Didascalie Genet

direction du texte. Le statut du metteur en scène a donc pris une place de plus en plus importante dans la réalisation d’une œuvre. Ainsi le metteur en scène d’une pièce de théâtre, peut-il être considéré comme son créateur ? I) NON 1-Didascalies très présentes Les didascalies sont dans certaines pièces de théâtre très présentes, elles indiquent sur le décor, le lieu, les gestes, le ton, l’énonciation, les accessoires et tout autre élément important, ce qui laisse moins de place pour le metteur en scène

LES BONNES, J. Genet : texte 1, scène d’exposition, p. 15 – 17. Cette scène qui ouvre la pièce de théâtre est déstabilisante. Aux yeux du spectateur, ce début est déconcertant. C’est un début immédiat. L’auteur ne nous prépare pas a cette mise en jeu, a ce jeu de théâtre dans le théâtre que l’on appelle aussi, une mise en abyme. D’autre part, ce début met en place une tension entre les deux sœurs = une relation tendue. Pb : Un début déstabilisant.  Les didascalies nous apportent des

Marceline qui se traduit par le nombre important des exclamatives et un vocabulaire dépréciatif à l’égard des hommes («séducteurs », « ingrats », « nous fait horreur »), l’hyperbole et l’apostrophe (« Hommes plus qu’ingrats »), la gradation dans les didascalies (« s’échauffant par degrés », « vivement », « exaltée »). - Marceline accuse les hommes d’être les oppresseurs et les bourreaux des femmes, responsables de leurs misères et de leurs égarements. 2. Le plaidoyer pour les femmes : l'utilisation du

SEQUENCE 2 La mise en abyme de Marivaux à Genêt Objet d’étude: Extraits étudiés (p.2 à 8) Points étudiés (p.8-10) Lectures cursives (p.10-8) Sortie théâtrale (p.18) Le théâtre Extrait n°1 : Les Fausses Confidences (1737) de Marivaux Problématique : Quelles sont les fonctions de la mise en abyme I. la mise en abyme sert le comique ARAMINTE * Décalage entre ses sentiments et ce qu’elle laisse paraître (l.19)j’augurais beaucoup de ce mariage avec Marton ; je croyais qu’il m’oublierait… (l.17) Eh

stichomythies = rapidité de l'action → répliques plus longues = pour argumenter Exemple → Don Juan de Molière acte I scène 3 = présence des 2 types de répliques B) Les didascalies → elles permettent aux lecteurs de mieux visualiser l'affrontement mais également aux acteurs de jouer le rôle comme l'a souhaité le dramaturge. Les didascalies sont des caractéristiques incontournables de toutes les pièces de théâtre. Si dans un premier temps le jeu des acteurs peut paraître comme essentiel à la réussite

est le comique de gestes. La didascalie qui précise « Il donne plusieurs coups de bâton sur le sac » nous permet d’imaginer le jeu des deux acteurs, l’enthousiasme du valet et les soubresauts du maître dans le sac. On peut aussi rire de la gestuelle de Scapin « se plaignant et remuant le dos », qui mime avec exagération une douleur fictive. Enfin on rira de ce maître ridicule, « mettant la tête hors du sac » comme un diable qui sort de sa boîte. De plus, même sans didascalies, nous pouvons imaginer les

parole, les attitudes des personnages ne sont plus le reflet d'une volonté, d'un dessein ou d'une intériorité ; le refus d'un théâtre exclusivement littéraire où le corps n'existe pas et où le texte est tout. Ainsi Beckett fait une large place aux didascalies qui proposent souvent des « actes sans parole » qu'on pourrait assimiler à des moments quasi chorégraphiés. Il met également fin à l'artifice de la parole littéraire au théâtre pour rechercher une parole morcelée, amoindrie, qui interroge le langage

La pièce Les Bonnes est la première pièce de Jean Genet à avoir été jouée. Lors de sa création, en 1947, elle n’a pas reçu un accueil favorable de la part du public car le sujet de cette pièce, deux bonnes désirant tuer leur maîtresse, dérangeait les spectateurs, quelques années après la terrifiante affaire des sœurs Papin. La pièce commence par ce que les bonnes appellent la « cérémonie » : il s’agit d’un jeu de rôle au cours duquel l’une des bonnes tente de tuer leur maîtresse, Madame, jouée

divertissant =/= Fin => sombre, mort, fin de la vie > de quelle partie ??? Commence par la fin - impression négative : pblm compréhension, absence de fil conducteur, pas d’histoire, de péripéties, tourne en rond, répétitif, lent, bcp de description/didascalies (particularité = contemp.) -impression qu’il ne se passe rien è Quel sens donner à la pièce ? - situation bizarre (cf. parents dans poubelle : pblm moral ?) - pas d’action (cf. Clov va-t’il partir ? Hamm mourir ?) + pblm dénouement, la

d’actions qui amène le spectateur à s’identifier au héros. Pour provoquer cette sympathie, le théâtre respecte la vraisemblance qui crée l’illusion. La subversion du langage Le Nouveau Théâtre des années 1950 (Beckett, Ionesco, Adamov, Genet…) brouille les genres ; le tragique et le comique composent un mélange inédit. Contre la priorité donnée au message idéologique par le théâtre inspiré de Brecht, Ionesco défend le pouvoir magique du théâtre, mais sans revenir aux règles de vraisemblance :