Conditions Poète Exilé Sur Le Monde

symbolisme animalier en général dans le but de dénoncer les vices et les défauts des hommes, d'évoquer les amours perdues sur fond de guerre, les femmes, la condition du poète. Notre anthologie s'ouvrira sur une poésie de Baudelaire intitulé « l'Albatros » extraite de la deuxième partie des Fleurs du mal, 1859 qui nous permettra d'étudier la condition du poète à travers l'Albatros. « L’écrevisse » est un bref poème extrait du recueil Le bestiaire écrit en 1911 par Guillaume Apollinaire. Nous étudierons une

finit avec elle. Les allégories priment dans ce poème : Baudelaire fait appel à son imagination et à des souvenirs, des références littéraires. Le poème est dédié à Victor Hugo : à cette époque, il est exilé. I. Association d’idées et de souvenirs 1. Les travaux à Paris montrent le passage d’un monde à l’autre : Ce poème se trouve dans la section « Tableaux parisiens », et il a été écrit au moment où la baron Haussmann a débuté ses travaux de rénovation de Paris. Ces travaux ont duré 17 ans (de

Introduction: Charles Baudelaire est un célèbre poète du 19ième siècle. Il a écrit de nombreux poèmes, et parmi eux «L'albatros» qui fait parti du recueil Les Fleurs du Mal. C'est un poème qui montre le mal être de l'oiseau dans le monde des hommes. Il représente ainsi indirectement le poète, qui, tout comme l'oiseau est majestueux dans son monde mais incompris dans le monde qui l'entoure. Problématique: En quoi l'Albatros symbolise-t-il la condition du poète? I – Le récit d'une anecdote en mer.

l’avertissement, le mythe du poète maudit. Le poème repose sur une allégorie qui assimile le poète à l'oiseau. Problématique pour guider la lecture linéaire : comment, dans ce poème, Baudelaire se sert-il d'une allégorie pour présenter la condition de poète ? Le titre : il renvoie au bestiaire très présent dans le recueil (voir le hibou ou Les Chats). Dès le titre , le choix de cet animal paraît souligner le malaise du poète sur terre, qui ne

culmine par le mot très fort " expansion ", qui montre que le parfum prend plus d'ampleur encore. La gradation se continue à l'infini comme si cette sensation provoquait chez le poète l'élévation, et un oubli du spleen, un transport vers l'idéal. Cette démarche ne peut pas dissocier les sens et l'esprit. Dans cette gradation, le poète retrouve les sensations les plus lourdes, capiteuses, comme " le musc, le benjoin, encens,.. " Mais au terme de ces sensations, c'est l'esprit qui culmine, du fait que l'idéal

image très suggestive pour dépeindre sa propre condition dans une société qui l'ignore complètement. L'image de l'albatros capturé évoque l'idée d'un être totalement étranger au monde qui l'entoure. Baudelaire faisait partie de la génération des poètes maudits, c'est-à-dire non compris par les gens de son époque. Les trois premières strophes concernent l'albatros tandis que la dernière est dédiée au poète. La dernière strophe débute par le poète qui associé « au prince des nuées » montre une identité

promenade entraine la rêverie mélancolique du poète sur le thème de l’exil. Le plan de l’explication : I – Une description de Paris A – L’opposition entre le nouveau et l’ancien Paris B – La ville en travaux, un monde confus et artificiel II – Un hommage aux exilés A – Andromaque B – Le cygne C – Les autres figures d’exilés III – Les analogie avec le poète A – L’analogie entre le poète et le cygne : leur statut d’exilé B – L’analogie entre le poète et Paris : la mélancolie EXPLICATION DE TEXTE

tentations parisiennes. De retour de l’Ile Maurice, le poète voit des albatros s’abattrent sur le sillage du bateau. Les marins amorcent l’animal en lui jetant de longues lignes armées d’un hameçon garni. Le palmipède se laisse facilement prendre à cet appât perfide. Lecture Cependant, ce poème n’est pas une narration anodine d’un fait divers. Poète-maudit, Baudelaire souffre d’une difficulté d’adaptation au monde réel ; il ne supporte la condition humaine qu’en plaçant entre elle et lui, l’écran

manière personnelle, propre à chaque individu. De plus, l’attitude des gens vis-à-vis de la poésie diverge. Au quotidien, l’expression « c’est un poète » possède une connotation péjorative, la poésie est vue par une grande partie de la population comme étant marginale. Mais pour les autres, la poésie est une source d’évasion. Le lecteur se sent un peu lui-même poète, il interprète le poème à sa façon et y apporte sa touche artistique, et se laisse emporter par son imagination. Mais d’un commun accord, la

côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime en boitant, l'infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher. Lecture méthodique de ce poème extrait des Fleurs du Mal Absent de l'édition de 1857, ce poème occupait la deuxième place dans