Cloche Félée Baudelaire

du Mal sont le fruit de 20 ans de travail de la part de Charles Baudelaire, qui y publie des poèmes écrits depuis 1840. Une première édition en 1857 sera censurée à l’issue d’un procès pour outrage aux bonnes mœurs. Je vous conseille d’aller lire la page 385 de votre manuel, qui explique cela très bien. Voici un extrait d’un critique littéraire dans un journal qui rend compte de sa lecture des Fleurs du Mal… : Baudelaire est donc condamné à enlever 6 poèmes, qui sont aujourd’hui publiés

« pleurez avec moi tendres fleurs » Agrippa d’Aubigné - « l’amour de moi s’y est enclose » Anonyme - « le lac » Alphonse de Lamartine - « elle avait pris ce pli dans son âge enfantin » Victor Hugo - « la cloche fêlée », « Harmonie du soir » « la servante au grand cœur » Charles Baudelaire - « Il pleure dans mon cœur » Paul Verlaine - « enfance » Arthur Rimbaud - « complainte amoureuse » Alphonse Allais - « les passantes » Antoine Pol - « Soleil couchant » José Maria de Heredia - « Les pas

écritE sur une feuille mais sur des objets. La poésie est un cri habille car même s’il transmet un message très fort, il est envoûté de figure de styles, surtout de métaphores ou de comparaisons. Dans le poème « La Cloche Felée » dans Les Fleurs du Mal de Baudelaire, tout est comparé pour montrer la mort et la fuite du temps, deux vanités qui sont un thème récurent dans Spleen et Idéale, une partie du recueil. Ces figures de style servent d’ornement et d’habits et rendent la lecture des

vivant (1991), l’écrivain Michel Houellebecq explique aux poètes : « La première démarche poétique consiste à remonter à l’origine. À savoir : la souffrance. » Dans quelle mesure le recueil des Fleurs du mal de Baudelaire vous semble-t-il illustrer cette affirmation ? SUJET 2 : Dans son essai poétique Rester vivant (1991), l’écrivain Michel Houellebecq donne ces conseils aux apprentis poètes : « L’envers du décor. Insistez

naturalisme ou le symbolisme. Les créateurs les plus importants échappent cependant à un étiquetage étroit et offrent des œuvres multiples et encore proches de nous, particulièrement dans le domaine de la poésie (avec Lamartine, Vigny, Musset, Hugo, Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Mallarmé…) comme dans le domaine du roman (avec Stendhal, Balzac, Dumas, Hugo, Flaubert, Zola, Maupassant, Verne…) et dans une moindre mesure au théâtre avec le drame romantique et ses épigones (avec Musset, Hugo, Edmond Rostand…)

mai 1860, Charles Baudelaire travaille à un épilogue qu’il doit terminer comme il l’indique à son éditeur Poulet-Malassis : « Je travaille aux Fleurs du Mal . Dans très peu de jours, vous aurez votre paquet, et le dernier morceau ou épilogue, adressé à la ville de Paris, vous étonnera vous-même, si toutefois je le mène à bonne fin (en tercets ronflants) ». On sait ce qu’il en est et le poète n’a jamais achevé ce qui est resté un projet dans lequel Baudelaire déclare son amour

s'exprimer ---> c'est quelque chose qu'il possède déjà, on ne peut donc pas le lui donner ----> l'artiste possède parfois déjà l'inspiration, il suffit qu'il s'en rende compte le mal-être peut parfois être une source d'inspiration (La cloche fêlée -Baudelaire) 3) ----> que faut-il donc faire? lui donner le savoir technique, les bases de l'art, des pistes de réflexion, conseils, exemples, les moyens de s'exercer (seul moyen de s'améliorer) --> écoles d'arts --->en musique classique

PRECISIONS SUR BAUDELAIRE Dernières précisions sur le groupement de textes : y résonnent un certain nombre de thèmes : - allégories du poète : parce qu’il se représente toujours sous forme d’images, dont il faut déchiffrer la signification - thème du miroir : bien sûr, parce que se définir par des images revient à se reconnaître dans des choses extérieures à soi, donc à les considérer comme un miroir. Ce miroir, le génie de Baudelaire a su le suggérer sans le dire dans ses poèmes :

femme est présente de manière très présente. Connu qu’une 10 année après sa mort que Verlaine l’intègre aux poètes maudit dont Corbière est mis en tête. On pourrait le comparer a Baudelaire. Ais a plus d’humour et la même relation à la femme. Ce n’est pas un grand poète comme lui. Les quatre astres noirs (Rimbaud, Baudelaire, Lautréamont, Corbière) meurent tous jeunesOn peut distinguer trois étapes 1845-1863 : Enfance et adolescence On ne sait au final que peu

particulier. On note aussi l'« invention » du poème en prose par Aloysius Bertrand (1807-1841) dans Gaspard de la nuit, publié en 1842 après sa mort, où il nous fait entrer dans un monde onirique, et qui initie une forme que reprendront plus tard Baudelaire et Rimbaud. Poésie de la sensibilité et d’une certaine musicalité, la poésie romantique se plaît dans des poèmes plutôt longs que la génération suivante trouvera pesante, oratoire, bavarde et convenue (Rimbaud parlera de « la forme vieille »),