Confession Dune Femme

haut, mi en allemand, mi en français, tour à tour, pour tous les cas, ces inconnus bouclés au fond de cette ombre. La porte finit par s’entrouvrir, un battant. — Qui êtes-vous ? fit une voix. J’étais sauvé. — Je suis un dragon... — Un Français ? La femme qui parlait, je pouvais l’apercevoir. — Oui, un Français... — C’est qu’il en est passé ici tantôt des dragons allemands... Ils parlaient français aussi ceux-là... — Oui, mais moi, je suis français pour de bon... — Ah !... Elle avait l’air d’en douter

en classe de fifth form 2001 au Lycée de Northcote à Auckland, Nouvelle Zélande, nous lui avons suggéré qu’elle demande à son grand-père maternel, Raymond, de lui raconter quelques-unes de ses aventures durant cette époque. Raymond, le père de ma femme Marie-France avait en effet joint l’armée française au début de la seconde guerre mondiale et avait pris sa retraite militaire quelques quarante années plus tard avec le grade de Colonel. Marie-France ne connaissait que peu de la vie de son père durant

disciplinaire (4 aout 82) -Renforcent les institutions représentatives du perso ds les entr. (oct 82) -Vitaliser la negoc. collective (13 nov 82) -Améliorer protection salaries en matière hygiène et sécurité (23 dec 83) + autres txts : égalité homme femme, formation prof continue, forme d’emploi précaire,… Dès 1986 -> auj., alternance philo. libérale des relations de travail (droite aux affaires)/ philo plus dirigiste (gauche gouverne) qui souligne davantage rôle indispensable de la puissance publique

mi en allemand, mi en français, tour à tour, pour tous les cas, ces inconnus bouclés au fond de cette ombre. La porte finit par s’entrouvrir, un battant. « Qui êtes-vous ? » fit une voix. J’étais sauvé. « Je suis un dragon... — Un Français ? » La femme qui parlait, je pouvais l’apercevoir. « Oui, un Français... — C’est qu’il en est passé ici tantôt des dragons allemands... Ils parlaient français aussi ceux-là... — Oui, mais moi, je suis français pour de bon... — Ah !... » Elle avait l’air d’en douter

allemand, mi en français, tour à tour, pour tous les cas, ces inconnus bouclés au fond de cette ombre. La porte finit par s’entrouvrir, un battant. « Qui êtes-vous ? » fit une voix. J’étais sauvé. « Je suis un dragon... 27 Céline — Un Français ? » La femme qui parlait, je pouvais l’apercevoir. « Oui, un Français... — C’est qu’il en est passé ici tantôt des dragons allemands... Ils parlaient français aussi ceux-là... — Oui, mais moi, je suis français pour de bon... — Ah !... » Elle avait l’air d’en douter

mi en allemand, mi en français, tour à tour, pour tous les cas, ces inconnus bouclés au fond de cette ombre. La porte finit par s’entrouvrir, un battant. « Qui êtes-vous ? » fit une voix. J’étais sauvé. « Je suis un dragon… – Un Français ? » La femme qui parlait, je pouvais l’apercevoir. « Oui, un Français… – C’est qu’il en est passé ici tantôt des dragons allemands… Ils parlaient français aussi ceux-là… – Oui, mais moi, je suis français pour de bon… – Ah !… » Elle avait l’air d’en douter. « Où

sursauter en réalisant ce que ça signifiait ; j'ai prié de toutes mes forces que personne ne remarque ma soudaine pâleur. Puis, autant de colère que de frustration, j'ai fini par hurler : quelqu'un devait bien savoir ce qu'il lui était arrivé. Une jeune femme s'est alors avancée, la mère, sans doute. On voyait bien qu'elle pleurait depuis des jours ; ses yeux étaient secs et rougis. Elle a fini par avouer : c'était arrivé pendant que le garçon et son père péchaient « à la lune », une expression locale pour

d’un tournevis et d’un trombone,qu’il ouvrit la serrure sans peine.On trouva dans la mallette plusieurs photos qui nous montraient Amanda,Chris et Layla à la remise des prix,la fête ,l’aéroport…On trouva aussi un dossier où il y avait la photo d’une femme qui était familière à Layla et qui s’appellait Esmeralda.On prit en photos quelques télégrammes,le dossier et on parcourut les feuilles le plus rapidement possible en restant concentré. On remit la valise à sa place,en la laissant intacte et on

sursauter en réalisant ce que ça signifiait ; j’ai prié de toutes mes forces que personne ne remarque ma soudaine pâleur. Puis, autant de colère que de frustration, j’ai fini par hurler : quelqu’un devait bien savoir ce qu’il lui était arrivé. Une jeune femme s’est alors avancée, la mère, sans doute. On voyait bien qu’elle pleurait depuis des jours ; ses yeux étaient secs et rougis. Elle a fini par avouer : c’était arrivé pendant que le garçon et son père péchaient « à la lune », une expression locale pour

ramener en cellule afin que je puisse recommencer mes châteaux de cartes ? Caesar se tourne vers la caméra. — Très bien. Je crois que nous avons tout dit. Et maintenant, place à la suite de vos émissions habituelles. Après une petite musique, une femme vient lire à l'écran une liste de produits dont le Capitole s'attend à manquer prochainement : fruits frais, panneaux solaires, savon. Je l'observe avec une fascination d'autant plus grande que je sais que tout le monde attend ma réaction à l'interview