Danse avec les loups

midi, sans souci du réveil, Dormir, la tête à l'ombre et les pieds au soleil ! Adieu donc. - De nous deux Dieu sait quel est le juste. Avec les gens de cour, vos pareils, don Salluste, Je vous laisse, et je reste avec mes chenapans. Je vis avec les loups, non avec les serpents. DON SALLUSTE Un instant... DON CÉSAR Tenez, maître, abrégeons la visite. Si c'est pour m'envoyer en prison, faites vite. DON SALLUSTE Allons, je vous croyais, César, plus endurci. L'épreuve vous est bonne et vous a réussi ;

............................................. 128 Des sages illustres................................................................... 133 Le chant de la nuit ...................................................................137 Le chant de la danse ............................................................... 140 Le chant du tombeau .............................................................. 143 De la victoire sur soi-même .................................................... 148 Des hommes

maintenant véritablement affolés, et Johann eut toutes les difficultés du –8– monde à les apaiser. Il se retourna vers moi, et me dit, la voix tremblante : – On croirait entendre un loup, et pourtant il n’y a plus de loups ici. – Ah non ? Et il y a longtemps que les loups n’approchent plus de la ville ? – Très, très longtemps, du moins au printemps et en été ; mais on les a revus parfois… avec la neige. Il caressait ses chevaux, essayant toujours de les calmer, lorsque le soleil fut caché par

bienheureuses 123 Des miséricordieux 127 Des prêtres 132 Des vertueux 136 De la canaille 141 Des tarentules 145 Des sages illustres 150 Le chant de la nuit 155 Le chant de la danse 159 Le chant du tombeau 163 De la victoire sur soi-même 168 Des hommes sublimes 173 Du pays de la civilisation 177 De l’immaculée connaissance 181 Des savants 186 Des poètes 190

........................................... 145 Des sages illustres.................................................................... 150 Le chant de la nuit ....................................................................155 Le chant de la danse ................................................................ 159 Le chant du tombeau............................................................... 163 De la victoire sur soi-même..................................................... 168 Des hommes

science des signes LlX Puissance des signes LX Signes ambigus LXI Les yeux fermés LXII Savoir écouter LXIII L'ivresse LXIV Le spectateur LXV Le spectateur du spectateur LXVI Le théâtre LXVII Le comédien LXVIII Danses LXIX Poésie, musique et danse LXX Costumes LXXI Chapeau breton LXXII La mode LXXIII Rites LXXIV La ronde LXXV Des lunettes LXXVI Frivolité LXXVII Conversations LXXVIII Dogmes LXXIX Croyance LXXX La preuve LXXXI Le doute LXXXII Spinoza Alain (Émile Chartier) (1868-1951)

sans doute parce qu’il s’imagine lui-même vivant au milieu des nuages dans une harmonie universelle. Une nouvelle vie, dernière étape de sa métamorphose, semble possible. Il ne peut rester éternellement allongé près de Vendredi, occupé à admirer la danse du grand oiseau. D’ailleurs, le charme se rompt de lui-même : au cours de la deuxième nuit, Andoar se pose dans un champ de magnolias. « L’initiateur irresponsable » ne comprenant pas ce qu’il en est exactement, tente de le remettre au vent ; en vain

science des signes LlX Puissance des signes LX Signes ambigus LXI Les yeux fermés LXII Savoir écouter LXIII L'ivresse LXIV Le spectateur LXV Le spectateur du spectateur LXVI Le théâtre LXVII Le comédien LXVIII Danses LXIX Poésie, musique et danse LXX Costumes LXXI Chapeau breton LXXII La mode LXXIII Rites LXXIV La ronde LXXV Des lunettes LXXVI Frivolité LXXVII Conversations LXXVIII Dogmes LXXIX Croyance LXXX La preuve LXXXI Le doute LXXXII Spinoza Alain (Émile Chartier) (1868-1951)

plus écrivain qu'anthropologue —, lors de sa rencontre en Afrique avec Louis Leakey, grand découvreur de crânes d'anthropopithèques. Il lui avait demandé comment traduire certaines gravures rupestres; et le savant, faute d'un langage approprié, avait dansé devant lui son interprétation. Ainsi Lewis avait-il pressenti la richesse comique que pouvait receler la vie de ces êtres hybrides, s'efforçant de passer de l'espèce, encore stupide, de l'Homo erectus à celle, encore muette, de /Homo faber, puis à

plus écrivain qu'anthropologue —, lors de sa rencontre en Afrique avec Louis Leakey, grand découvreur de crânes d'anthropopithèques. Il lui avait demandé comment traduire certaines gravures rupestres; et le savant, faute d'un langage approprié, avait dansé devant lui son interprétation. Ainsi Lewis avait-il pressenti la richesse comique que pouvait receler la vie de ces êtres hybrides, s'efforçant de passer de l'espèce, encore stupide, de l'Homo erectus à celle, encore muette, de /Homo faber, puis à