Conseil Constitutionnel Juge Suprême

l’absence de contrôle de constitutionnalité des lois , ces dernière apparaissaient comme la seule norme supérieure. Aujourd’hui la « légalité » doit s’entendre dans un sens plus vaste , comme ne visant pas seulement la loi , mais aussi les normes constitutionnelles ,les normes internationales , le droit communautaire et le droit de la Convention Européenne des droits de l’homme, qui prennent une lace de plus en plus importante parmi les sources de la légalité . Ainsi il devient alors inexact de parler

Kelsen (1881-1973), la justice constitutionnelle est « la garantie juridictionnelle de la constitution ». La justice constitutionnelle serait donc en ce sens l’ensemble des techniques grâce auxquelles est assuré la suprématie de la Constitution sur les autres normes. En 1928 Hans Kelsen et Charles Eisenmann parlent ainsi du contrôle de constitutionnalité comme d’un critère de la démocratie et de l’Etat de droit. De très nombreux systèmes de justice constitutionnelle existent aujourd’hui à travers

puisque le Défenseur des droits vient remplacer 3 AAI (Commission Nationale de Déontologie de la sécurité / Le Défenseur des enfants / HALDE). S’agissant du Défenseur des droits, il sera nommé par un décret du Président de la République pris en Conseil des ministres, et après avoir été entendu par les 2 commissions des assemblées. Le 1er Ministre nomme les adjoints (petit côté shérif). Le Défenseur des droits a la faculté de s’autosaisir. Il peut également être saisi par les autorités administratives

La redéfinition du rôle du juge constitutionnel sous la Vème République Le Conseil constitutionnel, organe qui a pour rôle de contrôler la constitutionnalité des lois succède en apparence au comité consultatif de la IVe République. Mais en réalité, il s’agit d’un organe sans précédent. Aux débuts de la Vème République, il ne peut être saisi que par quelques personnes, le Président de la République, le premier ministre ainsi que les deux présidents d’assemblées. Le contrôle de conformité des lois

hiérarchie des normes. La Constitution est donc le texte suprême au sein d’un État et varie en fonction de ce dernier. On parle alors de « constitutions ». Elles permettent de déterminer le système juridique d’un État, selon qu'il y ait plus de considération pour le droit écrit ou le droit coutumier. La plupart des constitutions sont rattachées à des juridictions constitutionnelles qui ont pour principal rôle de dire le droit constitutionnel. Tout au long de notre cheminement nous aborderons trois

Dissertation : La théorie de la Loi-Ecran. Introduction. Très longtemps, la conception de la loi issue de la révolution française a prévalue en France, à savoir qu’elle était la norme juridique suprême car « expression de la volonté générale » (Rousseau). Cependant, à partir de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, elle a vu sa prédominance contestée par l’apparition dans l’ordre juridique interne de traités et de conventions internationales, évolution aboutissant en 1958 à l’article 55 de la

« gouvernement des juges » par rapport à la fonction du Conseil Constitutionnel ? Comme l’a écrit le président Jean Louis Debré, le conseil constitutionnel est une « réussite inattendue » de la Vème république, il a su s’insérer au mieux dans le cadre institutionnel préexistant. Ce cadre lui a était favorable en raison de la tradition juridique française selon laquelle la loi est l’expression de la volonté générale. Le Conseil Constitutionnel est un organe institué par la Constitution de 1958 pour

1. La notion de Constitution A Origine de la Constitution a) L'idée d'une loi suprême dont le contenu est invariable et qui s'impose à toutes les autres normes juridiques est évidemment religieuse. L'Ancien Régime admet l'idée d'un droit supérieur d'origine divine qui fonde et limite à la fois le pouvoir politique. Ce droit tiré de la Bible est dit droit naturel : il est au delà de la volonté humaine. Le pouvoir royal est donc encadré et finalisé : il faut conduire le peuple vers une fin temporelle

1ISPRIC (DEA Droit Public) Séminaire de droit constitutionnel Pr. Ismaël Madior FALL agrégé de droit public Exposé Thème : La justice constitutionnelle Elaboré et commenté par : Moriba N’Faly CAMARA, Mohamed Oumar Faganda TRAORE et Mory DIALLO La justice constitutionnelle est l’aboutissement d’un long Processus dont les repères remontent au 18e siècle. On ne saurait aussi bien parler de la justice constitutionnelle Sans se référer à la constitution dont le contrôle du respect de la suprématie

le Léviathan - 1651 : dans l'Etat de nature, chaque individu est un concurrent pour l'autre (état de violence : "l'homme est un loup pour l'homme"). Pour sortir de cette situation, les indvidus font une coalition pacifique et fondent une autorité suprême qui garantie l'ordre et la paix civile. (d'un calcul raisonnable) Pour Hobbes, l'Etat est absolutiste. Au nom de la sécurité et de la paix, les individus renoncent en grande partie à leur liberté. John Locke, Traité du gouvernement Civil -1690