Deuxième choc pétrolier

sociétales et sociales que nous verrons plus tard, les principales mesures furent économiques et financières. François Mitterrand avait en effet hérité d’une situation de crise internationale commencée depuis le premier choc pétrolier de 1973 et accentuée par le second choc pétrolier en 1979 qui avait anéantie les effets positifs de la politique de rigueur du Premier ministre Raymond Barre entre 1976 et 1981. Des nationalisations massives dans les grands groupes industriels, dans les banques et les

pétrole (2ème révolution industrielle) et, de plus en plus, les biocarburants ou peut-être l’hydrogène. La croissance économique ne peut se passer de son contexte énergétique. La preuve en est que le 1er choc pétrolier de 1973 a contribué à précipiter la fin de la croissance dite des 30 glorieuses. Ce choc peut aussi être interprété comme une revanche d’une partie du Sud, en l’occurrence des pays arabes pour lesquels la hausse des prix du pétrole était une punition à l’égard des pays occidentaux soutenant

géopolitique et conflits », in Questions internationales n° 2 « Le pétrole : ordre ou désordre mondial » (La Documentation française, juillet-août 2003, épuisé) et de l’article « Privatisations et dérégulations : les nouvelles logiques du marché pétrolier », in Questions internationales n° 24 « La bataille de l’énergie » (La Documentation française, mars-avril 2007). « L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a été fondée en septembre 1960 dans le but de « coordonner et unifier les

récession alors engagée se traduit souvent par une montée du chômage, de nombreuses faillites, des tensions sociales et souvent par des baisses de salaire et de pouvoir d'achat. Depuis les années 1960, l’économie capitaliste s’essouffle. Le 1er choc pétrolier de 1973 puis la récession de 1974 ont plongé le monde dans une crise économique. A la fin des années 1960, apparait plusieurs problèmes, le chômage, les salaires et l’inflation qui progressent. Le système monétaire se dérègle et déstabilise

conflit. Devant la course à l’équipement, la demande fait pâle figure. Lors de la fin de la reconstruction, l’offre devient peu à peu supérieure à la demande. A partir de 1970, la France connait une dure crise économique (Evénements de 1968 et choc pétrolier de 1973). C’est la fin de la période des 30 glorieuses. L’offre est alors souvent excédentaire par rapport à la faible demande. Certains secteurs connaissent de graves revers financiers. Elles devront, pour éviter une baisse trop importante de

avoir des répercussions majeures sur les modes de vie des populations. Ainsi, les transformations sociales sont fortes, que ce soit dans le monde du travail, le niveau de vie, ou sur les plans démographiques et culturels. Pourtant, les deux chocs pétroliers, respectivement en 1973 et 1979, apparaissent comme les signes les plus révélateurs de la crise qui s’annonce. Le système économique entre alors dans une nouvelle période, qualifiée de « stagflation », qui voit la croissance se poursuivre faiblement

159 : A quel phénomène les PI sont-ils confrontés après 1945 ? Doc. 2 et 5 p 158-159 : Quelles explications ces document permettent-ils de donner ? Qu’est ce qu’un choc pétrolier ? Quand est-ce que le prix du pétrole est-il au plus haut ? Quelles conséquences pour les Etats ? Depuis le premier choc pétrolier de 1973, la croissance économique s’est ralentie. C’est le début de la récession économique - après une période de plein emploi, le chômage progresse rapidement.

Introduction Dès la fin des années 1960 apparaît des signes d’essoufflement dans les économies capitalistes (régime économique d’une société dans laquelle les moyens de production n’appartiennent pas à ceux qui les mettent en œuvre). Depuis le 1er choc pétrolier de 1973 et la récession (ralentissement du rythme de la croissance) de 1974, le monde est plongé dans une crise économique. Développement I - La Crise dans les années 1970 A. Les Causes Dès la fin des années 1960 des problèmes se posent:

d'intérêt réduit 10 millions de dollars américains sur 20 ans à la Bolivie, pour aider ses universités publiques2. Fin novembre 2006, il a été annoncé qu'au terme de longues négociations, deux nouveaux pays ont accepté de se joindre l'OPEP. L'Angola (deuxième producteur de pétrole d'Afrique subsaharienne après le Nigeria avec 1,4 million de barils par jour, et 2 millions de barils à la fin de 2007) est devenu le douzième membre de l'OPEP au 1er janvier 20073. Il sera suivi par l'Équateur, qui revient

ans, le plus jeune président élu de la Vème république. C'est aussi la fin des trente glorieuses, les Français sont inquiets devant la crise économique qui les guette. Pendant le septennat de VGE, les baby-boomers auront à faire face à deux chocs pétroliers (celui de 1973 dû à la guerre du Kippour puis celui de 1979 dû à la révolution iranienne) ainsi qu’à une forte hausse du chômage. Après les événements de 1968 les Français aspirent à plus de justice sociale et à l’égalité des chances, mais déjà