Citation De Pierre De Ronsard

groupe d’auteurs qu’est la Pléiade a d’abord été appelé la Brigade et le nom de Pléiade n’a été adopté qu’en 1553 par Ronsard. Ce nom de Pléiade a été repris du nom du groupe de sept poètes d’Alexandrie du IIIe siècle et ce nom de Pléiade est avant tout le nom d’un amas astronomique (de sept étoiles comme on peut s’en douter). Le fondateur de la brigade et meneur est Pierre de Ronsard et les premiers membres avec lui sont Joachim du Bellay et Jean-Antoine de Baïf, ils forment à eux trois ce qu’on appelle

* Horace écrivit des Odes aussi très connu. * Catulle et Ovide développe la poésie lyrique : Catulle conte ses désespoirs avec Lesbie Citation latine d’Horace : « Carpe diem » = cueille le jour, jouis de l’instant présent. « Non omnis moriar » = je ne mourrais pas tout entier car mon œuvre survivra. Citation indispensable : « Alea jacta est » le sort en est jeté « Acta est fabula » mot pour terminer une comédie * Le Moyen Âge La chanson de geste et amour courtois:

d’alexandrins de V. Hugo: « A/veu/gle/s et/ boi/teux/ vin/rent,/ et/ leurs/ hu/ées/ rail/laient /le /noir/ clai/ron/ son/nant/ sous/ les /nu/ées ». On peut aussi ne faire entendre qu’une syllabe, c’est ce qu’on appelle une synérèse. Ex dans un poème de Ronsard: « Vous/ se/re(z)/z au/ fo(y)/yer/ une/ viei/lle/ a/ccrou/pie, /re/gret/tant/ mon/ a/mour/ et /vo/tre/ fier/ dé/dain». 2) Rimes et sonorités: La rime est le retour d’un même son en fin de vers. La qualité de la rime dépend du nombre de sons communs

de la phrase et du vers contribue à créer des rythmes particuliers par : • L’ enjambement : la phrase d’un vers se prolonge sur le vers suivant. - Tout va de pis en pis : les cités qui vivaient - Tranquilles ont brisé la foi qu’elles devaient. (Ronsard) • Le rejet est une variante de l’ enjambement ; il consiste à rejeter un élément court. - Accrochant follement aux herbes des haillons - D’argent ; où le soleil, de la montagne fière (Rimbaud) • Le contre-rejet est le procédé inverse, un

« un élégiaque », même pour une femme). Quelques notes sur les élégies distribuées : Ronsard (dont les Amours, en livre de poche, forment une très bonne édition) a écrit des élégies. Il n’a pas écrits que des sonnets : il a aussi écrit des grands poèmes (avec les discours et les élégies). Il y a aussi le Ronsard très inspiré de la lyrique grecque, le Ronsard érotique. Mais également le Ronsard des grandes odes... L’élégie XV est l’évocation d’une renaissance à venir (c’est un topos poétique :

notre porte-paro le : e dans ses propos. Exemples – La célébratio n de la femme : Ronsard premier Livre des Amours célèbre Cassandre dans (1552) et Marie dans le le second (1556) ; reprenant ancienne du blason*, Éluard la forme chante la beauté de Gala (« La Courbe de tes yeux… Capitale de la douleur, 1926). », La complexité du sentiment « Je vis, je meurs ; je me amoureux : Louise Labé brûle et me noie » (1555), Pierre de Marbeuf « Sonnet la mer et l’amour ont l’amer » (« Et pour partage », 1628),

Sujet n°4 - Séries technologiques Objet d’étude : la poésie TEXTES A. Georges-Emmanuel Clancier, Contre-Chants, Gallimard, 2001. B. Robert Desnos, « La peste », Contrée, Gallimard, 1944. C. Pierre Emmanuel, « Les dents serrées », L’Honneur des poètes (recueil collectif), Editions de Minuit, 1943. D. Jean Tardieu, « Vous étiez pourtant responsable », Domaine français, Gallimard, 1943. Annexe : Paul Eluard, présentation de l’ouvrage collectif L’Honneur des poètes, Editions de Minuit, 1943. A. Présentation

 CITATIONS THEATRE "Le théâtre n’est fait que pour être vu." Molière (1622-1673) "Une mise en scène n’est jamais neutre. Toujours, il s’agit d’un choix." Antoine Vitez (1930-1990) "Rien de plus futile, de plus faux, de plus vain, rien de plus nécessaire que le théâtre." Louis Jouvet (1887-1951) "L’action tragique n’a jamais consisté, depuis la naissance de la tragédie, qu’à projeter la fatalité sur un être choisi." Jean Giraudoux (1882-1944) "Que me font à moi, sujet

l’espace où l’on peut passer d’un texte à l’autre, elle n’est donc pas l’histoire littéraire située, elle, dans le temps. Elle étudie non pas les sources d’influence d’un auteur, ses inspirations, mais comment un texte s’approprie un autre texte (citations, parodie, contradiction) en le modifiant. Pour Barthes, « tout texte est un intertexte »(« Texte (théorie du) », in Encyclopédia Universalis) c’est-à-dire qu’en tout texte, un ensemble de plusieurs textes se retrouvent mêlés (rythme, code, formule

de l’auteur. Au XVIe siècle le poète est considéré (et se considère) comme un « prophète », un « maître de vérité », car la poésie est divine : elle consiste dans le furor poeticus, un «ravissement », une inspiration dont Dieu est l’origine. Ronsard par exemple écrit que : Dieu est en nous, et par nous fait miracle Si que les vers d’un poète écrivant Ce sont des dieux les secrets et oracles Que par sa bouche ils poussent en avant. Cette idée de la « fureur poétique » découle du néoplatonisme