Critique De La Société Dans Le Père Goriot

Dans quelle mesure la lecture des romans permet-elle de connaître une période historique et une société ? OBSERVATIONS Le roman a longtemps été désavoué et négligé au profit des autres genres littéraires. C’est avec de nouveaux mouvements, le romantisme, le réalisme ou encore le naturalisme, de Chateaubriand à Zola, que les auteurs du XIXème siècle ont fait renaître un genre romanesque plus réaliste traitant souvent des sujets d’ordre politique et historique. Ainsi, selon un philosophe, le

réalistes tels que Zola. Après son premier succès Boule de Suif, il abandonne son emploi au ministère de l'éducation pour se consacrer pleinement à l'écriture. Il fait partie de la jeune génération naturaliste du XIXe dont le but est de représenter la société sous toutes ses formes et sous tous les milieux, en analysant les rapports entre les individus. Le roman Bel Ami, raconte l’ascension sociale, un thème essentiel naturaliste, à paris d'un jeune arriviste et opportuniste, Georges DuRoy, arrivé au

d’injustices. Il parle au nom de l’auteur en utilisant une figure d’insistance : l’anaphore où il répète le même verbe «  j’ai vu » au début des phrases, pour exprimer son dégoût pour cette société menée par l’argent, la sexualité et le pouvoir. « J’ai vu mourir un père dans un grenier », ("Le Père Goriot"), « j'ai vu brûler des testaments » ("Ursule Mirouët"). « J'ai vu des mères dépouillant leurs enfants » ("Gobseck"), « des maris volant leurs femmes » ("La Muse du département"), « des femmes

cache de profondes différences) pour prendre la totalité du pouvoir (restauration, Louis Philippe « le roi bourgeois », N.III ne signifient pas retour en arrière). La vente des biens nationaux consolide rapidement le pouvoir de la bourgeoisie (le Père Goriot de Balzac). Le XIXème siècle est celui du triomphe de la B. Ses valeurs s'opposent à celles de l'ancien régime et à celles du peuple : défense du mérite (opposé à la naissance aristocratique), du travail (opposé à l'oisiveté des « classes dangereuses »)

Balzac « illusions perdues » Deuxième partie. Introduction: Alors que dans la Comédie Humaine de Balzac, Le Père Goriot (1834) s'achevait par le réel apprentissage d'un jeune provincial, Eugène de Rastignac, le roman Illusions perdues raconte l'apprentissage de l'échec d'un autre jeune poète de province, Lucien de Rubempré qui quitte sa ville natale pour tenter à Paris, de préférence à une carrière de littéraire faite de travaille (d'Arthez) à une carrière de journaliste, à l'exemple d'Etienne

Même si notre imagination est sans limites, l’écriture, elle, en possède bel et bien. Il vient un moment où on revient à la réalité et où on doit l’affronter. Ainsi, la littérature permet de développer notre esprit critique, tout en dénonçant certains disfonctionnements de la société. En effet, pour se forger un avis, il faut avoir entendu (ou lu) des arguments. Et les livres sont la pour permettre à l’auteur d’étendre sa pensée. Pour faire comprendre sa vision du monde, l’auteur dispose de plusieurs

compatissant qui consacre du temps au père Goriot. • En outre, cette complexité est encore amplifiée par le « duo » que forment le romancier avec ses personnages. Ni le narrateur, ni le romancier, ne sont forcément en accord avec les visions du monde portées par les personnages : l'ironie de Flaubert, dans L'Éducation sentimentale, fait éclater aux yeux du lecteur l'aspect illusoire de la conception du monde de Frédéric Moreau. Le romancier peut également critiquer la société dans laquelle il place ses

Détaillez. (2 points) 10) Quelle est la place de la parenté dans le récit ? Que met l’auteur en opposition au cours du récit? Détaillez. (2 points) Correction 1) Honoré de Balzac est né en 1799 et mort en 1850. Tour à tour critique littéraire, critique d'art, essayiste, dramaturge, journaliste, imprimeur, il a laissé une œuvre romanesque qui compte parmi les plus imposantes de la littérature française, avec 91 romans et nouvelles parus de 1829 à 1852. Honoré de Balzac est un des maîtres

raisons, le personnage dans le Nouveau Roman, souvent privé de nom, parfois réduit à une initiale, subit les conséquences d'une mutation profonde des mentalités et des structures sociales : « Le roman est l'expression d'une société qui change; il devient bientôt celle d'une société qui a conscience de changer.» (Michel Butor, Répertoire, II). Nous en a-t-on assez parlé du « personnage » ! Et ça ne semble, hélas, pas près de finir. Cinquante années de maladie, le constat de son décès enregistré à

d’ouvrages qui compose la Comédie Humaine d’Honoré de Balzac. Chaque œuvre fait partie intégrante de cet ensemble, comme des chapitres, puis chacune rejoint un sous-ensemble, afin de répondre à un but commun : décrire avec une quasi-exhaustivité la société et les mœurs de son temps. En effet, à la fois, écrivain, mais aussi par touches, musicien et peintre, Honoré de Balzac, artiste complet, nous offre, dans chaque roman, chaque nouvelle, chaque essai, une part de son monde. Lecteur du XXème siècle