Céline Voyage Au Bout De La Nuit Bardamu

médiocre à travers le réalisme de Zola.     Lorsqu’elle est poussée à son paroxysme, la médiocrité révèle chez Céline l’absurdité de l’existence. Dans Voyage au bout de la nuit, Ferdinand Bardamu que rien ne prépare à devenir un héros est précipité dans les bassesses humaines, et avance de déception en déception du fait du destin qu’il est amené à vivre. Aux brillantes qualités du héros grec, Céline répond par la vilenie de son antihéros. Sachant que son roman est en partie autobiographique, son ouvrage

Le premier texte qui nous est proposé correspond à un extrait du célèbre roman de Louis-Ferdinand CÉLINE, qui s’intitule Voyage au bout de la nuit , paru en 1932 (période du surréalisme). Nous nous trouvons au début du récit (extrait de la 24ème page sur 625). Dans l’ouvrage, le personnage principal est Ferdinand Bardamu, il s’agit du double littéraire de CÉLINE, qui raconte ses expériences (notamment celle de la Grande Guerre) à la première personne du singulier. À

point, celui de faire tout le mal possible. Le merveilleux de cette entreprise infernale, c'est que chaque chef des meurtriers fait bénir ses drapeaux et invoque Dieu solennellement avant d'aller exterminer son prochain. Texte C. CELINE, Voyage au bout de la nuit (1932) La torture du régiment continuait alors sous la forme nocturne, à tâtons dans les ruelles bossues du village sans lumière et sans visage, à plier sous des sacs plus lourds que des hommes, d’une grange inconnue vers l’autre

antihéros, la question de la société, la question de l’écriture Autres lectures : Lancelot ou le chevalier à la charrette de Chrétien de Troyes ; extrait de Tristan et Yseult, « le combat contre Morholt » ; extrait du Voyage au bout de la nuit, Céline, confrontation de Bardamu à la guerre « serais-je donc le seul lâche sur la terre ? » ; corpus de textes concentrationnaires Autres travaux et activités personnelles : Spectacle Le partage : que faire des désastres ? SÉQUENCE N° 5 : étude d’un

mythiques. Ou encore, dans Voyage au bout de la nuit de Céline, le réalisme du cadre et du personnage principal de Bardamu sont saisissant. Soldat participant à la Grande Guerre, Bardamu s’évertue à nous décrire avec précision les lieux, les mentalités et l’horreur de la guerre. Du capitaine de chevalerie cruel aux hommes qui tentent de survivre, tout est fait pour et décrit pour être le plus proche possible de la réalité, et pouvoir rendre compte de l’horreur de la guerre. Bardamu nous décrit même son

demander pourquoi telle chose inconnue a tel effet sur ce monde. Un roman qui fait rêver grâce à un personnage extraordinaire permet de réfléchir au monde qui nous entoure parce qu’on est mis face à une réalité différente. 2 – Un personnage qui fait voyager Nous étudierons l’exemple du texte A du corpus : Sido, de Colette. Le cadre posé par les phrases d’introduction fait penser que le personnage ne sera pas extraordinaire. Pourtant, la mère devient une magicienne à travers le souvenir de la narratrice

à d'autres époques, jusqu'à nos jours.) Thème d’étude : la guerre Corpus 1 – Œuvre intégrale : Zola, L’Attaque du moulin, 1880, nouvelle extraite du recueil des Soirées de Médan. 2 – Groupement de textes : L-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932 (voir texte en annexe 1) Jacques Tardi, C’était la guerre des tranchées, 1993 Alexis Jenny, L’Art français de la guerre, 2011 (voir texte en annexe 2) Lecture cursive : Philippe Claudel, La Petite fille de M.Linh, 2005

Dartagnan - D'aventures : Robinson Crusoë, Premier de Cordée, la mort suspendue - Ordinaires : le Pianiste, sans famille 2ème partie Les héros médiocres, Bel Ami qui échouent : , - dans leur quête : Julien Sorel, Candide, Voyage au bout de la nuit, A la recherche du temps perdu - dès le départ : l'étranger, le joueur d'échecs 3ème partie Les personnages qui échouent mais qui sont porteurs de valeurs héroïques : - courage, amour et persévérances : Tristan et Iseult

avoir compris qu'il n'atteindrait jamais son idéal. Jeanne, dans Une Vie, de Maupassant, est littéralement écrasée par la société. Enfin, Bardamu dans Voyage au bout de la Nuit de Louis-Celine Ferdinand qui refuse d'aller à la guerre. Rien que son nom Bardamu, qui signifie littéralement « qui se meut avec son barda, son fardeau » contribue à sa médiocrité. Céline crée ici le personnage de l’anti-héros, double négatif du héros de roman, avec lequel il n’a en commun que d’être le personnage principal

Jean Gros.L’art et la littérature de « guerre » peuvent aussi être utilisés pour montrer le « bon côté » de la guerre en mettant en avant des héros ou des actes héroïques comme dans le roman de Louis-Ferdinand Céline, « Voyage au bout de la nuit » qui nous parle d’un jeune homme Ferdinand Bardamu qui doit faire preuve de courage pendant la première guerre mondiale. Certaines œuvres permettent aussi de montrer qu’en effet l’Homme est capable du pire mais aussi du bon, en mettant en avant des histoires