Cisleithanie

La France et la construction de nouveaux Etats (1848-1871).Introduction.Nous voyons dans ce chapitre non seulement la naissance de nouvelles puissances en Europe (donc le renforcement du nationalisme) mais aussi la manière dont une des premières puissances européennes et mondiales, la France, auréolée d’un rôle historique exceptionnel (Révolution, liberté, doits de l’Homme…), gère ce mouvement.ATTENTION : je vous mets en garde contre les erreurs reproduites sur certaines cartes du manuel. Ainsi

l’Empire s’expose à des hypothétiques alliances entre minorités mécontentes ; tchèques et slovaques, les slaves du Sud, qui avec l’Etat de siège sont privés de tout pouvoir politique à partir de 1914. L’ Etat de siège supprime toute vie publique en Cisleithanie (Autriche nord) *Régime particulier durant lequel l'armée assure le maintien de l'ordre. EX : Désaccord sur l’entrée en guerre : dans les dirigeants des puissances centrales, Etienne Tizsa, Président du Conseil hongrois redoute cette aventure

difficultés que représentait un territoire autant morcelé . Les Hongrois s'étaient déjà soulevés en 1848 (printemps des peuples), et cela sans succès. L'AH est divisée en 2 parties : La Cisleithanie située au nord-est et donc gérée par les Autrichiens. Et au sud-est la Transleithanie gérée par les Hongrois (Magyars). L'Empire russe : Cet empire multiethnique

lors sur le cabinet conservateur de Von Taaffe g) Après avoir utiliser les libéraux pour barrer la route aux nationalismes… … hongrois ou tchèque, il doit utiliser les même nationalismes les uns contre les autres. Y compris le nationalisme de Cisleithanie ou le jeu des minorités allemandes surtout en Bohème. h) Il ira jusqu’a se laisser convaincre par Von Taaffe d’établir le suffrage universel… … estimant que les sociaux-démocrates de Victor Adler plus préoccupés d’avantages sociaux que de

monde antique: développement du corps par le sport moyen de libérer l’Homme et la société. A l’époque peuple tchèque n’a pas d’état, d’abord dans l’Empire autrichien puis dans partie autrichienne de l’Empire austro-hongrois à partir de 1867 : la Cisleithanie. (Bohême, Moravie et une petite partie de la Silésie) Peuple, culture réellement dominé par les autrichiens au même titre par ex que les polonais. - Tyrš est inspiré par la maxime de Juvénal (poète latin du IIème siècle) « mens sana in corpore

l’industrie), le manque d’engrais fait tomber les rendements. Allemagne est privée d’engrais car blocus, les restrictions sont donc très sévères… En Autriche-Hongrie, la Hongrie refuse de partager équitablement le grain (elle produit deux fois plus que la Cisleithanie qui est plus densément peuplée). Ajoutons à cela une pénurie de charbon, la population urbaine est gravement touchée. En Russie, très exportatrice de céréales avant la guerre, les paysans ne pouvant plus acheter les produits industriels (industrie

réglé le problème hongrois. L’empereur est roi chez les Magyars de Hongrie. Mais les Allemands en Cisleithanie et les Magyars en Transleithanie sont minoritaires et contrôlent Tchèques, Polonais, Italiens d’un coté, Roumains, Croates, Slovaques de l’autre. La Transleithanie, majoritairement rurale, est loin d’être un royaume libéral. L’aristocratie domine toujours le Parlement à Budapest. En Cisleithanie, où le développement économique est rapide, François-Joseph, comptant sur la fidélité paysanne,

Hongrois. La défaite oblige à un compromis avec ces derniers (L’AUSGLEICH de 67), qui prévoit une double monarchie (François Joseph, empereur d’Autriche et roi de Hongrie), avec une répartition des différents peuples en deux ensembles spatiaux : la Cisleithanie et la Transleithanie (de part et d’autre du fleuve Leitha) : ce sont des limites politiques, pas historique ni nationale, on ne peut donc pas parler d’Autriche et d’Hongrie à ce niveau-là. La première est sous domination autrichienne, l’autre sous

la fois empereur d’Autriche et roi de Hongrie, il commande les armées et dirige la diplomatie des deux pays. Mais sur le plan intérieur, il existe deux gouvernements, deux assemblées distinctes, c’est-à-dire deux États. L’Autriche administre la Cisleithanie, soit tous les territoires à l’Ouest de la rivière Leitha, tandis que la Hongrie, à partir de sa nouvelle capitale Budapest (Buda et Pest fusionnent en 1873) administre la Transleithanie, soit tous les territoires à l’Est de la Leitha. Les nationalités

Etats quasiment distincts vont être créés. D’où le fait que l’on parle d’Empire d’Autriche-Hongrie à partir de 1867. La question qui se pose est celle de la frontière. Finalement elle va suivre la rivière Leitha. On appelle la partie occidentale la Cisleithanie (Autriche, Slovénie, BosnieHerzégovine, Bohème) et la partie orientale est la Transleithanie (Hongrie et Slovaquie). Sur le plan institutionnel, le fonctionnement est plutôt original. On a deux Etats qui fonctionnent de façon quasiindépendante