Des Cannibales De Montaigne Relativisme Culturel

normes et de valeurs qui vont conduire les individus à s’identifier à une communauté, à se déterminer un statut social et à devenir des être moralement autonomes. Ceci conduit alors à l’élaboration d’une histoire, d’une mémoire et d’un héritage culturel commun qui permettront à l’homme de se détacher du sauvage. Il est aussi nécessaire d’ajouter que la vie en communauté permet de se construire par rapport à autrui et de se doter de modèles, ce qui est essentiel pour le bon développement psychique

tolérance B. Le champ de la problématique de la tolérance 2. Les grandes œuvres de la philosophie de la tolérance A. Les traités philosophiques sur la tolérance (Bayle, Locke, Voltaire) B. Quelques œuvres philosophiques traitant de la tolérance (Montaigne, Montesquieu, Herder, Rousseau) 3. Les philosophies de l’altérité A. Les courants « exotiques » (Chateaubriand, Loti) B. Les courants ethnologiques (Ségalen, Lévi-Strauss, Clastres) 4. Les philosophies contemporaines de la tolérance A. Les multiculturalismes

lors lui-même à quelques contrées exotiques ─ les mœurs, les conditions et la vie de la société française du XVIIIe siècle. Le « regard étranger », dont Montesquieu donne ici un des premiers exemples éloquents, contribue ainsi à alimenter ce relativisme culturel qu'on devait voir ensuite illustré chez d'autres auteurs du XVIIIe siècle. Mais ce roman par lettres vaut aussi en lui-même, en outre par sa peinture des contradictions déchirant le personnage central d'Usbek : partagé entre ses idées modernistes

s’approprier un maximum de richesses. Le vieillard dénonce en fin de compte l’ethnocentrisme de la civilisation européenne, et se pose de savoir pourquoi un tel modèle sociétal serait la référence à adopter alors qu’une attitude prônant un relativisme culturel serait plus approprié. Pour finir, la pratique de la transmission des biens par l’héritage est incompréhensible pour les peuples indigènes : « cet homme tant riche, […] ne meurt-il point ?» (l.18). Le narrateur introduit la notion

atilf.fr/ Séquence 1 – FR10 3 © Cned – Académie en ligne Ce bouleversement, c’est ce que l’on a coutume de considérer comme le début des temps modernes : pour les historiens, l’époque moderne commence à la Renaissance ; le mouvement culturel qui s’épanouit alors, l’humanisme, jette les bases de cette modernité – et si l’on écoute les débats actuels, à la radio, dans les journaux, ou à la télévision, l’on entend souvent les hommes politiques et les intellectuels se réclamer de cet humanisme

atilf.fr/ Séquence 1 – FR10 3 © Cned – Académie en ligne Ce bouleversement, c’est ce que l’on a coutume de considérer comme le début des temps modernes : pour les historiens, l’époque moderne commence à la Renaissance  ; le mouvement culturel qui s’épanouit alors, l’humanisme, jette les bases de cette modernité – et si l’on écoute les débats actuels, à la radio, dans les journaux, ou à la télévision, l’on entend souvent les hommes politiques et les intellectuels se réclamer de cet

poétique fixe née en Italie au tout début de la Renaissance, c’est-à-dire à la fin du XVème siècle, et composée de deux quatrains et deux tercets) mélancolique (la mélancolie était à la mode au XVIème siècle). L’Humanisme : L'Humanisme est un mouvement culturel qui va placer l'Homme au centre de son étude. Les auteurs redécouvrent les philosophies antiques et s'en inspirent pour leur propre pensée. Beaucoup vont réfléchir à l'idée d'éducation et mettront en avant l'importance de l'apprentissage des langues

absolue/hétérogénéité réelle/transcendance de l’homme. C. La bifurcation : origine naturelle, mais sortie de la nature. L’évolution biologique a fourni aux hommes les moyens naturels de se dénaturer pour entrer dans un autre dimension de la vie ( existence culturelle, consciente, intentionnelle, morale) dont le caractère fondamental est d’être un réseau de significations. Mais cette sortie de la nature est-elle complète ? Tomber dans le culturalisme. L’homme est-il dénaturé ? D. L’homme indéfinissable et

pensée de derrière » (voir cette notion) qui solidarise en quelque sorte le chrétien parfait avec le peuple font de Pascal un penseur altruiste. Amour propre : Pour Pascal, « le moi est haïssable », c’est ce qui justifie sa distance à l’égard de Montaigne qui avait donné à l’expression de ses idées philosophiques une forme autobiographique. Toutefois, Pascal reconnait qu’il est nécessaire de bien se connaitre soi-même pour régler sa vie et ses actions ; mais il s’en prend principalement à l’amour

sont mutuellement indénombrable. C'est à dire que chacun à sa propre culture, et que l'on ne peut pas la | |soustraire à d'autres, la comparer ou la hiérarchisée. Il est donc impossible d'universaliser ses propres valeurs. La relativité culturelle | |permet alors de faire prendre conscience à chaque individu que les visions, affirmations sont relatives à leur contexte. Bien que les cultures | |soient incommensurables ce n'est pas pour autant qu'elles ne peuvent pas communiquer entre