Coquin de printemps

Dès ses débuts, le cinéma, dans le monde entier, se fait coquin... et paie son audace ! En 1895, la projection du baiser de "The Kiss" justifie l'intervention de la police. A New York, la "Société des enfants" réclame la fermeture des nickelodeons, salles de cinéma au rabais (prix d'entrée : un nickel, soit 5 cents) : on y projette des films "susceptibles de stimuler l'imagination érotique du public et d'encourager le vice" (Jean-Luc Douin, Dictionnaire de la censure au cinéma, PUF). En 1897, la

début 1846 meurent à peu de semaines d'intervalle, son père, puis sa jeune sœur. Son père laisse en héritage une fortune évaluée à 500 000 francs : il peut désormais vivre de ses rentes et se consacrer entièrement à l'écriture. C'est également, au printemps de cette année que commence sa liaison houleuse et intermittente sur une dizaine d'années avec la poétesse Louise Colet. Jusqu'à leur rupture sa dernière lettre à Louise Colet est datée du 6 mars 1855, il entretiendra avec elle une correspondance

linceul de mousse glacée. Les loups venaient hurler jusqu'à nos portes. La pensée de cette femme perdue me hantait ; et je fis plusieurs démarches auprès de l'autorité prussienne, afin d'obtenir des renseignements. Je faillis être fusillé. Le printemps revint. L'armée d'occupation s'éloigna. La maison de ma voisine restait fermée ; l'herbe drue poussait dans les allées. La vieille bonne était morte pendant l'hiver. Personne ne s'occupait plus de cette aventure ; moi seul y songeais sans cesse

la promenade sur deux chevaux persans appartenant à Harris : ils tombent dans une embuscade. Deux brigands, le pistolet au poing, les arrêtent au milieu d’un pont. Ils regardent autour d’eux et voient à leurs pieds, dans le ravin, une douzaine de coquins armés jusqu’aux dents qui gardaient cinquante ou soixante prisonniers. Tout ce qui avait passé par là depuis le lever du soleil avait été dépouillé, puis garrotté, pour que personne ne courût donner l’alarme. Harris était sans armes comme son neveu

un linceul de mousse glacée. Les loups venaient hurler jusqu’à nos portes. La pensée de cette femme perdue me hantait ; et je fis plusieurs démarches auprès de l’autorité prussienne, afin d’obtenir des renseignements. Je faillis être fusillé. Le printemps revint. L’armée d’occupation s’éloigna. La maison de ma voisine restait fermée ; l’herbe drue poussait dans les allées. La vieille bonne était morte pendant l’hiver. Personne ne s’occupait plus de cette aventure ; moi seul y songeais sans cesse.

crut voir une ombre sur le seuil, balbutia quelque chose dans le vent et se pendit. Quand les autorités de Kilmory vinrent, ce soir-là, s'informer auprès de Maria et de sa gouvernante, elles trouvèrent deux femmes en larmes auprès d'un cadavre. Au printemps suivant, par un matin d'avril, le presbytère fut fermé et Maria et Gisèle quittèrent à jamais le jardin d'Arran. L’une regagnait Lippstadt ; l'autre, Paris. Quant à savoir si les deux femmes étaient d'intelligence ou si les fantômes de Kilmory existent

du toit tant que dure l'été. Mais l'hiver vient. Il fait bien froid, en vérité, Dans ce logis mal clos tout en haut de la rampe; Les jours sont courts, il faut allumer une lampe; L'huile est chère, le bois est cher, le pain est cher. O jeunesse ! printemps ! aube ! en proie à l'hiver ! La faim passe bientôt sa griffe sous la porte, Décroche un vieux manteau, saisit la montre, emporte 21 Les meubles, prend enfin quelque humble bague d'or; Tout est vendu ! L'enfant travaille et lutte encor; Elle est

Lectures analytiques : 1- L’incipit du roman : de « François Deschamps soupira d’aise » à « deux ou trois mille kilomètres à l’heure », édition Folio pp.11-14. 2- Le portrait de Jérôme Seita : de « Jérôme Seita vint s’asseoir » à « Le printemps entrait avec elle », Folio pp.31-33. 3- Le renouveau : extrait du dernier chapitre intitulé « Le Patriarche », de « Rien ne se vend, dans le monde nouveau » à « et s’en sont réjouis », Folio pp.299-301. Documents et activités complémentaires :

surface de l’eau. Il oublia de manger et de boire tant son reflet le fascinait. Incapable de s’en détacher, il prit petit à petit racine au bord de l’eau et se transforma en la fleur qui porte aujourd’hui son nom et qui se reflète dans l’eau au printemps. Le terme « narcissique » vient de se mythe et se dit pour une personne qui prête un amour excessif à sa propre personne. En langage courant ce mot est utilisé pour caractériser une personne qui se contemple exclusivement ce qui renvoie à de l’autosatisfaction

toujours en sauter quelques pages. Mais la Bible, j’étais libre de la lire comme je voulais, tout y était sacré, il y avait pourtant certaines choses que je ne saisissais pas, je ne voulais demander à personne ; je ruminais sur moi-même. Vint le printemps, des choses se passaient tout autour de moi auxquelles je n’avais aucune part. Je me retrouvai soudain dans une atmosphère singulière, elle m’étouffait presque, je contemplais mes bras, mes jambes, parfois c’était comme si j’étais double puis, de