Commentaire Composé Quand Le Ciel Bas Et Lourd

FICHES METHODOLOGIQUES LE COMMENTAIRE COMPOSÉ [1.Qu'est-il au juste ?] [2.Quelle étude du texte ?] [3.Comment construire son devoir ?] [4.Un exemple] [sommaire] [programme cours vacances]   1. QU'EST-IL AU JUSTE ? Le commentaire composé est une forme d'exercice qui suppose un double travail : * D'une part, l'étude détaillée d'un texte littéraire sous le double aspect du sens et des formes d'écriture * D'autre part, la construction d'un exposé écrit qui vise à restituer l'image essentielle

Commentaire à l’oral : Le texte proposé à notre étude est extrait d’un recueil intitulé Les Fleurs du Mal, publié en 1857 par Charles Baudelaire, précurseur du symbolisme. Le poème « Spleen » se situe dans la première partie du recueil, « Spleen et Idéal ». Il est composé de cinq quatrains d’alexandrins à rimes croisées et décrit le mal être du poète. Nous verrons

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dément. Spleen Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle II nous verse un jour noir plus triste que les nuits; Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris; Quand la pluie étalant ses immenses

angoissant, délirant, dément. LXXVIII - Spleen Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle II nous verse un jour noir plus triste que les nuits; Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris; Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison

LXXVIII – Spleen Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercleSur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercleII nous verse un jour noir plus triste que les nuits; Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timideEt se cognant la tête à des plafonds pourris; Quand la pluie étalant ses immenses traînéesD'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple muet

tourmenté, hypertrophié par le travail, s’élance à des espérances qui ne sont point de notre race, et puis retombe dans le mépris de tout, après en avoir constaté le néant, mon corps de bête se grise de toutes les ivresses de la vie. J’aime le ciel comme un oiseau, les forêts comme un loup rôdeur, les rochers comme un chamois, l’herbe profonde pour m’y rouler, pour y courir comme un cheval et l’eau limpide pour y nager comme un poisson. Je sens frémir en moi quelque chose de toutes

LXXVIII - Spleen Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle II nous verse un jour noir plus triste que les nuits; Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris; Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison imite les barreaux, Et

cognai sur ma vitre ; il s'arrêta devant Ma porte, que j'ouvris d'une façon civile2. Les ânes revenaient du marché de la ville, Portant les paysans accroupis sur leurs bâts3. C'était le vieux qui vit dans une niche au bas De la montée, et rêve, attendant, solitaire, Un rayon du ciel triste, un liard4 de la terre, Tendant les mains pour l'homme et les joignant pour Dieu. je lui criai : « Venez vous réchauffer un peu. Comment vous nommez-vous ? » Il me dit : « Je me nomme Le pauvre. » Je lui pris

du romantisme. « Remords Posthume » Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse, Au fond d'un monument construit en marbre noir, Et lorsque tu n'auras pour alcôve et manoir Qu'un caveau pluvieux et qu'une fosse creuse ; Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse Et tes flancs qu'assouplit un charmant nonchaloir, Empêchera ton cœur de battre et de vouloir, Et tes pieds de courir leur course aventureuse, Le tombeau, confident de mon rêve infini (Car le tombeau