Deuxième Promenade Les Rêveries Du Promeneur Solitaire

proprement ne valoir rien que de n’être utile à personne. », Discours, Partie VI). Deux exemples d’écrits qui se veulent utiles au public : - Pierre Fauchard (1678-1761), dentiste, publie Le Chirurgien dentiste, ou Traité des dents. Dans la Préface de la deuxième édition (Paris, 1746, ouvrage signé), il écrit : « J’offre au public le fruit de mes soins & de 6 mes veilles, espérant qu’il pourra être de quelque utilité à ceux qui veulent exercer la profession de Chirurgien Dentiste, & très-avantageux encore

la violence ; il n’est pas assez haï pour recourir à la brutalité, à moins peut-être qu’on ne l’excuse avec quelque axiome de galanterie que je ne citerai point, par respect pour le sexe. Je ne m’arrêterai pas davantage à signaler les beautés du deuxième acte, le dramatique du quatrième, et le pathétique du dernier. Tous ceux qui liront ces pages ont lu ou vu Antony , et je ne leur apprendrai rien qu’ils ne sachent déjà, et mieux que moi sans doute, si surtout ils ont fait connaissance avec cette

acceptent qu'on ne peut connaître l’univers ; 2) l'univers peut être irrationnel, impossible à connaître. Le personnage apparaît comme un être fragmentaire, changeant, qu'on ne peut jamais connaître. Il apparaît par différentes impressions. Depuis la deuxième moitié du XIXe s. apparaît l'impressionnisme. L'objectif des impressionnistes est de représenter un moment temporel concret. Les modernistes recherchent l'impression que quelque chose laisse sur le peintre. 3) les idées des valeurs humaines. Nietzsche:

amants qui s’idolâtraient la veille, pour un mot mal interprété, s’écartent, l’un vers l’orient, l’autre vers l’occident, avec les aiguillons de la haine, de la vengeance, de l’amour et du remords, et ne se revoient plus, chacun drapé dans sa fierté solitaire. C’est un miracle qui se renouvelle chaque jour et qui n’en est pas moins miraculeux. Qui comprendra pourquoi l’on savoure non seulement les disgrâces générales de ses semblables, mais encore les particulières de ses amis les plus chers, tandis que

mais il ne doit pas marcher sur le fil. Il peut même aller jusqu’aux cabinets. « C’est comme pour une robe de mariée, si on marche dessus c’est foutu ! » A dit l’infirmière. Tom se laisse faire, il a l’habitude. Ses cheveux blonds ont disparu dès la deuxième semaine du traitement et Géant Noir les a collés sur sa poitrine, pour amuser le petit garçon. C’est comme ça qu’ils ont fait connaissance. Et puis Géant Noir lui a raconté des histoires et des histoires toutes plus étranges, toutes plus belles les

que refuse les sophistes c’est que le langage soit détaché de l’être. Le langage a deux dimensions : dire c’est dire quelque chose à quelqu’un. Dans l’analyse sophistique l’élément déterminant c’est le destinataire : dimension de l’apparence. Deuxième position : celle développée par les sceptiques : Il faut écarter une confusion : différence entre les sceptiques modernes et les anciens. Ce doute moderne c’est ce qui constituerait aux yeux des anciens un dogmatisme. Contradiction sur laquelle

honorablement connu. C’était pour la plupart des gens une énigme de se demander quel attrait ces deux-là pouvaient voir l’un en l’autre, ou quel intérêt commun ils avaient pu se découvrir. Au dire de ceux qui les rencontraient faisant leur promenade dominicale, ils n’échangeaient pas un mot, avaient l’air de s’ennuyer prodigieusement, et accueillaient avec un soulagement visible la rencontre d’un ami. Malgré cela, tous deux faisaient le plus grand cas de ces sorties, qu’ils estimaient

découvertes de Copernic (1473-1543) ruinent l’idée que la Terre et l’homme sont au centre de l’univers. Avec la Réforme, l’unité religieuse vole en éclats : catholiques et protestants s’affrontent dans les « guerres de religion » qui ensanglantent la deuxième moitié du siècle. L’écrivain se tourne alors vers lui-même pour chercher, dans sa propre réflexion critique, un sens nouveau au monde qui l’entoure et à sa propre vie. La Boétie écrit un Discours de la servitude volontaire (1548). Une littérature

était un jeune homme étranger chez les rois, Un poète, un passant, une inutile voix. Ils se parlaient tous deux, sans témoins, sans mystère, II. LE SEPT AOÛT MIL HUIT CENT VINGT−NEUF 9 Les Rayons et les Ombres Dans un grand cabinet, simple, nu, solitaire, Majestueux pourtant. Ce que les hommes font Laisse une empreinte aux murs. Sous ce même plafond Avaient passé jadis, ô splendeurs effacées! De grands événements et de grandes pensées. Là, derrière son dos, croisant ses fortes mains, Ébranlant le

http://www.feedbooks.com Strictly for personal use, do not use this file for commercial purposes. 2 Partie 1 3 Chapitre 1 Les premiers baigneurs, les matineux déjà sortis de l’eau, se promenaient à pas lents, deux par deux ou solitaires, sous les grands arbres, le long du ruisseau qui descend des gorges d’Enval. D’autres arrivaient du village, et entraient dans l’établissement d’un air pressé. C’était un grand bâtiment dont le rez-de-chaussée demeurait réservé au traitement thermal