Corbillard

Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux, // Des cloches tout à coup sautent avec furie / Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, / Ainsi que des esprits errants et sans patrie / Qui se mettent à geindre opiniâtrement. // Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, / Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir, / Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, / Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir » – Baudelaire, Les Fleurs du mal, LXXVIII, « Spleen »). Si nous pouvons

Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux, Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement. - Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. Van Gogh, Nuit étoilée, 1889

dans l'évocation du souvenir des morts. Les liens de filiation existent-ils encore, prennent-ils sens par rapport à une idée de lignée ou sont-ils purement imagi naires ? Malgré ce que donne à croire la cou verture du livre, illustrée d'un superbe corbillard tel que les chantait Georges Brassens, l'ouvrage traite moins de la mort que des questions relatives à l'i ndividualisme, à la mémoire, au rite dans ses relations avec les croyances et les actions. Il s'ouvre sur une introduction circonstanciée

opiniâtrement" v16. Le poète réagit par la voix et les cris. Cette lutte se soldera finalement par un échec à la strophe 5. Le tiret placé au début de cette strophe met en valeur ce qui suit notamment le vocabulaire de la mort et de la bataille "corbillards" v17 "Crane" v20 "Sans tambour ni musique" et "plante son drapeau noir". Cette métaphore placée au dernier vers montre l'incontestable victoire de l'angoisse sur l'espoir, car l'espoir a lui aussi échoué : "pleure" "atroce" "despotique". J'ai

« Janvier était arrivé »  « une bonne heure à réfléchir » p. 364 Résumé p. 364 « Cependant, dès neuf heures »  372 « une autre chandelle » Il faut enterrer Maman Coupeau. Lantier s’empresse de prendre des renseignements sur le coût de l’enterrement (corbillard, messe…). Gervaise et Mme Lerat veulent faire cela « comme il faut ». Mme Lerat donne 30F, Gervaise 60F parce que les Lorilleux ne donnent rien. Mais pour pouvoir payer les 60F, Gervaise doit emprunter aux Goujet. Le loyer n’a pas été payé depuis

tête-à-tête, histoire de raviver la flamme de leur amour. Toujours est-il que, cinq minutes après avoir reconnu le gâchis de son potentiel, Colin Singleton se glissait derrière le volant de son interminable Oldsmobile grise, répondant au nom de « Corbillard de Satan ». – Il ne nous reste plus qu’à passer chez moi prendre mes affaires, dit Hassan dans la voiture. Et surtout réussir à convaincre mes parents de me laisser partir faire une virée en bagnole. – Tu n’as qu’à leur dire que tu as trouvé

araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement.- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire | | Edvard MUNCH, Le cri, 1893. |

mon intelligence, afin de deviner si nous tournions à droite ou à gauche. Le corbillard me cahotait sur les pavés. Autour de moi, le roulement des voitures, le piétinement des passants faisaient une clameur confuse que développait la sonorité du cercueil. D’abord, je suivis l’itinéraire avec assez de netteté. Puis, il y eut une station, on me promena, et je compris que nous étions à l’église. Mais, quand le corbillard s’ébranla de nouveau, je perdis toute conscience des lieux que nous traversions

l’amitié, la paix et la fraternité. Lors du mariage de l’un des leurs, les Compagnons forment une voûte de cannes au jeune couple lorsque celui-ci sort de l’église ou de la mairie. Quand il s’agit d’un cortège funèbre, les Compagnons suivent le corbillard en tenant les cannes, le pommeau incliné vers le bas. A l’époque où les routes étaient peu sûres et les Compagnonnages rivaux, la canne, outre son rôle d’appui, devenait une arme de défense (ou d’attaque) très redoutable. Plusieurs morts lui

mon intelligence, afin de deviner si nous tournions à droite ou à gauche. Le corbillard me cahotait sur les pavés. Autour de moi, le roulement des voitures, le piétinement des passants faisaient une clameur confuse que développait la sonorité du cercueil. D'abord, je suivis l'itinéraire avec assez de netteté. Puis, il y eut une station, on me promena, et je compris que nous étions à l'église. Mais, quand le corbillard s'ébranla de nouveau, je perdis toute conscience des lieux que nous traversions