Clonage

en Amérique sur 100 parkinsoniens. b) le clonage des neurones ou de cellules souches Le clonage est une nouvelle technique prometteuse qui pourrait révolutionner la médecine tout entière. En 2008, pour la première fois, le clonage thérapeutique ou transfert nucléaire a fonctionné sur une souris atteinte de la maladie de parkinson. Les neurones implantés dans le striatum, zone du cerveau où les neurones dopaminergiques meurent, sont obtenus par clonage de cellules souches embryonnaires. Le principe

limites des modifications génétiques, elle ne permet pas de montrer du point de vue scientifique tous les enjeux d’un clonage qui n’implique qu’une reproduction des gènes existants sans les modifier. Hormis le fait systémique que la nature semble privilégier la biodiversité, il faut une science de la partie et du tout incluant l’intériorité pour éclairer tous les enjeux du clonage. Le clonage met en jeu l’intégrité de la vie humaine. La biologie nous oblige au moins de manière fictive à reconsidérer ce

bioéthique, entendue comme l'éthique des sciences du vivant, a heurté profondément l'imaginaire collectif en remettant en cause de vieilles certitudes et en ouvrant des possibles particulièrement effrayants qui ont pour nom : manipulation génétique, clonage ou eugénisme. Axel Kahn rapporte avec humour ce traumatisme : Des siècles durant, dit-il, on a cru à la fatalité des destins incarnée par la tragédie d'Oedipe qui devait épouser sa mère et tuer son père. Avec la psychanalyse, Freud heurte ce schéma

et d’élaborer son projet pédagogique. Essais : * Collectifs : - M. CALLON, P. LASCOUMES, Y. BARTHE, Agir dans un monde incertain. Essai sur la démocratie technique. Seuil, collection « la couleur des idées », 2001 - Les Progrès de la peur - clonage, CO2, Nucléaire, Internet, sous la direction de Neyla Farouki, Editions le Pommier. - Traité des nouveaux risques, collectif, folio essai, 2002 - M. VAQUIN (sous la direction de) La responsabilité. La condition de notre humanité, Autrement 2002

exemple la vente d'organes, n'autorisant que le don. Avec la loi du 6 août 2004 modifiant celles de 1994, le terme de « bioéthique » apparaîtra pour la première fois en droit positif français. Elles traitent de deux thèmes majeurs : la question du clonage de l'embryon et des prélèvements d'organes. La question philosophique du respect de l'Etre vivant : On ne peut aborder la question philosophique du respect de l’être vivant sans invoquer l’impératif catégorique kantien : « agis de telle façon

choisir sous quel angle spécifique le problème sera étudié : Sociologique, historique, politique, technique, scientifique, psychologique… Deuxième exemple : Mauvaise question de départ : Le clonage est-il légal ? la réponse ne pose pas de problème car ponctuellement indiscutable. Bonne question de départ : Le clonage est-il moralement acceptable ? La réponse ne peut être ni oui, ni non, elle exige des arguments réfléchis fondés sur des savoirs. La réponse est plurielle en fonction des convictions religieuses

par le clonage. La xénogreffe : une technique controversée A. Les réticences soulevées par cette méthode Le rejet inter-espèce est beaucoup violent qu'un rejet intra-espèce ; il est dit rejet « suraigu ». Il y a également un risque de transmission de maladie par le greffon ou d'agent pathogène inconnu d'origine animale. Problème éthique : peut-on associer l'espèce animale à l'espèce humaine ? B. L'ouverture vers d'autres voies de transplantation Le clonage, tout

forum sur la toile, etc.) de disposer désormais des informations sur la santé, les opinions ou la vie sexuelle de chacun ; le principe de dignité de la personne humaine est mis à l’épreuve par les biotechnologies et, par exemple, la possibilité du clonage… D’un côté des règles juridiques établies, de l’autre de nouvelles possibilités techniques de faire; d’un côté le droit, de l’autre les technologies. Or, deux domaines à première vue différents viennent donc se confronter ici: la science – technique

d’un jugement critique Le progrès scientifique en génétique sous l'angle du clonage et de l'eugénisme pose inévitablement le problème des conséquences et les dérives de cette science. Les quatre documents qui composent ce dossier nous le montrent. Tandis que Catherine Vincent auteur de “Les chemins de la perfection”, et le caricaturiste Brouck, nous met en garde contre une dérive possible de l'eugénisme et du clonage, Jean-Michel Truong de “La reproduction interdite » Ploon, 1989 dénonce l'acceptation

qui met bien en évidence l’importance de l’élément moral que le législateur a dû traiter (l’éthique est un synonyme de la morale ; c’est même la science de la morale). C’est cette loi qui réglemente des sujets aussi importants et délicats que le clonage (reproductif et thérapeutique), les recherches sur l'embryon, la brevetabilité du vivant, la procréation médicalement assistée et le don d'organes. La loi de 1994 a introduit dans le code civil une disposition qui interdit le procédé des mères porteuses