Dans Quel Mesure Meursault Est Il

d’avril à février 194., l’apparition, la progression puis la régression de la peste. A travers ses observations et les soins qu’il apporte aux malades, jour après jour, c’est la réalité de la maladie qui est montrée. Les symptômes, la lutte, les mesures de précaution (gestes, isolement et quarantaine, usage du sérum, etc.) sont longuement détaillés de façon réaliste, voire crue. Les statistiques, régulièrement mentionnés, confirment l’extension puis le repli de l’épidémie. Cf. Partie 3 « Certains

théoriquement dans Le mythe de Sisyphe. Dans L’étranger, Meursault est un effet un personnage qui semble dépourvu de sentiments et d’actions, qui effectue tout machinalement, et c’est de ce fait qu’il est « étranger » à lui-même, et donc comme étranger au monde qui l’entoure. Ceci est d’ailleurs amplifié par le choix d’une écriture neutre, blanche, et éminemment descriptive, comme si elle était elle-même étrangère au personnage qu’elle décrit. Meursault  est également incapable de donner une raison au meurtre

venir qu’ils s’expliquent ces changements, car c’est une nécessité impérieuse pour l’homme de faire le point dans un monde toujours variant, de comprendre la loi de cette variation : au moins s’il veut demeurer l’être humain dont il a, au fur et à mesure que sa condition se complique, une idée toujours plus haute et plus complexe.14 Dans La Mise à mort, en 1965, Aragon mêle étrangement autobiographie et roman, dans un processus de dépersonnalisation qui mène ses personnages jusqu’à la folie et

Sujet : Dans quelle mesure peut-on dire que Manon Lescaut est une tragédie qui, outre la crainte et la pitié, suscite le plaisir du lecteur ? Le XVIIIème siècle est placé sous le signe du plaisir et des frivolités. Après le règne de Louis XIV, le peuple est à la quête du bonheur et de la liberté. C’est dans ce contexte que le plaisir prend une place importante dans la littérature. Un écrivain se doit alors de rendre ses œuvres divertissantes pour le public et cela amène alors à la réadaptation

passifs, sans projet, comme une huître, une vache, un escargot, n’attendant rien du lendemain, comme un vieillard un enfant. C’est la disparition de son humanité Les phrases sont courtes, principalement dans le début de l’extrait. Au fur et à mesure, les phrases deviennent longues donnant de l’amplitude au sentiment d’apathie, au vide. Cet extrait sonne un peu comme une chanson, il est rythmé, comme un rondo avec l’image de la goutte d’eau perlant au robinet d’un poste d’eau d’un palier revenant

pluralité des voix qui se font entendre dans le discours littéraire : le discours rapporté est un cadre de polyphonie. On distingue la voix du narrateur et celle du personnage qu’il fait parler. L’ironie est aussi un cadre de polyphonie, dans la mesure où elle consiste à faire comprendre à un interlocuteur qu’on dit le contraire de ce qu’on pense. Elle combine nécessairement deux voix dans un même sujet parlant : celle dont celui qui énonce le propos (l’énonciateur) et celle de celui qui refuse

semble qu’un autre est en moi, s’exprime en moi, et me fait agir malgré moi, cet autre que Freud a désigné par le terme d’inconscient puis de « ça ». La Formule de Rimbaud « Je est un Autre » serait alors vérifiée. (Annonce du plan) Dans quelle mesure dès lors puis-je donc avoir accès à mon « je » (moi) à ma personne réelle ? Devrais-je reconnaître que je ne me connais pas entièrement et même que je ne suis pas entièrement maître de mes actes ? En ce cas, ne serait-ce pas finalement renoncer à

Martinigol est née en 1949 au cœur des grands vignobles bourguignons à Meursault . Maman de deux enfants, elle est aussi enseignante et fan de science-fiction depuis l’âge de onze ans. Elle a fait des étude littéraire à la faculté de Dijon où elle a obtenu un diplôme d’études approfondies sur les littératures d’anticipation . Auteur de dossier pédagogiques et de nouvelles ; elle devient romancière pour ses élèves .Au fur et à mesure des livres écrits, elle se lance sur le thème de l’écologie en respectant

personnages. Quel que soit l’auteur, les personnages occupent une place centrale dans le roman. L’intrigue est basée sur leurs agissements. Le choix des personnages, de leur rôle, de leurs caractéristiques physiques et morales, est très important dans la mesure où ce sont les personnages qui font avancer l’histoire. Caractériser ses personnages c’est les faire vivre. Charles Dickens, par exemple, dans ses romans a « creusé » le caractère de ses personnages ce qui permet au lecteur de mieux se les représenter

spectateur avec lui. L’Étranger (1940) d'Albert Camus est considérée comme « le roman de l'absurde » dont la notion est expliquée dans l'essai du même auteur Le Mythe de Sisyphe. Adapté au théâtre en 2012, Joël Lagarde, metteur en scène, présente un Meursault seul, face à lui-même et à sa mort imminente. En effet, désabusé et dénudé de tout sentiment de tristesse quand il apprend que sa « maman est morte », le personnage est condamné à mort pour le meurtre, sans raison, d'un arabe, et trouve une signification