Crepuscule Du Soir Mystique

substance (la blessure « La fontaine de sang »/le ravinement « L’Ennemi »/l’insecte vampire « L’horloge »/l’animal rongeur « L’Irréparable » « Au lecteur »), immobilisation, l’engluement (le gel dans  « l’irrémédiable »/ la coagulation « Harmonie du soir » ), liquéfaction (la pluie, l’humidité « Spleen 4 » « Spleen 1 ») - Incapacité à ressentir parce que ses sens sont usés, anesthésiés par le spleen ou les excès donc recherche toujours plus effrénée, se livre à encore plus d’excès, se tourne

l'une à l'intérieur, l'autre à l'extérieur, elles se reflétaient l'une en l'autre […]  Henri Michaux 1935 "La Jetée" Depuis un mois que j’habitais Honfleur, je n’avais pas encore vu la mer, car le médecin me faisait garder la chambre. Mais hier soir, lassé d’un tel isolement, je construisis, profitant du brouillard, une jetée jusqu’à la mer. Puis, tout au bout, laissant pendre mes jambes, je regardai la mer, sous moi, qui respirait profondément. Un murmure vint de droite. C’était un homme assis

Bournisien, Flaubert met l’accent sur l’homme, sur l’aspect physique dont il fait ressortir à dessein la robustesse. Ainsi, la première fois que nous voyons le curé, dans l’auberge de Madame Lefrançois : « On distinguait, aux dernières lueurs du crépuscule, qu’il avait la figure rubiconde et  le corps athlétique. » (11) Cette force est soulignée par l’aubergiste : « D’ailleurs, il en plierait quatre comme vous sur son genou. Il a, l’année dernière, aidé nos gens à rentrer la paille ; il en portait

. . . . . . . . . . . . . . . . 78 XLII. Que diras-tu ce soir… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .80 XLIII. Le Flambeau vivant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .81 XLIV. Réversibilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .82 XLV. Confession . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 XLVI. L’Aube spirituelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .87 XLVII. Harmonie du Soir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .88 XLVIII. Le Flacon

Pour atteindre l’âme des choses ou les profondeurs du subconscient, les symbolistes fait recours à l’allusion, au pouvoir de suggestion de la musique et du symbole. La poésie devient incantatoire (magique), fluide, et parfois elle rivalise avec la mystique. La poésie de Paul Verlaine (1844-1896) nous émeut par l’intimité des confidences et la nostalgie d’une candeur perdue. Elle nous séduit par une apparente naïveté et par sa qualité musicale. Verlaine recherche la musique avant toute chose, et à

aux visions pâles qu’enfante l’ombre Et qui nous enchaînent les yeux, La tête, avec l’amas de sa crinière sombre Et de ses bijoux précieux, Sur la table de nuit, comme une renoncule, Repose ; et, vide de pensers, Un regard vague et blanc comme le crépuscule S’échappe des yeux révulsés. Sur le lit, le tronc nu sans scrupules étale Dans le plus complet abandon La secrète splendeur et la beauté fatale Dont la nature lui fit don ; 2 Un bas rosâtre, orné de coins d’or, à la jambe, Comme un souvenir est

.............................................. 67 XLV. – Confession.....................................................................68 XLVI. – L’aube spirituelle ......................................................... 70 XLVII. – Harmonie du soir ........................................................71 XLVIII. – Le flacon.................................................................... 72 XLIX. – Le poison ..................................................................... 73 L. – Ciel

..............................39 XLV. – Confession ............................................................................ 40 XLVI. – L’aube spirituelle.................................................................. 41 XLVII. – Harmonie du soir................................................................ 41 XLVIII. – Le flacon ........................................................................... 42 XLIX. – Le poison................................................................

.............................................. 67 XLV. – Confession.....................................................................68 XLVI. – L’aube spirituelle ......................................................... 70 XLVII. – Harmonie du soir ........................................................71 XLVIII. – Le flacon.................................................................... 72 XLIX. – Le poison ..................................................................... 73 L. – Ciel

" ou encore: "Vivre et mourir ˆ la troisième personne..., m'exiler en moi, me dissocier de mon nom, pour toujours distrait de celui que je fus..., atteindre enfin -- puisque la vie n'est supportable qu'à ce prix -- à la sagesse de la démence"(Le Crépuscule 418; "Abdications" 723). De même lorsque nous citions: "Je lis pour la sensation de naufrage que me donne tout ce qu'il écrit," ce troisième larron impersonnel, entre le moi et le soi, est le regard lucide de la conscience de la conscience de soi