Comique De Gestes Dans Tartuffe

 tous  les  moyens  :  déguisements,  coups  de  bâtons,  situations   incongrues,  quiproquos,  etc.    Quant  à  La  Farce  de  Maître  Pathelin,  elle  comporte  déjà  tous   les  ressorts  du  comique  que  l’on  retrouve  dans  la  comédie  italienne.  Nous  retiendrons  ici  un   procédé   commun   qui   consiste   à   ne   faire   répondre   un   personnage   qu’au   moyen   de   monosyllabes

ou encore le monde dans lequel il vit. Le spectateur peut alors se libérer de ses angoisses en se sentant supérieur aux personnages avec leurs défauts. Ce qui nous fait rire est c’est aussi l’exagération, l’excès dans les situations, les mots, les gestes, ou les caractères : par exemple dans Le Bourgeois Gentilhomme de Molière, Cléonte s’est déguisé et utilise du faux turc avec Covielle (« Ossa binamen sadoc babally oracaf ouram »). Mais la comédie peut aussi rendre moins grave une situation plutôt

Dom Juan, un personnage baroque Dans cette tirade, c'est un peu l'auteur lui-même que nous entendons. Lancé dans la bataille du Tartuffe, Molière saisit l'occasion de dire leur fait à ses adversaires. Sganarelle : Quoi ? Vous ne croyez rien du tout, et vous voulez cependant vous ériger en homme de bien ? Dom Juan : Et pourquoi non ? Il y en a tant d'autres comme moi, qui se

» (l.1677-1678), « singes » (l.1679) ________↓________________________↓___________________________↓ ____idiots / naïfs___________vocabulaire des animaux____________imiter / faire les ________________________________________________________mêmes gestes ____→ les dévots ne réfléchissent pas, ils imitent. ___♠ l.1675 à 1677 : ils sont naïfs : les gens qui croient vraiment se font avoir par d'autres personnes qui les __.__manipulent. En plus, il n'y en a pas beaucoup qui sont sincères. Les autres

à rebondissements et au dénouement heureux. Elle va évoluer, à travers ses sujets pris à la réalité quotidienne, vers des situations de plus en plus dramatiques, voire tragiques. La comédie «sérieuse» est un genre intermédiaire entre la comédie comique et le drame. La comédie devient «sérieuse» lorsque le souci de la nuance se manifeste à la fois dans le choix des personnages (des individus ni tout à fait bons ni tout à fait méchants et intéressants en eux-mêmes) et dans la description de leurs

PLAN DE LA LECTURE ANALYTIQUE : ACTE III, SCÈNE 1. INTRODUCTION Ecrite par Molière en 1665, Dom Juan remplace Le Tartuffe (1664) qui est interdite de représentation. Dom Juan est jugé également dangereux et tombant, malgré son succès, la pièce est interdite après seulement quinze représentations. La scène se passe en forêt. Dom Juan et Sganarelle sont poursuivis par les frères d’Elvire. Dom Juan se retrouve déguisé en paysan, tandis que Sganarelle revêt un habit de médecin. Qui sortira vainqueur

est amoureux de la jeune fille de la maison et retrouve sa fortune à la fin de la pièce. Plus héritage de la commedia dell'arte (XVIème) → joue en impro sur scenario de base, personnages de bases du théâtre italien, théâtre de rue, très populaire. Comique très visuel, gestuel. Molière était dans une famille de bourgeois avec une charge royale de rampailleur. Les charges étaient transmissibles donc Molière aurait du prendre la suite. Quand il était petit passait beaucoup de temps avec son grand

l'affaire et Sganarelle, le «cocu imaginaire», tire la leçon burlesque des événements: De cet exemple-ci ressouvenez-vous bien, Et, quand vous verriez tout, ne croyez jamais rien. À ce moment de sa carrière, Molière n'a pas encore élaboré sa poétique comique; il se cherche et procède à une nouvelle expérience dramaturgique, quoiqu’il ne quitte pas encore le registre de la farce. En témoignent le choix du cocuage comme thème central, les trivialités débitées par Gros-René, qui ne pense qu'à bien boire

du héros qui interpelle d’abord ses amis absents (Pangloss et Cunégonde), comme un appel à témoins, un appel au secours, devant Dieu. Scène visible d’un homme, le regard au ciel, qui interpelle : pastiche d’une prière. Scène pathétique : à la fois comique et triste, accentuée par le personnage manichéen de Martin « Ah, Pangloss, Pangloss….ma chère Cunégonde » : on s’attend à un rythme ternaire, tel un triptyque, mais cassure du rythme : binaire, « Ah, Pangloss ! Pangloss ! Ah, Martin ! Martin ! »

hiérarchie comme dans L’illusion comique de Corneille, où Matamore, le maître, bénéficie d’un temps de parole plus important que son valet Clindor. En outre les comportements sont prédéterminés. Dernièrement, le théâtre s’adapte à son époque, les discours évolue, des représentations qu’avec des femmes sont osées. De nos jours, les personnages des pièces récentes, sont des personnes lambda, alors qu’à l’époque c’était bien souvent des familles nobles ; comme dans Tartuffe de Molière, et avec très peu