Despotisme éclairé

de la physique… 4) Les philosophes des Lumières ont plusieurs cibles de contestation. Tout d’abord, ils critiquent le pouvoir politique. En effet, ils contestent la légitimité du pouvoir absolu dans la monarchie, qui conduit à la tyrannie, au despotisme. Certains dénoncent même les bases religieuses de la légitimité du pouvoir. Les pratiques de ce pouvoir politique est également dénoncé : les lettres de cachet, qui permettaient au souverain d’arrêter & d’emprisonner ses sujets, innocents ou non

dépensier. L’auteur nous montre qu’il refuse le despotisme et la monarchie absolue de droit divin, il dénonce la présence de Dieu au centre des affaires politiques. Par la suite, lors d’un dialogue entre Usbek et un dervis (moine musulman), l’obscurantisme de la religion est dénoncé « Ne voyez-vous pas que le Saint Esprit nous éclaire? Cela est heureux car de la manière dont vous en avez parlé je reconnais que vous avez un grand besoin d'être éclairé ». De plus il énonce la condition des prêtres « des

Bretagne), c'est à dire un « despotisme éclairé ». Il s'oppose violemment à toute forme d'absolutisme et de tyrannie. • Rousseau a des idées plus démocratiques : dans Le Contrat social, il exprime ses principes politiques : autorité d'un peuple souverain qui peut changer ses lois et gouvernants. La loi a autorité et doit être l'expression de la volonté générale. Elle n'est acceptable que si elle est unanime et garantit la liberté individuelle. Il rejette le despotisme et toute autorité d'un homme

lumières. Ce siècle se caractérise par son évolution tant du point de vue intellectuel, que culturel, scientifique et artistique. Les Lumières représentent la volonté de sortir de l'âge obscure du fanatisme pour entrer dans l'âge de la raison qui éclaire les mœurs. On peut ainsi se demander quelle va être, face a la perte d'autorité de la monarchie, les contestations des philosophes, et quelles sont les solutions qu'ils vont proposées. Afin d'étudier le sujet dans sa globalité, nous verrons dans

légitimité dynastique sur les principes traditionnels de type religieux. « Tout pouvoir vient de Dieu » conforte l'idée d'un droit divin. Bluche : « Le despotisme éclairé » : l'autoritarisme du XVIII siècle est assez laïcisé pour se passer de l'Ecriture sainte... l'Etat n'est plus l'image approximative de la Cité de Dieu. Avec le despotisme éclairé, l'Etat s'est fait Dieu. Revel : Au carrefour des ambiguïtés du droit international et du droit transnational, on retrouve l'idée du droit d'ingérence

n’est pas habitué à remuer ses jambes en liberté. Aussi sont-ils peu nombreux, ceux qui sont arrivés par leur propre travail de leur esprit à s’arracher à la minorité et à pouvoir marcher d’un pas assuré. 4. Une révolution entraîne une chute du despotisme personnel, jamais une réforme de la pensée Mais qu’un public s’éclaire lui-même, rentre davantage dans le domaine du possible, c’est même pour peu qu’on lui en laisse la liberté, à peu près inévitable. Car on rencontrera toujours quelques hommes

engagé concrètement dans les problèmes de son temps. Les philosophes pensent alors que les meilleures formes de gouvernement sont la monarchie constitutionelle ou le despotisme éclairé (Diderot avec Catherine II de Russie et Voltaire avec Frédéric II de Prusse essaieront (en vain) d'orienter ces monarques vers un despotisme éclairé) Pour critiquer ils utilisent beaucoup l'ironie et l'utilisation du regard étranger pour proposer ils utilisent l'essai le dialogue et créent des dictionnaires et l'encyclopédie

D'autres , comme Voltaire ou Diderot , soutiennent le principe du despotisme éclairé : pour eux , la forme du gouvernement importe peu du moment que c'est la raison qui gouverne : c'est la raison pour laquelle Voltaire part à Berlin conseiller Frédéric II, et Diderot à Saint-Pétersbourg , auprès de Catherine II: dans les deux cas néanmoins , ces tentatives pour établir un despotisme éclairé se soldent par un échec : le despotisme l'emporte sur la raison .Enfin quelques une défendent l'idée d'une

Bretagne), c'est-à-dire un « despotisme éclairé ». Il s'oppose violemment à toute forme d'absolutisme et de tyrannie. Jean-Jacques Rousseau a des idées plus démocratiques : dans Le Contrat social, il exprime ses principes politiques : autorité d'un peuple souverain qui peut changer ses lois et gouvernants. La loi a autorité et doit être l'expression de la volonté générale. Elle n'est acceptable que si elle est unanime et garantit la liberté individuelle. Il rejette le despotisme et toute autorité d'un

Jean-Paul Marat, les Chaînes de l'esclavage L'opinion est fondée sur l'ignorance, et l'ignorance favorise extrêmement le despotisme. C'est elle qui, tenant le bandeau sur les yeux des peuples, les empêche de connaître leurs droits, d'en sentir le prix, et de les défendre. C'est elle qui, leur voilant les projets ambitieux des princes, les empêche de prévenir les usurpations de l'injustice puissance, d'arrêter ses progrès, et de la renverser. C'est elle qui, leur cachant les noirs complots, les sourdes