Descriptions Personnages Cyrano De Bergerac

par Natacha Cerf Une saison blanche et sèche André Brink Fiche de lecture Document rédigé par Natacha Cerf maitre en philosophie (Université libre de Bruxelles) Une saison blanche et sèche André Brink lePetitLittéraire.fr RÉSUMÉ ÉTUDE DES PERSONNAGES 7 12 Ben Du Toit Gordon Ngubene Emily Susan Suzette Stanley CLÉS DE LECTURE 15 Le contexte historique Un roman engagé Deux mondes séparés La thématique de la solitude PISTES DE RÉFLEXION 24 POUR ALLER PLUS LOIN 25 André Brink Professeur

l’idéologie de l’époque, mais aussi du discours de l’auteur même. Il arrive souvent, chez Swift par exemple, que ce soient les auteurs qui introduisent dans leur discours ce que la théorie littéraire anglo-saxonne appelle des « disclaimers », des personnages ou des commentaires d’auteur qui relativisent ou nient les idées et la vision propagées par la fiction utopique et les protagonistes10. Toutefois, je crois que la différence entre utopie et contre-utopie est plus complexe que le modèle à deux astres

côté ». Seule une faillite le démasque : mais pas pour le moraliste. → Le moraliste démasque ainsi N** dans la remarque 11 et met au jour le ressort de la « considération » qu’on sent presque pour lui : celui-ci se croit et se fait passer pour un personnage important et très occupé (comme Clitiphon dans la remarque suivante) en en simulant le comportement, en le jouant : on reconnaît les vecteurs de jeu des acteurs du temps : « mine » et « démarche ». L’effet qu’il devrait produire sur un spectateur

POSSIBLE DU SUJET Le monologue repose sur une convention théâtrale : le personnage parle avec lui-même tout en étant entendu par le spectateur avec lequel il entretient un rapport privilégié : le public dans la salle devient son seul interlocuteur. Les trois textes ont en commun des caractéristiques propres au monologue : ce sont des moments de pause dans l'action qui sont employés pour exprimer les troubles intérieurs du personnage, dévoiler un aspect de sa personnalité, proposer des réflexions ou une

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romains et les grecs. Base de notre culture et source d'inspiration inépuisable. Les héros les plus célèbres : La famille des Labdacides : Œdipe, Jocaste, Antigone. Les demi-dieux : Héraclès, Prométhée, Persée. Les magiciens : Circé, Médée. Les personnages historiques : Alexandre, César, Cléopâtre, Bérénice. Œuvres incontournables : Les métamorphoses d'Ovide (43 av. J.-C.) : + de 200 légendes expliquant l'origine du monde, des constellations et des plantes. Ex : Narcisse et Écho, Daphné et Apollon

L'âge d'homme ; R. Barthes : Roland Barthes par lui-même). "Autofiction" : le terme a été inventé par Serge Doubrovski (Fils, 1977). Désigné clairement comme "roman", le récit de vie confond néanmoins auteur et personnage, au contraire du roman autobiographique qui met en scène des personnages au nom fictif (J. Vallès : L'Enfant). Exemple : le solennel pacte autobiographique du préambule des Confessions de J.J. Rousseau : Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution

fournissait chaque jour des tristesses et des craintes que j’entretenais dans ma solitude. Ces larmes il me fallait quelqu’un avec qui les partager. (dans cette phrase se retrouvent les 4 éléments) Importance du “Je” • L’auteur, le narrateur et le personnage principal sont la même personne. • Le point de vue est interne (donc subjectif): c’est l’auteur qui raconte ses souvenirs, ce que lui a vécu. • Le récit est donc fait à la première personne. • Deux “je” coexistent : celui du moment de l’événement

texte. Gustave Flaubert s’est ainsi toujours refusé à l’illustration, écrivant, en réponse à la proposition de l’éditeur Charpentier de publier une édition illustrée de son œuvre que « jamais, moi vivant, on ne m’illustrera, parce que la plus belle description littéraire est dévorée par le plus piètre dessin. Du moment qu’un type est fixé par le crayon, il perd ce caractère de généralité, cette concordance avec mille objets connus qui font dire au lecteur : ‘j’ai vu cela’ ou ‘cela doit être’. Une femme

l’emploi d’un présent atemporel et universel permet au lecteur d’identifier le temps de la fiction au temps de la lecture. - Les lieux sont souvent assez vagues et relèvent plus de l’imagination du lecteur que de la réalité. - Les personnages sont stéréotypés. Ils n’ont pas d’identité individuelle mais une existence psychologique et sociale au service d’une thèse. → Sens allégorique (métaphorique) : - L’apologue use de métaphores et ne recherche pas le réalisme. Il oblige le