Crinière

Il s’agit d’une jument d’un centre équestre de Usson-En-Forez (Loire). Selon le quotidien La Montagne, « le cheval a d’abord été étranglé avec une corde. On lui a ensuite retiré l’œil droit, ciselé une oreille, tailladé les mamelons et découpé la crinière. L’animal a également été mutilé au niveau des jambes. »

était donc couchée et se laissait aimer, Et du haut du divan elle souriait d’aise À mon amour profond et doux comme la mer, Qui vers elle montait comme vers sa falaise. Dans Le Léthé, la « crinière » ne laisse personne dupe : Je veux longtemps plonger mes doigts tremblants Dans l’épaisseur de ta crinière lourde ; Dans tes jupons remplis de ton parfum Le sadisme de À celle qui est trop gaie est sans détour et les lèvres en question trop sexuellement évidentes : Ainsi je voudrais, une nuit,

pavillon de ténèbres tendues Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond; Sur les bords duvetés de vos mèches tordues Je m'enivre ardemment des senteurs confondues De l'huile de coco, du musc et du goudron. Longtemps! Toujours! ma main dans ta crinière lourde Sèmera le rubis, la perle et le saphir, Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde! N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde Où je hume à longs traits le vin du souvenir? — Charles Baudelaire

descriptifs et narratifs.          I Paradis sensuel     1.- L'animalité     On relèvera ici la métonymie "Ô toison" (La première allusion à la femme se fait par la chevelure.) puis lamétaphore filée avec "toison", "moutonnant", "encolure", jusqu'à la "crinière lourde" qui nous plonge dans un monde plus sauvage et sensuel.     2.- Le monde sensuel     l'"alcôve obscur" marque le désir et l'intimité, "Je la veux", "j'irai là-bas", et l'opposition "dormant"/"agiter"nous indique la détermination de l'auteur

et gai. Mais au centre de sa toile se trouve deux chevaux, qui pour lui, représentent la puissance, la beauté et l’élégance qu'il ne trouve pas chez l'homme. La robe bleu clair du premier s’illumine sur le poitrail, tandis que le bleu sombre de la crinière et de la queue crée des contrastes de lumière et d’ombre. Aussi, il évolue dans un paysage fantastique de collines chaleureuses, symbolisées par des formes arrondies. De cette toile se dégage une impression de sérénité, les chevaux sont peints dans

était donc couchée et se laissait aimer, Et du haut du divan elle souriait d’aise À mon amour profond et doux comme la mer, Qui vers elle montait comme vers sa falaise. Dans Le Léthé, la « crinière » ne laisse personne dupe : Je veux longtemps plonger mes doigts tremblants Dans l’épaisseur de ta crinière lourde ; Dans tes jupons remplis de ton parfum Le sadisme de À celle qui est trop gaie est sans détour et les lèvres en question trop sexuellement évidentes : Ainsi je voudrais, une nuit

mecs ? Une question qui ne se posera plus, grâce à une gamme complète et ultra stylée de shampooings et de produits coiffants. Exclusivement réservée aux hommes, elle renforcera leur capital séduction ! Ils vont enfin pouvoir dompter leur crinière ! Qu’ils soient plutôt fashion dans l’âme, tendance romantique, branchés preppy ou encore artistes rebelles, pas toujours évident pour les hommes de maîtriser leur style capillaire sans en avoir l’air. Mais tout ça, c’est du passé : ils ont enfin

et j’ajuste les rênes. 100 acres de pré m’attendent, me séduits. Je fais faire deux tours au cheval et nous nous élançons au galop à toute vitesse. Une bouffée d’adrénaline passe à travers nos corps. Le vent qui me joue dans les cheveux et avec sa crinière. Nos cœurs battent au même rythme. Rien ne peut être mieux que ce sentiment de liberté. Je ferme les yeux, seulement pour quelques instants, et je sens mon esprit quitter mon corps. À force de courir le cheval devient fatigué. Nous ralentissons peu

| | |- « trident en main » (292) |Ses attributs | |- « il fouetta ses chevaux de belle crinière » (380) | | |- « Eges » (381) |Palais du Dieu |

aimée : « la chevelure », « boucles »l.2, « fortes tresses »l.13. On sent que Baudelaire est obsédé par cette chevelure, dont la répétition souligne le pouvoir sensuel et envoutant. On retrouve le champ lexical animal « toison », « moutonnant »l.1 « crinière »l.31 pour évoquer la sensualité débordante. C’est le parfum féminin de la chevelure qui stimule l’imagination, il s’accommode parfaitement avec le rythme régulier presque incantatoire de l’alexandrin. Cette sensation emporte le poète dans « l’extase »