Croisée d'ogives

qui offre asile et protection à qui le demande. En ce temps de lutte entre les seigneurs féodaux l’église est une terre d’asile. Le portail, flanqué de deux tours, ouvre sur la nef qui mène à l’autel où la messe est célébrée. L’autel se trouve à la croisée du transept et de la nef qui donne à chaque église la configuration d’une croix rappelant le martyr du Christ. Au nord du transept se trouve une abside de forme semi-circulaire d’où les fidèles peuvent atteindre des petites chapelles en empruntant

de faire comprendre, il s’agissait de toucher le fidèle. La lumière est aussi un élément qui participe à toucher le fidèle. On peut le voir dans cette cathédrale d’Albi. Grâce à des techniques plus perfectionnées (on peut montrer les croisées d’ogives), les murs peuvent être percés de larges baies vitrées ; la conséquence, c’est une augmentation de la lumière dans l’édifice mais c’est une luminosité réglée. On joue sur les contrastes de l’ombre et de la lumière, on joue sur les couleurs avec

Izalzu, San Andrés de Ezparza. La modénature des nervures des voûtes des sacristies de l’église paroissiale d’Otchagavia, reconstruite aux environs des années 1540, adopte le même profil qu’à Larrau. En Haute-Soule, la petite chapelle voûtée d’une croisée d’ogives de l’église de Haux présente ce traitement plus sec et simplifié : le tore est absent, les nervures retombant sur de minces culots tronconiques sont formées de deux cavets terminés par un listel. Même si les profils prismatiques du XVe siècle

portent les armes de Jacques Cour et de sa femme, étaient réservées aux maîtres des lieux. On trouve de semblables loges dans la Sainte-Chapelle du duc de Berry. La voûte de la chapelle comporte deux travées divisées en six compartiments par une croisée d'ogive dont les nervures retombent sur des culs-de-lampe portant des écus aux armes de Jacques Cœur. La plus ancienne vue du palais (façade ouest) provient d'un exemple d'architecture des Très Riches Heures du duc Jean de Berry, peinte par Jean Colombe

L'un des arguments serait le fait que bien des églises romanes de Provence et de Bourgogne, comme la fameuse basilique de Cluny possédaient déjà des voûtes brisées (voir fig. 3) ¬et des arcades aiguës. De plus, l'invention et l'emploi de la croisée d'ogives qui caractérise l'architecture gothique (fig. 4) et qui allait permettre aux "maîtres d'œuvre" toutes les hardiesses de la verticalité et par conséquence l'inondation du vaisseau par la lumière, n'entraînèrent aucune innovation dans le plan des

d’églises toujours plus grandes et plus vastes pour accueillir les chrétiens et montrer le prestige de Dieu oblige les architectes à innover. Entre le XIIème et le XVème siècles, la nef de la cathédrale gothique est rendue possible grâce à la croisée d’ogives qui permet de répartir la poussée de l’édifice sur quatre piliers intérieurs, soutenue à l’extérieur par un contrefort relié au bâtiment par un arc boutant. Schémas p. 97, 100, 101 ! 2. Mettre de l’ordre : chasser les non-chrétiens Cette lutte

Échecs). Cela s'explique par sa (...) Couvent des Ursulines. Salamanque[->17] Art et culture|Monuments Elle fut fondée au XVIe siècle par l'archevêque Alonso de Fonseca. L'église est de style gothique avec une nef recouverte de voûtes de croisée d'ogives étoilée, avec une abside polygonale. Le temple abrite d'importants exemples d'art sacré, (...) Tour de l’Escargot. Benavente[->18] Art et culture|Monuments C'est aujourd'hui un parador de tourisme.. C'est le seul reste conservé de l'élégant

siècle et au cours du XIIIème siècle, de grandes cathédrales s'élèvent en France. La hauteur de ces édifices et la volonté d'y faire pénétrer la lumière à travers des vitraux obligent à utiliser de nouvelles techniques (les arcs-boutants, la croisée d'ogives…). L'art gothique succède ainsi à l'art roman. L'un des rois les plus importants du Moyen Age fut Louis IX (1226-1270). Il fut canonisé par l'Eglise après sa mort et devint Saint-Louis. [pic] Gutenberg. Avant 1450, les livres étaient des

moitié du XIIe siècle et reste, même si elle a connu de sévères modifications, la mosquée médiévale portugaise la mieux conservée. À l'intérieur son plan est pratiquement carré avec quatre branches et un total de 12 colonnes supportant des croisées d'ogives manuélines du XVIe siècle. Même si le toit a été modifié et quelques ailes supprimées au XVIe siècle, l'espace intérieur labyrinthique avec sa forêt de piliers est clairement affilié aux autres mosquées d'Espagne et du Maghreb qui lui sont contemporaines

scène sacrée, d’un templum, d’un sanctuaire. Si le sacré est humanisé, s’il semble être à portée de l’humain, il appartient néanmoins à une sphère séparée, distincte de l’homme. La Madone et l’Enfant sont présentés sous une loggia aux voûtes à croisées d’ogives (gothiques) et les incrustations de marbres polychromes sont caractéristiques de l’architecture florentine traditionnelle. Le peintre situe donc la scène dans une architecture contemporaine. Effet de « proximité », d’identification du spectateur