Crinière

renvoient en écho au prologue - C’est d’abord le rêve de Roméo p 49 : « J’ai fait un rêve cette nuit. »mis en abyme dans celui de Mercutio p 50 : la reine Mab , annonciatrice de malheurs : « […] C’est cette même Mab Qui va la nuit tresser la crinière des chevaux , Collant les poils follets en paquets répugnants , En nœuds qui , démêlés , annoncent le malheur[…] »p 50 C’est ensuite le sombre pressentiment de Roméo : se rendre au bal , à la fête , dans la maison des Capulet correspond à

pavillon de ténèbres tendues Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond; Sur les bords duvetés de vos mèches tordues Je m'enivre ardemment des senteurs confondues De l'huile de coco, du musc et du goudron. Longtemps! toujours! ma main dans ta crinière lourde Sèmera le rubis, la perle et le saphir, Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde! N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde Où je hume à longs traits le vin du souvenir? Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire

demandé de peindre la Méduse. Le Caravage a été un pionnier du style baroque italien, issu du mouvement artistique maniériste. Sur l’œuvre : Médusa : Qui est-elle ? Dans la mythologie grecque, c’est une gorgone nommée Médusa avait une crinière de serpent en guise de cheveux. Elle était si répugnante qu'on disait que quiconque la regardait se transformait en pierre. La déesse Athéna a donné au héros grec Persée un bouclier pour qu'il n'ait pas à la regarder pendant qu'il la décapitait.

l'éternité le dernier moment de la vie. « l'amoureux pasteur », « le cerf », « le soleil », « l'ombre » ne sont enfait qu'un idylle, la construction littéraire de la nature (les bergers, l'amour, moutons parfumés, beau, décor poétique). « la verte crinière » : feuillage. III) -Description du processus avec « devenir » et « perdre » -Les attributs « muet » et « sans voix » sont en opposition avec « flageolet », ainsi que « campagne » en opposition avec « forêt », et « silence » et « bruit désagréable

couchée et se laissait aimer, Et du haut du divan elle souriait d’aise À mon amour profond et doux comme la mer, Qui vers elle montait comme vers sa falaise. Dans Les Bijoux Dans Le Léthé, la «crinière» ne laisse personne dupe: Je veux longtemps plonger mes doigts tremblants Dans l’épaisseur de ta crinière lourde; Dans tes jupons remplis de ton parfum Le sadisme de À celle qui est trop gaie est sans détour et les lèvres en question trop sexuellement évidentes: Ainsi je voudrais, une nuit, (…)

des hommes (moins souvent des femmes) qui se laissent pousser les cheveux en les emmêlant pour ne pas les défaire, appelés dreadlocks. Le contact avec dieu (Jah Rastafari) sera rompu, une fois les cheveux coupés. Les dreadlocks font penser à la crinière du lion de Judah. Il devrait laisser croitre sa chevelure jusqu'à ce que le temps pour lequel il s'est voué à dieu sera écoulé. Aussi longtemps qu'il respecte son vœux, le rasoir ne passera pas sur sa tête. Les baldheads se coupent les cheveux pour

tendues, Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond ; Sur les bords duvetés de vos mèches tordues Je m'enivre ardemment des senteurs confondues De l'huile de coco, du musc et du goudron. Longtemps ! Toujours ! ma main dans ta crinière lourde Sèmera le rubis, la perle et le saphir, Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde ! N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde Où je hume à longs traits le vin du souvenir? Commentaire Pour Baudelaire, une des

s’organise surprenant la beauté dans sa robe crépusculaire, et le monde infidèle à ses promesses, trempe ses mensonges dans le mirage de l’âme où chaque flacon peut devenir un cercueil de verre... Le lecteur est alors l’otage de ce monde fantasque où la crinière de l’ombre murmure la chevauchée du cœur, jamais assouvi... Notons l’avant propos magistral de Diane de Selliers qui s’ouvre sur les vers du poète. « car j’ai de chaque chose extrait la quintessence Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or

Voici les Mimallonides (baccantes) les cheveux dénoués sur le dos voici les légères Satyres foule qui précède les dieux voici les Silènes, le vieillard ivre son âne courbé sous son poids il tient à peine assis et il s'abrite avec habilité à sa crinière serré. Tandis qu'il suit les Bacchantes, que les Bacchantes le fuient et le harcèlent tandis que mauvais cavalier il presse de sa badine l'animal à quatre pattes glissant de l'âne aux grandes oreilles il tomba sur la tête les Satyres s'exclamèrent

pavillon de ténèbres tendues Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond; Sur les bords duvetés de vos mèches tordues Je m'enivre ardemment des senteurs confondues De l'huile de coco, du musc et du goudron. Longtemps! toujours! ma main dans ta crinière lourde Sèmera le rubis, la perle et le saphir, Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde! N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde Où je hume à longs traits le vin du souvenir?    Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire