Des Cannibales De La Barbarie Montaigne

parvenir grâce à leurs écrits, on peut comprendre l’utilité du voyage. Montaigne n’a lui-même pas voyagé, mais, on retrouve dans son livre L’Essais « Des cannibales » une évolution sur sa conception de l’autre. Il refuse donc d’établir une hiérarchie entre européens et indiens. « Or je trouve, pour revenir à mon propos, qu’il n’y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu’on m’en a rapporté : sinon que chacun appelle barbarie, ce qui n’est pas de son usage ».

centre du système solaire. C’est donc se sentir le dépositaire de valeurs qui transcendent notre propre culture. La notion même d’universel serait donc elle-même ethnocentrée. Un ethnocentriste nie la diversité des cultures. C’est ce que Montaigne désigne par la barbarie dans les Essais: «Chacun appelle barbare ce qui n’est pas de son usage». C’est ce qui justifierait l’attitude de l’Europe depuis les grandes découvertes jusqu’à la décolonisation voire même encore maintenant puisqu’il justifierait le

n?étant pas humaine. Or ne pas respecter l?humanité en l?autre, c?est justement cela la barbarie. Donc il ne peut pas y avoir de culture s?il n?y a pas d?acceptation de la diversité des cultures. Le colonialisme, qui refusait d?accepter que les sociétés qu?il colonisait avaient une culture, c'est-à-dire un ensemble de valeurs et de savoir-faire qui les caractérisaient en propre, était donc une forme de barbarie, même s?il disait vouloir faire progresser les populations soumises. III. Accepter la diversité

Ethnocentrisme Les choses se corsent quand on projette sur des peuples et des individus réels ce fantasme qui hante la culture. Plus un peuple est attaché à ses propres formes, aux dépens de l'esprit, plus il est tenté de rejeter les autres formes dans la barbarie ou la nature. Claude Lévi-Strauss rappelle que l'attitude la plus ancienne et la plus spontanée consiste à « répudier purement et simplement les formes culturelles » qui sont les plus éloignées des nôtres. Sans crainte de la contradiction, nous parlerons

Présentation PowerPointXVI, XVII et XVIII siècles Contexte historique :A partir du XVe siècle, de nombreux changements bouleversent l’Europe1450 : Gutenberg invente l’imprimerie améliorant ainsi la diffusion des connaissances1492 : Christophe Colomb découvre l’Amérique 1520 : Magellan effectue le 1er tour du monde ce qui permet de prendre conscience de nouveaux peuplesCopernic défend la théorie de l’héliocentrisme (la Terre tourne autour du soleil) et apporte ainsi de nouvelles croyancesRenaissance

construire une vie en société. Il s’agit pour lui de se rendre un peu plus indépendant. Le contraire de la civilisation est définie comme la barbarie. Thèse Le mot civilisation est synonyme de progrès, il signifie l'ensemble des caractères communs aux sociétés les plus évoluées. La civilisation représente la culture. Elle est opposée à la nature, la barbarie. Quand on dit d'une personne qu'elle est civilisée, on pense à quelqu'un de poli, de cultivé, doté d'un langage ; plus précisément quelqu'un

Michel de Montaigne sont fait sur divers sujets sans ordres ni laisons et le corps de leur discours a encore un plus grand mélange…l’auteur y entremêle des pensées rares et hardies qui sont toutes de lui, lesquelles ne tendent qu’à faire connaître à l’homme sa faiblesse et sa vanité, et à le porter à la recherche de la vertu et de la félicité par des voies légitimes ». En quoi ce jugement de Charles Saurel vous paraît il pertinent au vue de votre lecture du Livre I de Michel de Montaigne ? Les

tout ce qui touche et définit l’homme (son anatomie, son rapport à Dieu, son éducation et la politique) = anthropocentrisme qui consiste à placer l’homme au centre de tout, au sommet de la hiérarchie des espèces. L’anthropocentrisme (refusé par Montaigne, nuancé par Voltaire, Darwin, ok pour Descartes qui considérait les animaux comme des machines) est le principe de l’humanisme (mouvement culturel) 3. Hérodote, historien grec, réfléchit sur l’Autre Ses ouvrages ont été redécouverts pendant la

réfléchir le lecteur grâce à l'argumentation directe : - Les livres de voyage expriment le rapport entre soi et l'autre. "Les Essais" de Montaigne, dans le chapitre "Des cannibales", l'auteur critique l'ethnocentrisme et les pratiques des sociétés occidentales. Dans "Tristes Tropiques", Levi-Strauss montre que ce que les sociétés occidentales appellent barbarie est bien plus de leur côté que de celui des "barbares". - La critiques est explicite et le lecteur ne risque pas de se méprendre sur le

histoire littéraire et culturelle Perspective(s) complémentaire(s) : étude des genres et des registres   Lectures analytiques : ▪ Groupement de textes RABELAIS, Gargantua, 1534 p.16 DU BELLAY, Les Antiquités de Rome, 1558 p. 27 MONTAIGNE, Essais, « De l’expérience », 1588 p. 28 CERVANTES, Don Quichotte, 1605-1615 p.31 VAUQUELIN DES Y., Recueil de vers, 1606 p. 34 Lectures cursives, documents et textes complémentaires : Jan Van Eyck, Giovanni Arnolfini et son épouse