Descartes Le Morceau De Cire

l'apparence, nous ne mettons pas en question l'apparence mais ce que l'on dit de l'apparence". Le jugement est donc plus trompeur que l'apparence en elle-même. L'exemple du morceau de cire que l'on fait chauffer, donné par Descartes, dans Méditation Métaphysique, nous permet d'illustrer cette idée. L'apparence du morceau de cire a totalement changé, pourtant, je suis toujours en présence de ce dernier. L'instabilité des apparences serait donc liée aux changement matériel. Cependant, nous pouvons toujours

dans lequel nous voyons à l'œuvre la méthode cartésienne. Cet abrégé se présente sous la forme d'un récit : Descartes raconte les premières méditations qu'il fit après son installation en Hollande, où il était allé chercher l'anonymat et la tranquillité : "Je ne sais si je dois vous entretenir des premières méditations que j'y ai faites », c’est-à-dire que j’ai faites en Hollande). Descartes, quoiqu'il ne fût pas épicurien, avait fait sienne cette maxime d’Epicure : bene vixit, qui bene latuit, c'est-à-dire

pensée. Le monde réel n'existe qu'à travers les idées et les états de conscience. Le monde et même l'être se réduisent donc aux représentations que nous en avons. Pour Platon (427-347 avant JC), le monde des Idées constitue la vraie réalité. Descartes (1596 1650) qui peut être considéré comme un idéaliste, considère que c'est l'esprit de l'homme qui est sa véritable nature et non son corps. Le principe de l'idéalisme absolu a été résumé par l'évêque et philosophe irlandais George Berkeley (1685-1753)

(monostique ) singularisent la pensée = universalisation des sentiments ( mille nuances fugitives (polystique) Wittgenstein : il y a de l’inexprimable qu’il faut taire Hegel : c’est dans les mots que nous pensons + ineffable =manque de vocabulaire Descartes : les bêtes ne pensent pas parce qu’elles ne parlent pas Saussure² : il n’y a pas d’idées préétablies , rien n’est distinct avant l’apparition de la langue Nietzche : pour atteindre la pensée la plus singulière il faudrait avoir recours à la poésie

de compréhension de la connaissance recherchée. Il lui manque des informations dont il doit apprendre à absorber et à comprendre les expériences. Descartes et sa thèse avec le morceau de cire permet de mieux comprendre la chose, il faut concevoir l'objet, quand la cire fond, elle change de forme, d'apparence, de sons mais il s'agit toujours de la même cire. Sans concevoir, l'expérience ne sert à rien dans ce cas là. Il existe aussi certaines connaissances qui restent inexpliqués, et dont les expériences

l’inconscient Le sujet humain Producteur de valeurs, il est la condition de possibilité de la morale, du droit, du politique. Il est défini par la pensée (Descartes). Il est inconnaissable (Pascal, Kant). Il est décentré (psychanalyse). Mais: il reste énigmatique. 1. La conscience : • « Je suis, j’existe » (Descartes) mais savoir que je suis ne me dit pas qui je suis (Kant). • L’ être humain se réalise comme sujet qd il devient conscience de soi. • Etre conscient de

certitude sensible, la conscience, qui se contente d'une appréhension immédiate et instantanée des objets, ne constitue pas une connaissance complète. Ainsi, dans l'exemple du morceau de cire, j'identifie la cire à l'ensemble des qualités sensibles par lesquelles elle apparaît instantanément à mes sens. Pourtant, en voyant la cire se transformer, je constate qu'elle peut m'apparaître différemment, avec d'autres qualités, et qu'elle ne se limite pas au savoir immédiat et instantané que j'avais d'elle

conscience de notre ignorance. Il faut rencontrer des obstacles et que la pensée s'arrête et dès lors elle va chercher à expliquer.problème=obstacle La contradiction peut aussi être dans l’opinion (jugements différents, conflits d’opinions→ descartes va mettre fin aux conflits d’opinions). MAis cette recherche est difficile comme l’illustre l’allégorie de la caverne= l’usage de la raison est difficile. Nietzsche remarque que le plaisir de la vérité diminue proportionnellement

• Le « je pense donc je suis » (cogito ergo sum) est pour DESCARTES la première vérité absolue certaine. On ne peut en douter sans la prouver, car si je doute je pense et si je pense je suis. C’est à partir de cette vérité première que l’on peut, dit DESCARTES, reconstruire toutes les autres. • DESCARTES fait donc de la conscience de soi comme sujet pensant le fondement premier de toutes les vérités possibles. • Selon DESCARTES, il n’y a de connaissance possible du monde des objets que

Illustration [du nouveau paradigme dans lequel le sujet pensant prend la 1ère place] R. Descartes (1596-1650) : Méditations Métaphysiques (1641) Méditation 2 § 11 à 13.Voir la notice biographique DescartesLa métaphysique est la recherche des premiers principes et des premières causes, c’est-à-dire la recherche sur les fondements de la connaissance.Questions :§ 11 1. Quel est l’objet d’etude de Descartes ? Descartes veut étudier des réalités que chacun estime bien connaître et qui ne semble pas poser