Copeau

de l’amour (pour les professeurs de Lettres « à la page » des années 1900). Son théâtre ? Il est considéré alors comme mineur : des comédies de salon, bluettes mondaines à lire par curiosité. Le seul grand dramaturge français du 19ème siècle (pour Copeau et le Cartel). Enfin on monte ses pièces sans édulcoration au Français même. A l’exception de Lorenzaccio ce monstre ! Avant tout l’auteur de Lorenzaccio (en cette fin de 20ème siècle), seule œuvre française véritablement shakespearienne. Vigny

différents pour qu'une réelle collaboration. Mais la critique identifie ce nouveau courant, et appuie le souffle qu'apporte ce groupe qui symbolisera un nouveau théâtre. Cette éxpérience prend fin avec la Seconde Guerre mondiale, en 1939, après que Copeau et trois membres du Cartel (Baty, Dullin et Jouvet) soient appelé par Édouard Bourdet, en 1936, pour la modernisation de la Comédie-Française. Les genres théâtraux : Le théâtre libre -> Le Théâtre-Libre est un mouvement théâtral né

Lantier, dont elle a eu deux fils. Lantier finit par l'abandonner, la jeune femme se laisse alors courtiser par un ouvrier zingueur, Coupeau. Il l'invite dans notre extrait à prendre une prune à "L'Assommoir", cabaret du père Colombe où Gervaise et Copeau vont faire la découverte de l'alambic, machine à distiller l'alcool.Notre extrait se situe au début du roman, au chapitre deux, et constitue une pause descriptive dans la narration. En effet le narrateur sera externe à l‘histoire, va s'attarder sur

jouera dans les salles de l'Opéra, de l'Odéon en attendant la reconstruction confiée à l'architecte Julien Guadet, qui la réalisa en un temps record pour être prêt pour l'Exposition Universelle. 1993 : Le théâtre du Vieux-Colombier (théâtre de Jacques Copeau) est rénové et allouée au « Français » par le ministère de la culture. 1996 : ouverture en novembre dans la galerie du Carrousel du Louvre du Studio-Théâtre d'une capacité de 136 places, en référence au théâtre d'Art de Moscou de Constantin Stanislavski

femme fragmentée qui apparaît par facettes successives. Elle, aile, Lol.V.Stein, aile de papier, ciseaux, pierre, fragmentée, déchiquetée, en lambeaux, les cheveux de la mendiante tombent par mèches entières. La fraction, la loque, le haillon, le copeau, la charpie, le débris, détritus, déchet, détail, épave, ruine, morceau, rognure, éparpillée, disloquée, dépecée, main, ongles, dents, éclats, reliefs, vestiges, traces, ponctuée. La femme spasmée, désorientée. Une plume arrachée

que fréquentent Octave Mouret dans au bonheur des Dames ou le bal auquel est invité Emma dans Madame Bovary. Finalement les événements tels que les naissances, comme celle de Nana dans l’Assommoir par exemple, les noces, comme celles de Gervaise et Copeau dans ce même roman ou d’Emma et de Charles dans Mme Bovary, ou les enterrements comme celui de la mère Coupeau, renvoient à la vie réelle. Puis, la réalité est reflétée avec le style qu’adoptent les auteurs. Tout d’abord, le point de vue que

et la main de sa cousine, rencontre la faveur de la critique, à défaut d’attirer l'attention du public. Quant à la NRF, si Gide n'en est pas officiellement le directeur, il en est du moins le chef de file, entouré de Jean Schlumberger, Jacques Copeau… En 1911, le groupe s'associe à Gaston Gallimard pour adosser une maison d'édition à la revue. Isabelle sera un des premiers titres du catalogue. 1912 est l'année de l'une des plus célèbres bourdes de l'histoire de l'édition quand Gide, lecteur à

entamera à sa suite.  « Le drame est intérieur et ce qui dans la mise en scène concerne le monde extérieur où il joue est secondaire, l’art véritable du metteur en scène étant de rendre sensible cette intériorité. » Artaud aurait été inspiré par Jaques Copeau qui avait publié une série de recommandations dans ce sens. Il s’agit de la volonté de savoir ce que le théâtre veut représenter avant de penser aux moyens de le représenter. Une réflexion qui inspira bien d’autres artistes avant Artaud : le théâtre

Joseph Zimmet, la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale poursuivra et poussera même jusqu’à la perfection le modèle de commémoration patrimoniale, où le local et le culturel tiendront le haut du pavé, où chaque parcelle, chaque copeau de la mémoire de la Grande Guerre seront briqués et présentés sous leur meilleur jour[4]. Les mots ont leur importance car si la France se propose de mettre en avant les paysages comme patrimoine, le gouvernement n'en admet pas moins implicitement

de Victor Hugo). Au début du XXe s., en rupture avec le naturalisme des œuvres et des décors, les auteurs renouent avec les traditions du théâtre élisabéthain et sa conception architecturale : Maeterlinck adapte Dommage qu'elle soit une putain ; Copeau monte la Nuit des rois au Vieux-Colombier, remettant l'acteur au premier plan ; Craig et Appia proposent des scénographies pour le répertoire shakespearien. Brecht, à son tour, s'appuiera sur l'analyse de la scène et des œuvres élisabéthaines pour