Deuil Rembard

n’arrive pas écrire sur ce sujet. Le troisième texte « trois ans après », traitant du même événement que le deuxième présente un grand nombre d’éléments pathétiques. Le vocabulaire de la mort et des ténèbres est utilisé tout au long de ce texte (« deuil », « terrassé », « silence »…). On remarque également des figures de style sur la mort tel que l’euphémisme « elle nous quitta pour la tombe ». De plus tout comme dans le premier texte, l’auteur a utilisé un grand nombre de points d’exclamation à la

désespoir, jusqu'à ce qu'on accepte finalement que l'on a tout tenté. On abandonne. On abandonne et on accepte. Le chagrin peut être une chose que l'on a en commun mais il est différent pour tout le monde. Il n'y a pas que la mort dont on fait le deuil, de la vie, d'une perte, d'un changement. Et on se demande pourquoi ça bloque autant parfois, pourquoi ça fait tant de mal mais la chose dont on doit se souvenir c'est que ça peut changer. C'est comme ça qu'on reste en vie, quand ça fait si mal, qu'on

lui traînaient un long mugissement. Sganarelle en riant lui réclamait ses gages, Tandis que Don Luis avec un doigt tremblant Montrait à tous les morts errant sur les rivages Le fils audacieux qui railla son front blanc. Frissonnant sous son deuil, la chaste et maigre Elvire, Près de l'époux perfide et qui fut son amant, Semblait lui réclamer un suprême sourire Où brillât la douceur de son premier serment. Tout droit dans son armure, un grand homme de pierre Se tenait à la barre et coupait

 « L’enfer est tout entier dans le mot solitude » Victor Hugo De nos jours, la solitude est très répandue et ressenti par l’être humain, La majorité des personnes la verront comme un sentiment malsain, qui est mal vécu et est ressenti comme une grande souffrance. Plus rare, d’autres gens, au contraire, dédramatiseront et y verront même quelque chose de bénéfique. Pour cela nous pouvons penser d’un coté, comme l’écrivain, « L’enfer est tout entier dans le mot solitude », mais nous pouvons

de la mort. En effet, Corbière se pose de nombreuses questions dans « Le Crapaud » (texte C), « Pourquoi cette peur »v.7 et aussi « Horreur pourquoi ? », v.11. De même dans « Ariette III » (texte A), où Verlaine ne comprend pas sa mélancolie, « Ce deuil est sans raison » v.12, et cherche à en trouver les raisons, « Qui pénètre mon cœur ? »v.4, ainsi que « nulle trahison ? » au vers 11. Ainsi ces quatre textes (texte A, B, C et D) présentent la profonde mélancolie du poète, cette mélancolie

tremblant, front blanc adopte ici une position vengeresse qui renvoie la scne du reproche chez Molire . V9-12 riant/railla retournement de situation Quatrime quatrain Elvire frissonnante, chaste et maigre on la retrouve fragile et dvote elle porte le deuil de D.J. elle nest pas incluse au troupeau des mugissantes opposition lexicale sourire/mugissement, brillt/noir, douceur/se tordaient . Est-ce la seule qui a touch D.J. en position de suppliante, tout son drame tient dans le rime signifiante amant/serment

père et de son fiancé. Tout comme les héroïnes troyennes, elle ne pourra que pleurer sur leurs corps et crier vengeance, face à un destin inéluctable, absurde, qui, sans discernement, fauche, massacre vieillards et jeunes, sème la souffrance et le deuil, ruine des édifices et des vies, emporte dans son tourbillon effréné et effrayant les espoirs de vie des hommes comme il emporte les palettes du moulin du père Merlicr. Face à tout ce désastre, le geste de l'officier français, qui brandit son épée

chercher dans son écriture le for intérieur de l’individu. En ce sens, l’intime de l’héroïne dans Moderato cantabile trouve son origine autour du manque et de l’absence, et les situe dans une inconsolable perte. Duras décrit l’histoire d’un « deuil noir » ; deuil rendu interminable par l’absence de l’être passionnément aimé. C’est justement à travers les non-dits du discours que l’auteur va obstinément montrer le vécu traumatisant de l’héroïne, Anne Desbaresdes. C’est justement aussi bien dans « la

Elisabeth Kübler-ross, david Kessler, sur le chagrin et le deuil p. 25 : « les cinq étapes du deuil – le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l’acceptation – font partie du cheminement au cours duquel nous apprenons à vivre avec l’absence de l’être perdu. Ce sont des outils qui nous aident à cerner et à identifier nos sentiments, non pas des jalons définissant une chronologie linéaire du deuil. Tout le monde ne passe pas forcément par ces cinq étapes et les réactions ne suivent pas

L'anaphore de « Vous voulez » reprise aux vers 13 et 17 nous montre l'absence d'envie d'écrire du poète. Ce sont les lecteurs qui veulent que Victor Hugo reviennent Victor Hugo exprime sa fatigue et son envie d'arrêter d'écrire pour continuer son deuil. « Je ne demande désormais […] Qu'un peu de silence et de paix »(v6 à v8) Le silence fait référence au silence de sa parole poétique mais aussi au silence des cimetières