Cour De Cassation 1ère Chambre Civile 21 Septembre 2005

respect de la bonne foi et de l'équit, principe posé par le code civil pour l'éxécution des relations contractuelles. La règle de Droit peut même aller plus loin et appréhender certaines normes religieuses ou morales en tant que règle de droit. Ainsi, le Code civil interdit les atteintes à la dignité de la personne, à l'inviolabilité du corps humain et les pratiques eugéniques tendant à la sélection des personnes. L'article 371 du Code civil enseigne que l'enfant à tout âge doit honneur et respect à ses

de la patrimonialité des clientèles civiles. En effet, l’article 91 dispose que : « Les avocats près la Cour de Cassation, notaires, avoués, greffiers, huissiers, agents de change, courtiers, commissaires-priseurs, pourront présenter à l’agrément de Sa Majesté des successeurs. » La position classique sur la « patrimonialité des clientèles » consiste, spécialement dans les professions d’avocat et de médecin, à nier toute patrimonialité de la clientèle civile, celle-ci étant hors du commerce juridique

droit. Quelles sont les textes qui font le droit ? Ils existent des sources nationales, européennes, internationales… Les sources de droit sont très diverses (2600 lois, 23 000 décrets, 7000 conventions internationales, 22 000 arrêts de la cour de cassation…). Le système juridique français est complexe. Le législateur n’est pas la seule entité qui crée du droit en France mais aussi des entités supranationales (la France est membre de l’UE, d’organisations internationales) => respect des normes juridiques

Pradelle, Droit international privé, Masson, 1987. II : Traités et manuels récents : Pierre Mayer et Vincent Heuzé, Droit international privé, Monchrestien, 9ème éd., 2007. D. Bureau et H. Muir Watt, Droit international privé, PUF, 2 volumes, 1ère éd., 2007. Yvon Loussouarn, Pierre Bourel et Pascal de Vareilles-Sommières, Droit international privé, Précis Dalloz, 8ème éd., 2004. Bernard Audit, Droit international privé, Economica, 5ème éd, 2008. M.-L. Niboyet et G. de Geouffre de la Pradelle

le régime d’assemblées en pratique. Section 1- Les expériences du passé Sous-section 1- La 3ème République I- Les débuts hésitants de la 3ème République A-L’impossible restauration de la monarchie La 3ème république commence le 4 septembre 1870, on est deux jours après la défaite des troupes de l’empereur Napoléon III face aux armés prussiennes. L’empereur abdique et on se trouve donc très provisoirement dans une situation de vide institutionnel. Dans cette situation un certain nombre

engager la responsabilité pénale. D’un point de vue juridique, imputer une action à un individu, c’est lui en faire supporter les conséquences juridiques (positives ou négatives). Cette notion d’imputation existe en dehors du droit pénal, comme le droit civil en matière de famille, avec la filiation paternelle où l’on impute la paternité à un individu. En droit pénal, l’infraction est imputée à l’individu qui en assumera la responsabilité pénale. Il s’agit d’une démarche objective, le rattachement de l’infraction

cumulée des marchandises, du moyen de transport et des marchandises ayant servi à masquer la fraude : c’est le cas des délits de 1ère classe (Art. 279 bis Code) ; - un multiple de la valeur des marchandises de fraude, c’est le cas des délits de 2ème classe (Art. 280 Code) ; - un multiple des droits compromis ou éludés : c’est le cas des contraventions douanières de 1ère classe (Art. 284 Code) ; - un multiple des droits et taxes exigibles, c’est le cas des contraventions douanières de 2ème classe

champ pénal. Là encore, c’est là que c’est amusant car ce phénomène de dépénalisation n’est pas nouveau. On a une ordonnance du 1er décembre 1986, relative à la liberté des prix et de la concurrence où on dépénalisé le refus de vente, devenu un délit civil (supprimé 10 ans plus tard, en 1996). La loi du 30 décembre 1991 qui a dépénalisé une infraction qui gangrénait le droit pénal : l’émission de chèque sans provision. On ne l’a pas pour autant légalisé. On a transféré ce contentieux aux banquiers.

rémunérations (non traité) B. Statut social 2 Fondements des sociétés 1. Sources du droit des sociétés A. Histoire de la législation B. Législation en vigueur C. Modernisation du droit des sociétés 2. Classifications des sociétés A. Sociétés civiles ou commerciales B. Sociétés de personnes ou de capitaux C. Sociétés avec ou sans personnalité morale 3. Nature juridique des sociétés A. Conception contractuelle B. Conception institutionnelle 3 3 Éléments constitutifs des sociétés 1. Mise

administratifs n’a rien d’inconcevable. La jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme l’a rappelé à l’envi ces dernières années © Jurisdoctoria n° 7, 2011 12 Norbert Foulquier lorsqu’elle a imposé aux États de respecter les prescriptions de l’article 6, § 1 de la Convention lors de l’adoption des actes pourtant qualifiés d’administratifs par les législations nationales, dès lors qu’ils tranchent des litiges relatifs à des « droits civils ». Dans son article intitulé « Un Exemple de décision