Désertion

CODE DE JUSTICE MILITAIRE CAMEROUNAIS Loi modifiée du 09 mars 1928 DES CRIMES, DELITS CONTRE LE DEVOIR ET LA DISCIPLINE MILITAIRES COMMIS PAR DES MILITAIRES OU ASSIMILES EN TEMPS DE PAIX ET EN TEMPS DE GUERRE Section première Insoumission et désertion Article 193 : Tout individu coupable d’insoumission aux termes de la loi sur le recrutement de l’armée est puni, en temps de paix, d’un emprisonnement d’un mois à un an. (décret- L. 1er juin 1940). En temps de guerre, la peine est de deux ans à

des bombes atomiques ». Il meurt le 23 juin 1959 à Paris. Histoire de la chanson : Les paroles vont évoluées tout d’abord s’adressant au président, parlant de désertion et de riposte elles ont devenir plus pacifiques. Elle va malgré tout être censurée. Après Mouloudji Boris Vian l’interpréta lui-même, en rétablissant les termes de désertion. Du fait de sa censure la chanson va tomber dans l’oubli et ne réapparaîtra que quelques années plus tard durant la guerre du Viêtnam, elle deviendra un hymne

comme une chanson antimilitariste et a été censurée dès son premier passage à la radio et interdite de vente par le Conseiller de la Seine, Paul FABER qui considéra que « déserter est un acte ultime de trahison de son pays ».Et il faut savoir que la désertion était à cette époque passible de peine de mort. B. Les intentions de la chanson En écrivant ce poème engagé qui a été chanté, Boris VIAN voulait marquer son opposition à la guerre et ses conséquences néfastes pour celui qui la fait. A travers

d’épisodes romanesques qui seront repris fréquemment par les successeurs de Lacombe. La désertion : C’est ainsi qu’on nomme le fait d’abandonner la terre paternelle. Le déserteur est toujours mal vu. C’est en quelque sorte un traître. On dirait qu’il suffit qu’un fils déserte pour que le petit bonheur de la famille paysanne s’écroule. Habituellement, c’est plutôt la ville ou les États-Unis qui est le lieu de désertion ; chez Lacombe, ce sont les pays d’en haut pour le fils et la ville, pour le reste de

par les décès survenus dans sa famille lors de conflits antérieurs, par le fait qu'il refuse de tuer des innocents. Dans un premier temps il s'adresse au Président puis à tous les citoyens qu'il cherche à convaincre de l'imiter dans le choix de désertion. Composition du texte : Ce chant de protestation est composé de douze quatrains (les vers sont des hexasyllabes, les rimes sont embrassées) d'où le rythme monotone. Boris Vian s'adresse à la première personne « je vous fais cette lettre» et il

survenus dans sa famille proche à cause de la guerre, et par le fait qu'il ne veut pas tuer de pauvres gens. Il révèle son intention de déserter pour vivre de mendicité tout en incitant les passants à suivre son exemple. Boris Vian appelle à la désertion, ce qui est impensable à l’époque. Le scandale éclate rapidement, et Paul Faber alors conseillé municipal de la Seine obtient l’interdiction pure et simple de la chanson. Boris Vian répondra par une lettre ouverte mémorable qui contribuera à grossir

Première Guerre mondiale. Voici le postscriptum qu'il a rédigé : Au cours de la Première Guerre mondiale, entre 1914 et 1918, plus de deux cent quatre-vingt-dix soldats des armées britanniques et du Commonwealth ont été exécutés, certains pour désertion et lâcheté, deux d'entre eux simplement parce qu'ils s'étaient endormis à leur poste. Un grand nombre de ces hommes, nous le savons maintenant, étaient traumatisés par ce qu'on appelle "le choc de l'obus". Les cours martiales siégeaient rapidement

d'idéaliste. Tout comme notre Cher Président, je fais partie des Anciens Combattants ; j'ai servi mon pays avec bravoure et courage, au péril de ma vie. Je n'ai jamais fléchi à mon devoir de soldat. Votre incitation à la désertion me paraît donc une grave insulte ! Insulte comme je l'ai dit, à notre Président, mais aussi à la Patrie, aux Anciens Combattants et à tous ceux qui sont tombés pour la France. Tous ceux qui , pour

volontaire des lieux et des dates ce qui caractérise la lettre ouverte. C’est seulement vers 34 et 35 que la France est évoquée, notamment ses extrémités « De Bretagne en Provence », qui montre la volonté de Boris Vian à faire passer son message de désertion a travers tout le pays. Cet anonymat rend cette chanson universelle et intemporelle. 2. Le message A/ Une lettre argumentative Dans ce chant, on retrouve un certain nombre de procédés pour convaincre le destinataire. Boris Vian utilise notamment

pour diminuer la résistance de la peau avant de rabaisser (Après quelques secondes de repos) la charge à 500 Volts pour neutraliser le prisonnier et provoquer un arrêt cardiaque. Peloton d’exécution Utilisée par l’armée en cas de trahison ou de désertion durant une guerre, cette méthode est encore pratiquée en Chine. Elle a vu le jour durant la Seconde Guerre mondiale en vue de punir tout déserteur ou traître. La méthode est simple, le prisonnier est debout, les yeux enroulés d’un bandeau et un soldat