Conte Philosophique Fantaisie Et Vérité

"Du temps d'Ésope la fable était contée simplement; la moralité séparée, et toujours ensuite", écrit La Fontaine dans sa préface du premier recueil. Il remarque que déjà Phèdre « ne s'est pas assujetti à cet ordre ». Lui encore moins. On note une grande variété dans les rapports entre la « moralité » et le récit : pas de morale du tout (VIII, 2 ou XI, 8), morale en tête (VII, 2), morale à la fois en tête et à la fin (VIII, 17 ou VIII, 1), morale répartie en divers points du corps même de la fable

exemple dans la prose de La Boétie. C’est enfin dans les Essais de Montaigne, œuvre de toute une vie, que cette prose d’idées accède à la dimension de chef-d’œuvre. La littérature de fiction arrive loin derrière les ouvrages moraux ou religieux. Le conte (gaulois) hérité du Moyen âge reste l’instrument privilégié de la satire, la nouvelle s’ouvre au thème amoureux. Le roman chevaleresque médiéval reste en vogue. C’est Rabelais et sa saga des géants Gargantua et Pantagruel qui réussit le mieux la synthèse

l’interprétation de la nature = passage d’une science de la quantité à une science de la qualité = défense des belles lettres Les Mathématiques n’ont pas d’avenir, mais les belles lettres, la morale, l’histoire de la nature. Texte anti-cartésien Pensées Philosophiques, Diderot, 1746 : Question des passions et de l’Art La promenade du sceptique, 1747: «tout dépend du coup d’oeil» en Art Les bijoux indiscrets, 1748. Roman libertin publié sous le nom de M. D***. 1er roman de Diderot avec des propos sur l’Esthétique

Les genres du roman et de la nouvelle Comme le conte, le roman et la nouvelle sont des genres narratifs : tous deux ont en effet pour but de raconter une histoire. Qu'est-ce qui fait cependant l'unicité de chaque genre ? La brièveté de la nouvelle suffit-elle à la distinguer du roman ? Quelles sont les grandes étapes de l'histoire du roman ? À l'origine, le terme roman est employé pour désigner les récits racontés en langue romane, c'est-à-dire en français, à l'usage des femmes, des gens

1532, Rabelais publie Pantagruel, suivi en 1534 de Gargantua, romans qui s’inspirent des récits populaires médiévaux (Gargantua est en effet un bon géant au service du roi Arthur). Rabelais en fait le prince d’un royaume imaginaire dont il conte les aventures à la façon des romans de chevalerie. Mais le roman qui illustre surtout les idées humanistes sur l’éducation et sur la guerre, est censuré par les autorités religieuses de la Sorbonne pour obscénité, en réalité pour les idées religieuses

de la psychologie) les aventures extraordinaires, enlèvements, disparitions, dégiusements (superficiel) 3. LE ROMANESQUE (suos le couvert de la vérité historique) les (pseudo)mémoires comme la forme la plus convenable (l'invention artistique n'était pas une qualité); l'invention et l'experience sont mélangées (inventés mais présentés comme la vérité); racontés en 1e personne rapprochement à la réalité (les personnages qui nous ressemblent) TROIS DIRECTIONS 1. LE CHOIX DÉLIBÉRÉ DU MERVEILLEUX

Avec Zadig, publié en 1747, Voltaire invente le genre du conte philosophique. En couplant les caractéristiques du conte avec les réflexions de philosophie, Voltaire a créé un genre littéraire où l'histoire est au service d'une critique de la société. D'un côté, on retrouve les caractéristiques du conte Que ce soit au niveau du temps, du lieu, des personnages ou de l'action, tout indique dans Zadig que l'on entre dans l'univers du conte. • Le temps : époque indéterminée, sans repères chronologiques

humaine et ont condamné l'absolutisme. Toute la littérature du siècle des Lumières devient l'expression des vœux du peuple. Ces idées ont été dues principalement à la diffusion du rationalisme (la doctrine philosophique de Descartes qui enseignait que c'est par la raison qu'on pouvait distinguer la vérité de l'erreur). Ces idées ont voulu étudier les grands problèmes sociaux. Le XVIIIème siècle est une époque de réflexion, de combat contre les préjugés. L'esprit des Lumières commence à se faire jour dans

………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. A SAVOIR POUR L’ENTRETIEN → Connaissance de l’œuvre Les personnages La question du fatalisme : JLF, un roman philosophique ? JLF, un roman sentimental ? → Objet d’étude : le personnage de roman du XVIIè s à nos jours Etre au point sur les grandes lignes de l’Histoire Littéraire : personnages de roman : Métamorphoses du héros (voir cours ENT) → Textes et documents

- Théorie de Leibniz 84 - CANDIDE OU LE PESSIMISME 86 CHAPITRE I PRÉSENTATION DU TEXTE Le chapitre I de Candide joue un rôle d'exposition (présentation). L'incipit du conte a pour fonction de présenter un contexte et des personnages et de mettre " en route " l'histoire. Cela se fait d'une manière tout à fait traditionnelle, en petits paragraphes successifs qui mettent en scène les protagonistes(personnage principale)