Cybèle

de ces époques nues, Dont Phoebus se plaisait à dorer les statues. Alors l’homme et la femme en leur agilité Jouissaient sans mensonge et sans anxiété, Et, le ciel amoureux leur caressant l’échine, Exerçaient la santé de leur noble machine. Cybèle alors, fertile e n produits généreux, Ne trouvait point ses fils un poids trop onéreux, Mais, louve au cœur gonflé de tendresses communes Abreuvait l’univers à ses tétines brunes. L’homme, élégant, robuste et fort, avait le droit D’être fier

les cités grecques soient en guerre perpétuelle. L’empire romain des premiers siècles est habité par un ensemble hétérogène de religions d’origines diverses : le panthéon gréco romain, le culte de Mithra, les divinités égyptiennes, le culte de Cybèle, la mère des Dieux, qui donnait lieu, lors du solstice d’hiver 96, à d’immenses processions que j’imagine semblables à nos techno-parades. Néanmoins, dans cette confusion, le christianisme finit par s’imposer. On peut l’analyser comme une suite

des pères dévorants proviendraient également de légendes mythologiques. En effet, Cronos dévorait ses enfants au fur et à mesure 3 Les mots ou expressions suivis d’un astérisque sont les termes spécifiques présents dans le lexique. 7 que Cybèle les mettait au monde. On observe donc qu’il n’y a pas une origine unique des contes, mais qu’il y en a de multiples. Ces origines proviennent des mythes, et ainsi de la religion, des légendes, des cultures ou encore tout simplement des représentations

constellation dionysiaque. Dionysos est le type de la divinité possédée par un au-delà de ce monde terre à terre. Il est bien un initié par le délire mystique, il est linventeur de la vigne et de livresse quelle procure. Initié en Phrygie aux mystères de Cybèle, cest lui, adolescent Iacchos qui guide en dansant les processions des initiés dÉleusis. Constamment dans sa légende revient la folie, soit quil la donne pour punir: telle celle qui sempare de Lycurgue ce roi de Thrace qui tenta de le capturer, à

souvenir de ces époques nues, Dont Phœbus se plaisait à dorer les statues. Alors l’homme et la femme en leur agilité Jouissaient sans mensonge et sans anxiété, Et, le ciel amoureux leur caressant l’échine, Exerçaient la santé de leur noble machine. Cybèle alors, fertile en produits généreux, Ne trouvait point ses fils un poids trop onéreux, Mais, louve au cœur gonflé de tendresses communes, Abreuvait l’univers à ses tétines brunes. L’homme, élégant, robuste et fort, avait le droit D’être fier

souvenir de ces époques nues, Dont Phœbus se plaisait à dorer les statues. Alors l’homme et la femme en leur agilité Jouissaient sans mensonge et sans anxiété, Et, le ciel amoureux leur caressant l’échine, Exerçaient la santé de leur noble machine. Cybèle alors, fertile en produits généreux, Ne trouvait point ses fils un poids trop onéreux, Mais, louve au cœur gonflé de tendresses communes, Abreuvait l’univers à ses tétines brunes. L’homme, élégant, robuste et fort, avait le droit D’être fier des beautés

souvenir de ces époques nues, Dont Phœbus se plaisait à dorer les statues. Alors l’homme et la femme en leur agilité Jouissaient sans mensonge et sans anxiété, Et, le ciel amoureux leur caressant l’échine, Exerçaient la santé de leur noble machine. Cybèle alors, fertile en produits généreux, Ne trouvait point ses fils un poids trop onéreux, Mais, louve au cœur gonflé de tendresses communes, Abreuvait l’univers à ses tétines brunes. L’homme, élégant, robuste et fort, avait le droit D’être fier des beautés

souvenir de ces époques nues, Dont Phœbus se plaisait à dorer les statues. Alors l’homme et la femme en leur agilité Jouissaient sans mensonge et sans anxiété, Et, le ciel amoureux leur caressant l’échine, Exerçaient la santé de leur noble machine. Cybèle alors, fertile en produits généreux, Ne trouvait point ses fils un poids trop onéreux, Mais, louve au cœur gonflé de tendresses communes, Abreuvait l’univers à ses tétines brunes. L’homme, élégant, robuste et fort, avait le droit D’être fier des beautés

s’est arrêtée : « La voici. » J’ai regardé. Au centre d’une place autour de laquelle circulaient les voitures, se dressait une fontaine et, au milieu du bassin, une statue qui représentait une femme dans un char tiré par des lions. « La place Cybèle », ai-je remarqué, voulant montrer que je connaissais Madrid. J’avais déjà vu ce monument sur des dizaines de cartes postales. Mais elle ne m’écoutait pas. Elle était au beau milieu de la chaussée, en train de zigzaguer entre les voitures. «

Italie, sur le Rhin et le haut Danube[17]. Les échanges ne se limitent pas aux biens matériels : à côté des cultes populaires du nombreux panthéon gaulois, apparaissent dans les villes d’autres religions d’origine orientale : culte de Mithra, de Cybèle, de Jésus, attesté à partir de 177 (cf. les Martyrs de Lyon). Ce dernier culte deviendra prépondérant dans les milieux urbains à partir du IVe siècle. Le IIIe siècle voit se succéder les crises et les guerres civiles sur le sol gaulois. À partir