Comique De Gestes Dans Tartuffe

LE TARTUFFE ACTE III, scène 3. La première question qu'il est nécessaire de se poser, lorsque l'on aborde un travail d'interprétation autour de cette scène, est liée à la lecture que l'on se fait de la fable. D'elle dépend l'interprétation de la partition du rôle de Tartuffe. Au sens étymologique du terme, l'hypocrite, c'est d'abord l'acteur. et dans cette pièce la question de l'être et du paraître, du vrai et du faux se pose constamment. Tout y est spectacle, représentation théâtrale

métaphore filée est développée et poursuivie sur plusieurs mots. (ex : « Et tes mains, feuilles de l'automne »)LA PERSONNIFICATION Elle évoque une réalité non humaine (chose, idée, abstraite, animal), en lui prêtant des caractéristiques humaines : gestes, sentiments (ex.: «L'alambic gardait une mine sombre», Zola)...L'ALLEGORIEC'est la présentation d'une idée abstraite sous une forme concrète : l'idée est personnifiée (ex.: La Liberté guidant le peuple, du peintre Delacroix). LA REIFICATION

Ainsi ces textes confèrent aux personnages un aspect comique voire ridicule. Nous allons tenter de déterminer la provenance de cette impression. Au préalable il semble utile de rappeler les différents types de comique : nous avons tout d’abord le comique de geste, le comique de langage, le comique de situation et le comique de caractère. Prenons tout d’abord le plus présent au sein de ces scènes : le comique de langage. En effet cette source comique est largement développée au cœur de ces trois textes

et le caractère de Salluste -le personnage de Ruy Blas (muet alors pers éponyme) II) Les écarts de cette exposition par rapport au classicisme: un début de drame romantique a)La couleur locale et la dimension historique b) Le mélange des genres (comique et tragique) c) Le drame romantique Conclusion: Cette 1ère scène présente toutes les caractéristiques d'une scène d'exposition classique mais plonge le spectateur dans un nouveau genre: LE DRAME ROMANTIQUE. La couleur locale, le mélange de genres

Théâtre & Représentation Séquence 1 : Texte A « L’inconstance de Dom Juan » Autoportrait d’un libertin Présentation de Dom Juan & du Théâtre : XVIIème siècle : 1665 Dom Juan, I - Avec tartuffe (critique de l’hypocrisie du christianisme) en 1664, Molière a subi une cabale des dévots. Pour joue cette pièce, il a dû la modifier puisqu’elle a été censuré. Dom Juan est un libertin de mœurs et d’esprit, Molière s’est inspiré du « Convive de Pierre » écrit par Tirso de Molina, qui a mis le Dom Juan en

« moi, me railler de vous ? » (r.17) Verbe aimer « je vous aime » (r.32), « je vous dis vrai » (r.32), « ne pas mettre en doute la sincérité de ma foi » (r.34) Sganarelle témoin de complice de Dom Juan - Confirme les paroles de Dom Juan - Effet comique - Complicité avec le lecteur « ne craignez point », « il se mariera avec vous tant que vous le voudrez » (r.33) II- Le comportement de Charlotte Idées Procédés Progression, évolution => effet, impact   Charlotte est méfiante, réservée, distante

un registre comique attendu b) des rapports ambiguë av son maître n’est ils pas fasciné par lui relation entre sg et dom juan rapport de fascination Éloge du tabac sur un sujet un sujet trivial il imite son maître ds sa critique social + parole. C’est justement le rôle de prologue sur le tabac = montrer effort de faire c dj. Ccl la scène crée bien un horizon d’attente sur l’extraordinaire perso de dj avec description du pers ambiguë mais également sur le caractère comique cette pièce

la part lyrique a diminué, au profit du dialogue.  À l'époque, tous les rôles sont tenus par des hommes, portant des masques : le visage de l'acteur n'exprime donc pas une psychologie nuancée et les nuances de l'émotion passent par le ton et les gestes. Les acteurs portent des tuniques colorées, la couleur permettant d'aider les spectateurs à distinguer les différents rôles.  Les pièces grecques se composent d'un certain nombre de « moments » définis : un prologue, puis l'entrée du chœur (« parodos »)

l’adolescent. La parole théâtrale est artificielle. On ne parle par en alexandrins comme dans les tragédies classiques et les valets ne s’expriment pas comme Figaro ou le Sganarelle de Don Juan. La communication au théâtre passe aussi par les gestes qui sont très souvent exagérés et la font basculer dans le ridicule. La scène du sac des « Fourberies de Scapin » dans laquelle le valet inflige à son maître de nombreux coups bâtons pourrait difficilement exister dans la réalité. L’utilisation

Mais à la différence de ses sinistres «confrères», il amuse par la façon dont il s'adapte à sa nouvelle fonction et cherche à jouer un rôle qu'il n'a pas choisi. Ces trois actes doivent tout d'abord beaucoup à la tradition de la farce. Outre le comique de gestes, constamment présent sans être gratuit, dans lequel Molière, excellent acteur, devait briller, c'est la fantaisie verbale qui apparaît ici sous les formes les plus traditionnelles qu'elle revêt depuis le Moyen Age : jargon paysan de Thibault