Les fleurs du mal le cygne
I – Une description de Paris A – L’opposition entre le nouveau et l’ancien Paris B – La ville en travaux, un monde confus et artificiel II – Un hommage aux exilés A – Andromaque B – Le cygne C – Les autres figures d’exilés III – Les analogie avec le poète A – L’analogie entre le poète et le cygne : leur statut d’exilé B – L’analogie entre le poète et Paris : la mélancolie EXPLICATION DE TEXTE Dans les années 1850, sous Napoléon III, le préfet Haussmann détruit les quartiers médiévaux pour faire de Paris une ville moderne. Ces importants chantiers qui bouleversent Paris plongent Baudelaire dans le désarroi.
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I – UNE DESCRIPTION DE PARIS Le poème a une structure cyclique, avec des effets de miroir. Ainsi chaque paragraphe commence par l’évocation des changements urbains : « la forme d’une ville change plus vite … que le cœur d’un mortel » (l 1), « Paris change ! » (l 29). De même le poème commence et finit avec Andromaque. A - L’opposition entre le nouveau et l’ancien Paris Il y a un réseau sémantique évoquant une ville en construction : « le nouveau Caroussel » (v 6), « le vieux Paris » (v 7), « Paris change » (v 29), « futs » (tonneaux, v 10), « échafaudages » (v 30), « palais neufs » (v 30), « vieux faubourgs » (v 31). On note l’antithèse entre : La vieille ville : « vieux Paris » (v 7), « vieux faubourgs »