Claude Simon La Route Des Flandres

l’écriture romanesque (qu’il s’agisse de la conception du personnage, de la notion d’intrigue, ou encore du principe de l’omniscience de l’auteur démiurge). - Quelques auteurs et leurs oeuvres : → le Palace , Les Géorgiques, La Route des Flandres de Claude Simon → Passage de Milan, l’Emploi du temps de Michel Butor → la Jalousie, les Gommes, le Voyeur de Alain Robbe-Grillet → le Planétarium,Tropismes, Portrait d’un inconnu de Nathalie Sarraute - Quelques oeuvres marquantes... « Jérôme

L'ère du soupçon dans lequel elle explique les raisons pour lesquelles l'auteur et le lecteur ont rompu le lien qui les unissaient. Tropisme : qui est un travail sur l'écriture même du roman et sur le temps qui s'étire en longueur. Claude Simon : La Route des Flandres, Le Vent. Pas de linéarité, ni de chronologie, dans la phrase elle-même non plus d'ailleurs. Processus de visualisation de la mémoire dans ses surgissements et sa spontanéité : cela se présente donc sous forme de fragments, de collages

I.2 / Variations narrativesCorpus : récits fictionnels modifiant dans l’ incipit la structure prototypique du récit fictionnel : pronoms représentants + passé simple tiroir temporel passé d’aspect global. * Passé composé (accompli du présent) se substituant au passé simple d’aspect global : altération de la continuité narrative (Camus, La Peste ). Notions complémentaires  : repérage déictique

dans le journal Le Monde en 1957 et un recueil d’articles d’Alain Robbe-Grillet, intitulé "Pour un nouveau roman" (1963). Cette tendance regroupe en fait des individus au style différent (Alain Robbe-Grillet, Michel Butor, Claude Ollier, Nathalie Sarraute, Robert Pinget, Claude Simon, Marguerite Duras) mais qui publient chez le même éditeur parisien, Les Editions de Minuit, et dont le directeur, Jérôme Lindon, joue dans les lettres françaises un rôle comparable à celui joué entre les deux guerres par

constituants du roman Le récit, compte-rendu de faits passés, peut à bon droit passer pour l’ingrédient principal du roman. Son développement est régi selon un point de vue particulier, la focalisation, qui peut, bien sûr, évoluer en cours de route ( cf. notamment le roman épistolaire* ) : – la focalisation zéro : le récit émane d’un narrateur omniscient, ayant une vue d’ensemble sur l’action et ses circonstances. En d’autres termes : Narrateur > Personnage ; – la focalisation interne :

Gommes 1957 Nathalie Sarraute, L’Ère du soupçon 1957 Robbe-Grillet, La Jalousie 1957 Butor, La Modification 1958 Marguerite Duras, Moderato Cantabile 1959 Nathalie Sarraute, Le Planétarium 1953 Robbe-Grillet, Pour un nouveau roman 1960 Claude Simon, La route des Flandres 1964 Marguerite Duras, Le ravissement de Lol V. Stein 1965 Pérec, Les choses  Principes  Nouvelle conception du personnage : contrairement au personnage traditionnel, il n’est plus doté d’une caractérisation complète (il n’a pas forcément

passager du transatlantique Immortelle Maladie Robert Desnos, La liberté ou l’amour Jean Genet Notre-Dame-des-Fleurs Samuel Beckett En attendant Godo Fin de partie Oh les beaux jours Nathalie Sarraute, Les fruits d’or Claude Simon, La route des Flandres Michel Butor, Passage de Milan La Modification

L'école du « nouveau roman » Écrivains représentatifs Genre littéraire dominant refusant la tradition réaliste Nathalie Sarraute (1902-1999) (roman) héritée du 19ème siècle, Claude Simon (né en 1913) Robbe-Grillet, La Jalousie elle veut transformer Alain Robbe-Grillet (né en 1922) (1957) l'ordre du récit romanesque Michel Butor (né en 1926)

Roman dénonciation du roman réaliste, remise en cause des règles du récit et de l’unité des personnages. Genre dominant : le roman (Alain Robbe-Grillet, La Jalousie, Michel Butor, La Modification, Nathalie Sarraute, Le Planétarium, Claude Simon, La Route des Flandres).

1 Commentaire de texte linéaire Claude Simon, La Route des Flandres Page 83 à 84, de « Et haletant faiblement … » à « […] tellement étonnant, de tellement… » Au cœur de la nuit durant laquelle George se voit emmené, dans un wagon à bestiaux, au camps de prisonniers, Claude Simon, dans la première partie du roman, rend la vision que son personnage a de la mort ambivalente de son capitaine, tué à l’ennemi pendant la débâcle de 1940. Il met en scène le capitaine de Reixach, dont George postule