Deux Soeurs De Rastignac

sournoiserie de l’apparence tant physique que morale à travers ses personnages. Justement, l’écriture de Balzac est intéressante car cet auteur intègre une série de types humains à ses récits: le Père Goriot est le « Christ de la paternité », Rastignac, l’ambitieux. Il y met également en scène des personnages relativement stéréotypés dont nous reparlerons par la suite. Tous ces personnages bien caractérisés ont donc probablement une attitude influencée par leur psychologie et surtout par leur milieu

lui faisaient2. » Le roman s'ouvre avec la description sordide et répugnante de la maison Vauquer, une pension parisienne située dans la rue Neuve-Sainte-Geneviève, appartenant à la veuve Vauquer. Plusieurs résidents s'y côtoient, dont Eugène de Rastignac, jeune étudiant en droit, un mystérieux personnage un peu rustre et grossier nommé Vautrin et un ancien vermicellier (fabriquant de pâtes et de pain) ayant fait fortune pendant la révolution, retraité maintenant complètement désargenté et veuf, surnommé

les vicissitudes de l’existence d’un individu ou d’une classe sociale »4. C’est dans ce sens qu’il convient de comprendre le commentaire du narrateur décrivant la première visite du château de la 23 Français comtesse de Beauseant effectuée par Rastignac : il « n’avait donc pas encore pénétré dans les appartements de madame Beauséant ; il allait donc voir pour la première fois les merveilles de cette élégance personnelle qui trahit l’âme et les mœurs d’une femme de distinction »5. Soulignant au passage

Le lendemain, Goriot et Rastignac n'attendaient plus que le bon vouloir d'un commissionnaire pour partir de la pension bourgeoise, quand vers midi le bruit d'un équipage qui s'arrêtait précisément à la porte de la Maison-Vauquer retentit dans la rue Neuve-Sainte-Geneviève. Madame de Nucingen descendit de sa voiture, demanda si son père était encore à la pension. Sur la réponse affirmative de Sylvie, elle monta lestement l'escalier. Eugène se trouvait chez lui sans que son voisin le sût. Il avait

sûr, Le Rouge et le Noir’’, qui est le plus connu roman. Le Rouge et le Noir est un roman réaliste et romanesque publie en 1830, qui nous présente deux grands thèmes ; le combat social et l’histoire d’amour. Dans notre passage, Julien précepteur des enfants du maire, M. de Rênal, vient de remporter deux victoires. Vivement agité par les scènes vécues récemment, les humiliations reçues, et les affrontements avec ses maitres, il entreprend l’escalade des pentes de la montagne

première partie du roman, il prend place logique dans le cadre de la présentation très complète des lieux et des personnages. Après avoir décrit la pension, le narrateur nous promène dans une véritable galerie où figurent la propriétaire Mme Vauquer, qui deux séries de figures groupées, la vieille demoiselle Michonneau avec Poiret, qui se ressemblent, et Victorine avec madame Couture sa gouvernante. Voici à son tour Vautrin. Puis sera évoquée la biographie de Goriot. Extrait du commentaire composé Figure

naturelle de la société, explorant les groupes sociaux et les épreuves de la société, afin de donner une image de son époque. Le Père Goriot est le premier roman de cette vaste œuvre de Balzac. Le Père Goriot est l’œuvre qui introduit Eugène de Rastignac, un jeune étudiant en droit qui est monté à Paris pour faire fortune par le mérite et aussi la Vicomtesse de Bauseant qui est la cousine de celui-ci. La Vicomtesse de Bauseant donne un avant goût, une image de la société à Eugène et lui propose

Balzac publié en 1835. Le héros s’appelle Eugène de Rastignac étudiant en droit. Il vient d’Angoulême mais va à Paris faire ses études. Il est aristocrate. A Paris, il va voir sa cousine Mme de Bausséant, c’est une femme malheureuse car son amant veut la quitter. Elle va lui servir de guide pour lui éviter de faire des bêtises. L’action se déroule sous Louis XVIII (1815-1823) puis Charles X (1823-1830). C’est un dialogue entre la cousine de Rastignac et celui-ci. Sa cousine accapare la parole car elle

2008 Premières technologiques Corpus : - Honoré de Balzac, Le Père Goriot (1835). Émile Zola, Au Bonheur des dames, chapitre XIV (1883). Guy de Maupassant, Bel-Ami, IIe partie, chapitre X (1885). Texte A Venu d’Angoulême, Eugène de Rastignac, jeune noble de province, ambitieux mais peu fortuné, est « monté » à Paris pour réussir. Jusqu’à présent, ses efforts n’ont guère été couronnés de succès. Eugène occupe une modeste chambre à la pension Vauquer. Un soir, un personnage aussi mystérieux

prendre que le dîner . Ils ont pour nom Mlle Michonneau, Victorine Taillefer, Madame Couture, Monsieur Poiret, Bianchon, Vautrin, Eugène de Rastignac et le père Goriot. Quelques personnages émergent de ce groupe de pensionnaires falots : Vautrin, mystérieux pensionnaire d'une quarantaine d'années qui se fait passer pour un ancien commerçant; Eugène de Rastignac, fils d'une famille noble et désargentée de Charente venu faire son droit à Paris.  Il y a également le père Goriot, pitoyable rentier de soixante