Corbillard

tendre ses filets au fond de nos cerveaux, Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement. - Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire Analyse du poème Charles-Pierre

les métaphores les plus expressives pour traduire leur univers intérieur, d’où la perfection formelle des poèmes de Baudelaire. Dans ses Fleurs du Mal et plus particulièrement dans « Spleen », les métaphores du cachot humide, du défilé de « longs corbillards » ; les allégories de l’Espérance comparée à des chauve-souris ou de l’Espoir vaincu par l’Angoisse atroce, despotique / [qui] sur [son] crâne incliné plante son drapeau noir » traduisent parfaitement l’angoisse existentielle du poète. Le rythme

contentait …. Pour que j’en meure encore!» Le succès du romancier P 366 chapitre 11 «ah! mon vieux, dit-il à Sandoz, j’ai achevé ton bouquin … Il faut mourir pour avoir raison.» La génération victime du romantisme P 402 chapitre 12 «Et, comme le corbillard suivait l’avenue … notre pauvre création à nous!» Le mot de la fin: Sandoz «Allons travailler.» Documents annexes BALZAC Le Chef-d’œuvre inconnu, 1845 A ces mots, Porbus et Poussin, stupéfaits de ce dédain pour de telles œuvres, cherchèrent

inattendue. C’est ainsi que j’ai su prendre sur ma physionomie, cette puissance dont je vous ai vu quelquefois si étonné. Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses, lettre 81 (LXXXI), 1782. Cependant, au moment où le corps fut placé dans le corbillard, deux voitures armoriées, mais vides, celle du comte de Restaud et celle du baron de Nucingen, se présentèrent et suivirent le convoi jusqu'au Père-Lachaise. A six heures, le corps du père Goriot fut descendu dans sa fosse, autour de laquelle

continue d’écrire et publie La Légende des siècles et L’Art d’être grand-père (1877). Pour ses 80 ans, une foule de 600 000 personnes défile devant ses fenêtres. Le 22 mai 1885, Victor Hugo meurt d’une congestion pulmonaire, à l’âge de 83 ans. Le corbillard "des pauvres", comme il l’a souhaité, emporte son cercueil vers des funérailles nationales, compte tenu de son important engagement social (lutte contre la peine de mort, en faveur de la condition féminine, dénonciation du clergé). Sa dépouille

Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux, Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement. -Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. Charles Baudelaire Désert Un désert se profile à l'horizon, Semblable

lamentations. Ici le poème est opprimant, angoissant, stressant et s’émancipe de tout style poétique déjà existant. En le lisant le lecteur est mis mal à l’aise dans ce monde sombre où tout n’est que malheur, où l’espérance n’existe pas et les corbillards sont présents à foison. On se croirait dans un roman à suspens. L’auteur veut montrer par le biais de ce poème ce que représente pour lui le monde de son époque. Le mal triomphe et le bien existe peu. Il veut interpeler le lecteur pour qu’il réfléchisse

filets au fond de nos cerveaux, Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement. - Et de longs corbillards, sans tambour ni musique, Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir, Vaincu, pleure et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. Analyse Ce poème appartient à une groupe de quatre, tous intitulés

araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux, Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement. — Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme ; l’Espoir, Vaincu, pleure, et l’Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. L’HORLOGE Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt

plafond) – c'est aussi un malaise psychologique dû à l'ennui et l'angoisse, L'ennui est éternel (sans repos, fantôme...). L'angoisse donne de terrifiants fantasmes, qui ressemblent à des cauchemars et sont macabres (chauve-souris, araignées, corbillard...) – le spleen est favorisé par des éléments climatiques: pluie, obscurité, froidure et brume==> reflet et cause L'idéal : Il s'apparente au rêve, à ce qui n'existe pas mais qui pourtant est là grâce au langage. Il se figure dans