Comte de Shaftesbury

dangereuses, 1782) pour le roman ; André Chénier pour la poésie ; Buffon pour la réflexion scientifique (Histoire naturelle en 36 volumes, publiée de 1749 à 1789) ; Vauvenargues, Chamfort pour les maximes ; Marmontel (1723-1799), Mme Roland (1754-1793), le Comte de Ségur (1753-1830) pour les mémoires… … Un siècle d’une richesse et d’une vitalité incroyables : les utopies, les folies de ces décennies le disputent à l’élaboration de systèmes et de théories, toutes recherches que fondent les valeurs défendues

est sous l’influence de Francis Bacon (15611626) : empiriciste, contre la tolérance religieuse, et en faveur d’un Etat fort, absolu qui impose la religion correcte. 2. Dans un second temps il va subir l’influence de Lord Ashley, Premier Duc de Shaftesbury dont il devient en 1666 le médecin et dont il sera par la suite le secrétaire personnel, le théoricien et l’ami. Il va alors devenir un libéral convaincu, un Whig comme l’on dit. C’est pour les écrits de cette seconde période que Locke est connu

fondements de la pensée de John Locke Sa vie se déroule de 1632 à 17I04 . Locke est le fils d’un jurisconsulte, il poursuit à Oxford des études de littérature, de philosophie, de théologie et de médecine. Il est secrétaire et médecin du Comte de Shaftesbury qui est le Chancelier du roi Charles II. Il est obligé de s’exiler en Hollande de 1683 à 1689 dans le contexte que nous avons étudié au chapitre précédent avec le contexte de la pensée de Thomas Hobbes. Il rentre en Angleterre avec les nouveaux

l’éclatement du savoir. Aucun individu ne peut tout connaître sur tout. Cela s’est fait avec l’éclatement des connaissances. 42 Satiriste et philosophe anglais d'origine néerlandaise (1670-1733). Sa Fable des abeilles (1714), où il soutient, contre Shaftesbury, que l'égoïsme, inné en l'homme, peut concourir au bien de la collectivité, fit scandale et marqua le Siècle des Lumières. Jérôme BLAIN -31- 30/03/2011 Université Paul Cézanne Aix-Marseille III Faculté d’Économie Appliquée Année

d'or (qui n'est autre chose que le dieu Apis) a été ajouté aux livres de Moïse, ainsi que plusieurs autres chapitres. Aben-Hezra fut le premier qui crut prouver que le Pentateuque avait été rédigé du temps des rois. Wollaston, Collins, Tindal, Shaftesbury, Bolingbroke, et beaucoup d'autres, ont allégué que l'art de graver ses pensées sur la pierre polie, sur la brique, sur le plomb ou sur le bois, était alors la seule manière d'écrire; ils disent que du temps de Moïse les Chaldéens et les Égyptiens

par vos affections. Les opinions des hommes subissent bien des influences plus fâcheuses. » Le docteur Whevell lui demande son avis au sujet de conférences devant des femmes sur Platon, car il craint un peu que les gens ne trouvent cela ridicule. Comte lui écrit des lettres longuement travaillées sur « le rapport entre les femmes et le progrès» et M. Gladstone lui promet que Mrs. Gladstone mettra en pratique à Hawarden les conseils que contient une de ses brochures. Elle fut toujours extrêmement

”, se familiarise avec les auteurs classiques, s’initie au théâtre et à la poésie. Le collège lui fait aussi connaître de grands aristocrates, dont certains seront plus tard ses protecteurs : les frères d’Argenson, futurs ministres de Louis XV, le comte d’Argental... Cet élève brillant ne sera ni révérend père ni robin. “ Dévoré de la soif de célébrité ” selon son confesseur, le jeune Arouet fait des vers et les bons pères font imprimer en 1710 son Ode à sainte Geneviève. A la fin de son année de

tort de presque tous les historiens est d'exagérer; mais c'est aussi le tort de tous les controversistes de réduire à rien le mal qu'on leur reproche. N'en croyons ni les docteurs de Paris ni les prédicateurs d'Amsterdam. Prenons pour juge M. le comte d'Avaux, ambassadeur en Hollande depuis 1685 jusqu'en 1688. Il dit, page, 181, tome V, qu'un seul homme avait offert de découvrir plus de vingt millions que les persécutés faisaient sortir de France. Louis XIV répond à M. d'Avaux: "Les avis que je

le tort de presque tous les historiens est d’exagérer; mais c’est aussi le tort de tous les controversistes de réduire à rien le mal qu’on leur reproche. N’en croyons ni les docteurs de Paris ni les prédicateurs d’Amsterdam. Prenons pour juge M. le comte d’Avaux, ambassadeur en Hollande depuis 1685 jusqu’en 1688. Il dit, page, 181, tome V, qu’un seul homme avait offert de découvrir plus de vingt millions que les persécutés faisaient sortir de France. Louis XIV répond à M. d’Avaux: "Les avis que je

s’approchant de trop près de celle qu’il aime, cherche à l’apercevoir de loin pour s’assurer de son – et de sa propre – existence ; ou qu’on voie des empiristes inébranlables se transformer en d’exaltés mystiques aussitôt qu’ils aiment, ainsi Auguste Comte lorsqu’il eut fait la connaissance de Clotilde de Vaux. Il existe psychologiquement, non seulement chez l’artiste, mais chez l’homme d’une manière générale, un : amo, ergo sum. Ainsi l’amour est-il un phénomène de projection, comme la haine, et non