Comment Montaigne Décrit Il Les Sauvages

une île pour se protéger des Indiens et des Portugais. Par le retour des bateaux, il envoie des lettres aux ministres de Genève pour que ceux-ci lui envoient des protestants, des pasteurs et des artisans, pour renforcer le fort et évangéliser les sauvages. Il fut difficile de trouver des volontaires, d’autant plus qu’on ne leur cacha pas les difficultés à venir. En Septembre 1556, les ministres envoient les volontaires qu’ils ont trouvé à Paris, puis à Honfleur pour faire le grand voyage. CHAPITRE

l'Eldorado est un ailleurs exotique, nous verrons que cette société réponds à l'idéal des Lumières. Dans un troisième temps, nous tenterons de dégager les limites de cet idéal. I L'Eldorado, un ailleurs exotique 1) Un monde en décalage Le monde décrit apparaît en décalage par rapport à celui dans lequel voyagant habituellement Candide et Cacambo. Dès la première phrase du texte, la mention des six moutons qui tirent le carosse de Candide et Cacambo crée une impression d'étrangeté qui renvoie au

de former « une tête bien pleine » (Montaigne) et fait appel à la mémoire. Il s'agit d'apprendre sans forcément comprendre. Le savoir est donc une condition nécessaire à la culture, mais il ne suffit pas. La culture ne se résume à l'instruction : elle comprend également l'éducation ou la formation, qui supposent d'avoir une certaine autonomie, une créativité, un esprit critique. Cette fois, ce type de culture permet de former « une tête bien faite » (Montaigne) et fait appel à la raison. Il ne s'agit

accentue l’impression d’être directement mis en cause : « Qui es-tu donc pour faire des esclaves ? ». On peut voir ensuite que le regard de l’autre apporte un regard neuf sur des comportements habituels dans la société. Dans le premier texte, la perdrix décrit le rituel de la prière en lui ôtant tout caractère sacré, ce qui le rend ridicule et amène le lecteur à remettre en question ses certitudes ou ses habitudes : « [il] se casse les deux jambes par la moitié, en sorte qu'il tombe sur ses gigots ; puis

séquence sur Montaigne un document avec un extrait des Métamorphoses d'Ovide qui décrit l'Âge d'Or. Document en complément de l'extrait du chapitre Des Cannibales qui fait l'éloge de la vie naturelle des Indiens. • Antinoüs : jeune Grec, descendant de colons arcadiens installés en Bithynie. Or l'Arcadie, région du nord du Péloponnèse, est considérée comme la terre d'origine de l'Âge d'or. C'est un lieu idyllique qui symbolise l'harmonie avec la nature. La Bithynie est aussi une terre sauvage, célèbre

le « bon sauvage » - le remède à cette corruption qu’est la civilisation est le retour à la nature. Or, on voit mal comment la corruption par la société s’accorde avec la partie politique de la pensée de Rousseau faisant l’éloge de la cité, de la loi, des vertus du citoyen. L’expression de « bon sauvage » ne se trouve pas chez Rousseau ; il tomberait plutôt dans le travers inverse de la raillerie envers les « sauvages » décrits par les voyageurs ; par contre, l’homme sauvage est pour

Européens. -Las Casas, ayant vécu lui même au côtés des Indiens, défend qu'il ont une âme. Cependant, ce passage, incarne la manière d'argumenter de Las Casas, l'art de persuader, où il suscite l 'émotion, la pitié , il veut émouvoir. Problématique : Comment Las Casas arrive-t-il à défendre ses opinions sur la nature des Indiens ? I -Un témoin engagé II – Le peuple Indien III – Les véritables barbares I – Un témoin engagé A) Témoignage Las Casas à vécu parmi ces Indiens, et il sait qui ils sont

avons reçu par tradition. En même temps, il faut se demander si l'idée d'affranchissement est pertinente. 1. La culture comme socialisation A. Intégrer le nouveau-né Dans son ouvrage, Chronique des Indiens Guayaki, l'ethnologue Pierre ­Clastres décrit minutieusement un accouchement dans la jungle. Le soin qui entoure le nouveau-né, les gestes pratiqués, les paroles prononcées, montrent clairement que les Indiens perçoivent la portée spirituelle de cet événement. Il faut accueillir le nourrisson

le terme générique de « cailloux », terme dévalorisant pour l’européen mais conforme à la réalité dans un pays ou l’argent ne semble pas au cœur des préoccupations ! Après tout, la valeur marchande des minerais revêt un caractère arbitraire que Montaigne déjà soulignait dans Des cannibales lorsqu’il justifiait la préférence (sans doute pour des critères esthétiques) des indiens du Nouveau Monde pour un collier de verre multicolore plutôt que pour l’or. Tout est là pour faire rêver le lecteur et

Montaigne (1533-1592), un humaniste XVI° : étudie l'homme à la lumière des ouvrages antiques (grecs, latin, La Bible). XV° : intérêt pour les contemporains de toute origine et en particulier ceux victimes d'injustices. Sa vie : famille de riches commerçants d'origine portugaise et le grand père a acheté la noblesse Ses études : précepteur allemand (parle en latin) mauvaise expérience du Collège Etudie le droit, devient juriste, jusqu'à 38 ans (arrêt, vit sur les rentes) Ses amis : La