Colombe Fourmi

LA CIGALE ET LA FOURMI (*) La Cigale, ayant chanté
                   Tout l'été,
 Se trouva fort dépourvue 
Quand la bise fut venue.
 Pas un seul petit morceau
 De mouche ou de vermisseau. 
Elle alla crier famine
 Chez la Fourmi sa voisine, 
La priant de lui prêter
 Quelque grain pour subsister
 Jusqu'à la saison nouvelle.
 Je vous paierai, lui dit-elle,
 Avant l'août, foi d'animal,
 Intérêt et principal.
 La Fourmi n'est pas prêteuse; 
C'est là son moindre défaut. 
Que faisiez-vous

personnages aisément identifiables et une intrigue simple. On peut penser par exemple à certaines fables du premier Recueil de La Fontaine comme La Cigale et la Fourmi, Le Corbeau et le Renard, Le Rat des villes et le Rat des champs. Il est facile de comprendre la situation : La cigale a dansé tout l’été et vient implorer l’aide de la fourmi ; le renard cherche à obtenir le fromage du corbeau en usant de ruse et de flatterie ; le rat des champs préfère sa campagne au faux luxe de la ville. Par ailleurs

e entre la Cigale et la Fourmi et entre  deux modes d’existence représentant des valeurs différentes.    1. Le monde réaliste et austère de la Fourmi  La Fourmi est prévoyante et a mis de la nourriture de coté en prévision de l'hiver. Sa  prévoyance est connue puisque la Cigale se précipite chez elle lorsqu'elle a faim.  La Fourmi est en position de force dans la fable, car elle possède la nourriture (= richesse).  « Que faisiez­vous » : question rhétorique car la Fourmi connaît la réponse mais veut faire 

Le corpus rassemble 4 poèmes, une fable de JDLF « La Cigale et la Fourmi » paru en 1668, « L’Albatros » de Charles Baudelaire publié en 1857, l »Le Crapaud » écrit par Tristan Corbière et paru en 1873, et enfin le plus récent celui de Jacques Roubaud « Le Lombric » datant de 1932. Dans leur poème ces quatre auteurs utilise des animaux afin d’exprimer ce qu’ils ressentent ou de faire passer un message. Cependant, cette identification avec l’animal valorise-t-elle le poète dans ces différents textes 

et innovant. Ces fables sont inspirées par des modèles antiques. La fontaine innove ces textes en y donnant un aspect poétique. Pour cela il compose des vers hétérométriques accompagnés de rimes ce qui change d’Esope et Phèdre pour la Cigale et la Fourmi. La fable devient alors plus envoûtante. De plus la Fontaine, met en scène des animaux et invente des noms humoristiques pour ses personnages dans un côté enfantin accessible à tous à travers l’originalité des rencontres, comme dans le Loup et

Le Corbeau et le Renard. Maître Corbeau sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître Renard par l’odeur alléché Lui tint à peu près ce langage : Et bon jour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le Phenix des hôtes de ces bois. À ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie : Et pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le Renard s’en saisit

bêtise du corbeau pour lui voler son fromage, ou encore dans « La Cigale et la Fourmi » où, cette fois, la leçon est : si l’on ne travaille pas assez l’on se trouve démuni, mais l’histoire montre une fourmi égoïste qui laisse cruellement la cigale mourir de faim dans le froid en se moquant d’elle au lieu de simplement lui faire promettre de travailler plus l’été suivant et de l’aider pour cette fois ,car, je cite : « La fourmi n’est pas prêteuse c’est là son moindre défaut ». Comparés à des adultes

La fable peut être interprété comme un conte. Elle commence avec une scène d’exposition qui évoque le décor et qui présente les personnages tout en étant très brève comme dans les animaux malades de la peste ou les personnages sont présenté très brièvement. Nous connaissons l’atmosphère qui nous aidera à comprendre l’action. L’action quant à elle est très vivante. Les fables sont destinées à des enfants comme à des adultes. Il y a, comme dans la plupart des contes, les gentilles et les méchants

 Introduction Nous avons tous en tête des fables de La Fontaine apprises à l'école primaire : « La Cigale et la Fourmi », « Le Corbeau et le Renard », « La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf »… Puis, après quelques années d'oubli, en classe de première les programmes officiels de littérature les rappellent à nous : en effet, quel meilleur exemple du genre de l'apologue que les Fables de La Fontaine ? Et pourtant, si Rousseau ressuscitait de nos jours, il interdirait formellement

le récit de la fable Colorie en jaune la morale La Cigale et la Fourmi La Cigale, ayant chanté Tout l'été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. "Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal. " La Fourmi n'est pas prêteuse : C'est là son moindre défaut. Que faisiez-vous