Dégoût

(1832) D’HONORE DE BALZAC Depuis toujours, les auteurs insistent sur quelque chose de particulier dans leurs œuvres. Ils veulent notamment écrire de façons à nous faire ressentir des sentiments de haine, de compassion, de sympathie, de dégoût, de pitié… C’est ce dont il est question dans cet extrait du Colonel Chabert d’Honoré de Balzac. Situé à la fin de l’oeuvre au dernier chapitre six mois après avoir que Chabert ait tout abandonné, il décrit l’antichambre du Greffe, là ou se trouve

« assomme ». Dans ce passage, nous observons que Coupeau et Gervaise expriment une certaine réticence envers l’alcool. Pour Gervaise, cela s’explique par le fait qu’« elle avait failli mourir à cause de l’anisette » L18 et qu’ « elle est depuis ce jour dégouté par les liqueurs »L19. Elle ne boit plus d’alcool fort L30, « sa lui ferait du mal »L21 et « la boisson lui fait froid »L69. Son père était alcoolique. Les réticences de Coupeau s’expliquent par le fait que son père, qui était ouvrier zingueur, est

violence et des atrocités. En effet, le lecteur ressent des sentiments de tristesse et de dégout par rapport à la violence. Dans Guerre et Paix de Tolstoï, paru vers 1865, ces sentiments sont présents à la 3eme partie du 3eme livre, quand Pierre Bézoukhov, un des personnages principaux, décide d'aller assister à la bataille de Borodino en tant que spectateur. En regardant cette bataille, il ressent un dégout profond, une tristesse et une incompréhension que le lecteur ressent à son tour. Ces sentiments

dramatique et émotionnelle. ». Le programme « C’est du propre ! » remplit ces critères, dans le sens où le téléspectateur ressent simultanément de l’empathie, de la compassion et du dégoût envers le candidat. Empathie et compassion car le témoignage, le fond sonore et la mise en scène de la détresse toucheraient n’importe qui. Dégoût car, malgré tout cela, on s’attarde sur l’insalubrité du lieu. Au fil du programme, on est interpellé par les commentaires plutôt dénigrants de la voix off, qui fait des blagues

connaissent pas la guerre ainsi que la violence que subissent les soldats sur le front. Eux ont connu le conflit sur le front et savent de ce qu’il en est, voir la mort de leur camarade Kemmerich, va les conforter dans leur point de vue. Ils sont dégoutés du stage qu’ils avaient effectué en caserne afin d’être préparé pour le front à cause de la méthode utilisée par les supérieurs notamment Himmelstoss. Ils étaient devenus des « brutes » prêts pour la guerre. Un jour, en rentrant au campement après

donc s'en éloigner et s'élevant toujours plus haut Le lien avec le titre de la partie se retrouve donc un peu partout dans ces poèmes, le "spleen" est représenté par le bas monde, la mélancolie qu'il a d'être né parmi les humains et aussi le dégoût de sa mère envers lui comme on peut le voir dans Bénédiction et "L'idéal" se retrouve donc dans chacun de ces poèmes, il souhaite s'élever aux cieux et être supérieurs aux hommes Q3) Le vocabulaire de la souffrance : Ténébreux,orage,

donc la route. À Surinam, ils voient un esclave nègre horriblement mutilé par ordre de son maître blanc : «C'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe». Lorsqu'un patron hollandais vole à Candide la majeure partie de sa fortune, celui-ci, dégoûté de la méchanceté humaine, décide d'emmener avec lui l'homme le plus malheureux de la province. Parmi de nombreux prétendants, il choisit le philosophe Martin, dont le pessimisme est aux antipodes des dires de Pangloss. À trois, ils prennent la mer

droite montre le triomphe de la fraternité et de la solidarité entre les soldats. Les raisons de tenir sont la fidélité aux « copains » et la protection des siens. Otto Dix est un peintre engagé. Il dénonce l’horreur de la guerre. Il veut dégouter le public de la guerre. Il représente les soldats allemands comme des victimes, des martyrs et pas comme des héros. Cette vision critique de la guerre sera inacceptable pour les nazis qui classeront ses œuvres dans « l’art dégénéré », elles

Tristesse J'ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaieté;  J'ai perdu jusqu'à la fierté  Qui faisait croire à mon génie. Quand j'ai connu la Vérité,  J'ai cru que c'était une amie;  Quand je l'ai comprise et sentie,  J'en étais déjà dégoûté. Et pourtant elle est éternelle,  Et ceux qui se sont passés d'elle  Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.  Le seul bien qui me reste au monde  Est d'avoir quelquefois pleuré. Musset Le symbolisme Il s’agit d’un mouvement

partager, sinon le dégoût, au moins l'indifférence des femmes. Les précisions connotées péjorativement, présentent le panier de pêche comme un "ventre" par une personnification évidente, d'où émanent des odeurs désagréables. Le travail du détails donne à ce passage une dimension naturaliste par le souci d'objectivité du narrateur. Mais, on peut également déceler une dimension symbolique dans le point de vue partagé du narrateur et de Mme. Roland à l'égard du panier de poissons. Le dégoût ou l'indifférence