autels ; on tâchait d'exciter l'orgueil et la jalousie des Baals en leur chantant à l'oreille : « Tu vas te laisser vaincre ! les autres sont plus forts, peut-être ? Montre-toi ! aide-nous ! afin que les peuples ne disent pas : Où sont

les œuvres de Jansénius, de Saint-Cyran et d’Arnauld; Pascal est transformé par ces lectures et la sainteté devient pour lui un des objectifs suprême dans son existence. Sa santé précaire (paralysie du bas du corps) ne l’empêche pas s’imposer un cilice et de remercier dieu de lui ouvrir les yeux sur les « maladies de son âme ». La famille elle-même va changer de vie devant la piété de Pascal : sa sœur Jacqueline se consacre à la religion à 21 ans. Les lettres qu’il écrira plus tard à sa sœur Gilberte

d’argent, cloués de clous d’or, avec des gouttes de sang en rubis sur le front et des larmes en diamants dans les yeux. Les diamants et les rubis semblent mouillés, et font pleurer en bas dans l’ombre des êtres voilés qui ont les flancs meurtris par le cilice et par le fouet aux pointes de fer, les seins écrasés par des claies d’osier, les genoux écorchés par la prière ; des femmes qui se croient des épouses ; des spectres qui se croient des séraphins. Ces femmes pensent-elles ? non. Veulent-elles ? non