Décadentisme

réalité de leur temps. Rien n'échappe à l’oeil de l'artiste qui, en représentant tout le réel, expose les scènes de la vie quotidienne, les ridicules et les travers de la société bourgeoise. exemples : Les Châtiments de Victor Hugo Le décadentisme Courant d'idées, qui naît à la fin du XIXe siècle, le mouvement décadent traduit une crise de confiance parfois désespérée. Il exprime surtout la volonté d'essayer d'autres voies que celle du réalisme, cherchant à stimuler la sensibilité et

Oscar Wilde Romancier, poète, dramaturge, nouvelliste et essayiste irlandais Né en 1854 à Dublin Décédé en 1900 à Paris Oscar Wilde est certainement l’auteur le plus représentatif de la fin de siècle dans la sphère anglophone. Partisan du décadentisme et de l’esthétisme, il n’admet pas que quoi que ce soit interfère avec l’art et la beauté. Ses manières de dandy exubérant et son anticonformisme choquent, et les réactions à son encontre peuvent être très virulentes. En 1895, il est condamné

nécessairement avec les attentes des lecteurs, posant ainsi la question des avant-gardes qui apparaissent à chaque génération ou presque depuis 1830 et que reflètent les mouvements littéraires qui se sont succédé comme le romantisme, le naturalisme, le décadentisme, le dadaïsme... Le découpage en périodes historiques ou en aires linguistiques fait aussi débat et se conjugue avec d'autres éclairages : distinction des auteurs selon le sexe (littérature féminine), l'orientation sexuelle (littérature « gay »)

Nature et fonction de la poésie Naissance de la poésie symboliste Baudelaire, au départ très influencé par le romantisme et le Parnasse, s’en éloigne progressivement pour devenir l’initiateur de l’école symboliste et de ses avatars comme le décadentisme. Baudelaire, « prince des poètes », est celui qui fait entrer la poésie dans l’ère moderne par son invention de voies nouvelles :en la rattachant à une conception néo-platonicienne de l’univers, où le monde réel n’est que le reflet d’une surréalité

Poèmes : • Messidor (1898) • L'ouragan (1901) 2) Contexte littéraire. Les courants littéraires de l’époque sont le naturalisme (ou le réalisme), qui consiste à retranscrire dans une histoire, des faits réels et/ou possibles, et le décadentisme, qui est un rejet du naturalisme dont le précurseur est souvent reconnu comme Charles Baudelaire. Émile Zola appartient au courant naturaliste. Ces romans comportent des personnages, des lieux et des événements ayant vraiment existés, la relation

nécessairement avec les attentes des lecteurs, posant ainsi la question des avant-gardes qui apparaissent à chaque génération ou presque depuis 1830 et que reflètent les mouvements littéraires qui se sont succédé comme le romantisme, le naturalisme, le décadentisme, le dadaïsme... Le découpage en périodes historiques ou en aires linguistiques fait aussi débat et se conjugue avec d'autres éclairages : distinction des auteurs selon le sexe (littérature féminine), l'orientation sexuelle (littérature « gay »)

provocant de l’œuvre a de quoi dérouter, si bien qu’elle semble pouvoir à chaque instant basculer dans la parodie ou la satire sans jamais vraiment y verser – À rebours reste donc inclassable. En tant que livre décadent dans son style, inaugurant le décadentisme et ayant la décadence pour sujet, À rebours est un métatexte. Ennui, Décadence et Impasse ● L’ennui, mot fréquemment utilisé dans le roman pour dénommer ce qui afflige des Esseintes, est un terme fréquent à la fin du XIXe siècle. Caractéristique

Nature et fonction de la poésie Naissance de la poésie symboliste Baudelaire, au départ très influencé par le romantisme et le Parnasse, s’en éloigne progressivement pour devenir l’initiateur de l’école symboliste et de ses avatars comme le décadentisme. Baudelaire, « prince des poètes », est celui qui fait entrer la poésie dans l’ère moderne par son invention de voies nouvelles : ▪ en la rattachant à une conception néo-platonicienne de l’univers, où le monde réel n’est que le reflet d’une

au naturalisme est plus nuancée que ça. Elle s’est formée à partir de refus, refus du matérialisme, refus du positivisme, refus de la société, refus de la norme. Quelques précurseurs : Baudelaire, qui est à la fois un maître du symbolisme et du décadentisme (parce qu’il y a une sorte de haine de la nature chez Baudelaire). Il constate la banque route de la nature, un mysticisme esthétique, et le spleen. Il y a aussi Flaubert de « Salambo », « La légende de Saint Julien ». Première apparition de la

Dieu, Paris, Les Belles Lettres, 1971. Jean Pépin, Mythe et allégorie - Les origines grecques et les contestations judéo-chrétiennes, Paris, Aubier, éditions Montaigne, 1958. Gérard Peylet, La littérature fin de siècle de 1884 à 1898 - Entre décadentisme et modernité, Paris, Vuibert, collection Thématique - Lettres, 1994. Gérard Peylet, Les Evasions manquées ou les illusions de l’artifice dans la littérature fin de siècle, Paris, Honoré Champion, 1986. Jean Pierrot, L’Imaginaire décadent (1880-1900)