Derrière l'amour

« marivauder », qui signifie échanger des propos galants et d'une grande finesse, afin de séduire quelqu'un. Parmi ses pièces les plus marquantes, on peut citer : - La Surprise de l'amour (1722) - La Double Inconstance (1723) - L'Île des esclaves (1725) - La Seconde Surprise de l'amour (1727) - Le Jeu de l'amour et du hasard (1730) - Les Fausses Confidences (1737) L’œuvre s'intitule «La fausse suivante» De Marivaux d'édition Livre de Poche. L’œuvre comporte 3 actes avec 28 scènes au total

Silvia. Nous les retrouvons sur scène en compagnie de Flaminia. En effet, Silvia a été enlevée par un Prince qui s'est épris d'amour pour elle. Cependant elle est déjà l'amante d'Arlequin. Ainsi, Flaminia, confidente du Prince s'engage à détruire leur l'amour. Elle conseille au Prince de se faire passer pour un officier du palais et de séduire Silvia. Quand à Flaminia, elle fait tout pour séduire Arlequin et s’arrange également pour gagner la confiance des deux amants. Ainsi, nous nous poserons la problématique

travestissement, privilégie l'amour comme ressort de la comédie. On peut voir en Marivaux un utopiste, qui utilise le théâtre comme un lieu d'expérimentation sociale (l'Ile des Esclaves, 1725, où maîtres et serviteurs échangent leurs rôles, La Colonie, où les femmes veulent établir une république). Il existe aussi un Marivaux romanesque, qui emprunte à la vogue des romans tragiques et des aventures de nobles déguisés: Le Prince travesti (1724), le Triomphe de l'amour (1732). Marivaux est surtout

Après avoir commis une tragédie d’Annibal, il travailla pour la Comédie italienne où il donna d’abord des pièces satiriques. Sou vrai début date d’Arlequin poli par l’amour (1720), suivi bientôt de ses chefs-d’œuvre : la Surprise de l’amour (1722), la Double Inconstance (1723), la seconde Surprise de l’amour (1727), le Jeu de l’amour et du hasard (1730), le Legs (1736), les Fausses Confidences (1737), l’Épreuve (1740). Son premier texte est une comédie d’intrigue en un acte et en vers le Père prudent

LE JEU DE L’AMOUR ET DU HASARD Une comédie en trois actes de Marivaux, adaptée en bande dessinée. Scénario, dessin et couleur Florent Humbert Collection Ex-Libris - Éditions Delcourt, disponible en février 2009 LE JEU DE L’AMOUR ET DU HASARD de MARIVAUX 24 SARD.indd 24 18/12/08 12:52:23 Quelques repères… 1 - Les dates et la genèse de l’œuvre Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux (Paris : 1688 – Paris : 1763) écrit Le Jeu de l’amour et du hasard en 1729. La pièce est jouée pour la première

littérature et l'art en général ont un rôle à jouer dans la dénonciation des horeurs de notre temps ? Dans un premier temps, nous verrons que le pouvoir l'esthétique opère un grande influence sur nous. Dans un second temps nous montrerons que derrière une oeuvre se cache une certaine part de morale. Et enfin, nous chercherons jusqu'où l'art et la littérature peuvent dénoncer. Dans une première partie, nous allons aborder l'aspect esthétique d'une oeuvre quelle soit littéraire, peinture

 Le jeu de l’amour et du hasard, 1730 – Marivaux Objet d’étude : le texte théâtral et sa représentation Biographie : Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux est un dramaturge et écrivain français, c est le fils du directeur de la Monnaie de Riom. Il abandonne ses études de droit pour une carrière littéraire. Il écrit des articles de journaux, des textes satiriques, des comédies et des romans qui lui apportent succès et reconnaissance et lui permettent d’entretenir sa famille après la banqueroute

aux textes du corpus, les différentes techniques théâtrales utilisées, les traits de caractères des personnages , et enfin le rôle de miroir critique de la société que Molière, Marivaux et Genet donne à leurs oeuvres. Toutefois, nous verrons que derrière le divertissement, se révèle une volonté de s'instruire, d'où une fonction morale et initiatique de ces pièces théâtrales. Nombreux sont les éléments qui tendent à montrer que les raisons qui nous poussent à aller au théâtre sont celles du divertissement

O.I. Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard De « Si tu savais Lisette […] et tu ne te lèves point » (p. 55-57) Extrait 2 : un duo amoureux entre Silvia et Dorante Acte II, scène 9 DORANTE. – Si tu savais, Lisette, l'état où je me trouve... SILVIA. – Oh, il n'est pas si curieux à savoir que le mien, je t'en assure. DORANTE. – Que peux-tu me reprocher ? je ne me propose pas de te rendre sensible. SILVIA, à part. – Il ne faudrait pas s'y fier. DORANTE. – Et que pourrais-je espérer

noblesse de province. Il a préféré fréquenter les bancs de l’Université de droit plutôt que ceux des salons mondains. En effet, il ne supportait pas les masques derrière lesquels se dissimulait la société de l’époque en particulier les femmes ; ceci se ressent beaucoup dans son écriture, que ce soit dans L'Île des Esclaves, dans Le Jeu de l’Amour et du hasard ou encore dans Les Fausses Confidences. Dans la scène III, Trivelin dit à Cléanthis et Euphrosine qu’elles sont d’" un sexe naturellement faible