Commentaire Antigone Sophocle Et Toi Maintenant

collège en sautillant comme un moineau. Ma pensée seule le voit, car ce petit bonhomme est une ombre, c’est l’ombre du moi que j’étais il y a vingt-cinq ans. Vraiment, il m’intéresse ce petit, quand il existait, je ne me souciais guère de lui ; mais maintenant qu’il n’est plus, je l’aime bien. Il était bien étourdi, mais il n’était pas méchant ; et je dois lui rendre cette justice, qu’il ne m’a pas laissé un seul mauvais souvenir : il est bien naturel que je le regrette ; il est bien naturel que je le

l’exeree e e cice d´mocratique n’a pas pour int´rˆt de pr´server les acquis d’une certaine e ee e classe par exemple. Cette formule essaye de cerner la signification du principe d´mocratique et dans une large mesure le cours consistera en un long e commentaire de cette formule. (th´ories contemporaines de la d´mocratie, e e juridiques, fortement proc´duralis´es) e e 8 CHAPITRE 1. INTRODUCTION Chapitre 2 Les fondements id´ologiques du e principe d´mocratique. e Le principe d´mocratique et le

très ancienne, qui a traversé le temps, et n’a pas cessé d’évoluer de l’Antiquité à nos jours. Elle s’inspire, quelle que soit son époque, de principes supérieurs d’origines diverses. A. Le droit naturel dans l’Antiquité grecque Cf Antigone de Sophocle : résiste à la loi des hommes en invoquant les lois immuables et éternelles. Cf la philosophie d’Aristote : le droit naturel est un principe supérieur de justice inscrit dans la nature des choses. Il suffit d’observer la nature des choses

naturel Les plus anciennes théories se réfèrent à l'idée de loi naturelle. Cette idée est exprimée dès l'antiquité (Vème siècle avant J-C) : * en Chine dans l'œuvre de Confucius * en Inde avec les lois de Manou * en Grèce chez Sophocle (Antigone) et Aristote (justice légale: limitée dans le temps et justice naturelle: intemporelle) * dans les religions dites « du livre » (Judaïsme, Christianisme, Islam).

nos députés, savez-vous ce que nous en pensons ? Pour nous, leur mandat est une patente de profiteur. Voilà ce que nous en pensons. Nous les connaissons. Il en est parmi eux qui, avant de se faire élire, ne possédait même pas un deuxième pantalon. Maintenant ils ont appartement, villa, auto, compte en banque, ils sont actionnaires dans des sociétés. Qu’ont-ils de commun avec le peuple ignorant qui les a élus sans savoir ce qu’il faisait ? Ils sont devenus les alliés du patronat et vous voudriez que

droit d’essence supérieure. La conséquence suivant cette conception est que le droit positif doit avant tout se calquer sur le droit naturel. La source du droit positif est le droit naturel. Cette position est défendue depuis l’antiquité (Sophocle avec Antigone qui se révolte contre le droit positif (son frère ne peut pas avoir d’enterrement digne). Face au droit positif il y a un droit supérieur). L’idée d’un droit naturel est que le législateur ne peut pas faire ce qu’il veut il ne doit pas enfreindre

Paragraphe 1 : Les premières conceptions du droit naturel. Cette théorie du droit naturel est ancienne. Elle a évolué au cours du temps en s'inspirant de principes supérieurs d'origines diverses. A. Le droit naturel dans l'Antiquité. Antigone de Sophocle est la première manifestation du droit naturel. C'est ensuite dans la philosophie d'Aristote que le droit naturel se développe. C'est un principe supérieur de justice inscrit dans la nature des choses. Une nature des choses qui détermine

Pouvoir. On l' a vu précédemment: on peut agir dans son pro~ intérêt (hypothèse du pouvoir personnel) ou dans l'intérêt de la collectivité, du « commun bien » ( vision· chrétienne du pouvoir ) ou encore de l'utilité sociale ( i.e: ce que nous appelons maintenant en droit public l'iatérit général) ou d' une caste sociale (les Boyards à l'époque de Kiev). Nous visons là une situation déjà ancienne : celle du passage du pouvoir personnel au pouvoir légitime ( A ). Dans un second point nous nous pencherons

On souhaiterait que ces théories soient révolues, mais elles refont surface encore de nos jours. Les théories avancées par Charles Murray et Richard Herrntein (1994) dans The Bell Curve le démontre [1]. Toutes ces thèses racistes sont maintenant démenties par les nouvelles percées de la génétique : « Le projet du génome humain a révélé que ce que les gens considèrent comme des différences raciales ne constitue que 0,01 % des 35 000 gènes estimés qui constituent le corps [2] ». « En présentant

14 TROISIÈME COLLOQUE D'ÉTHIQUE ÉCONOMIQUE montré qu'il y avait, dans notre pays, peu de centres de recherche spécialisés dans ces questions d'éthique économique ou des affaires. L'intérêt pour ces sujets se développe, puisqu'il existe maintenant, en langue française1, au moins deux revues spécialisées en éthique des affaires, et une autre enquête que nous avions menée auprès, en particulier, des écoles de commerce, nous a montré qu'il y avait un développement certain de l'enseignement et