Didascalies Absurde

gestes : gestuelle ridicule ou répétitive . Acte 3 scene 7 Le comique le plus évident est celui de gestes, forcément excessifs ici, comme on peut l'imaginer lors de la menace “je te poche avec décollation et torsion de jambes”. Signalé par la didascalie “Il pleure et sanglote”, il met aussi en relief le coup de théâtre qui inverse la situation : le personnage fond en larmes sous l'effet de sa peur alors que, jusqu'alors il apparaissait comme un tyran sanguinaire, un dictateur qui présidait, avec

psychologique des personnages. Pour Ionesco, le théâtre mène à la représentation, il faut produire un effet physique sur le spectateur. Les Chaises est une farce tragique. I - Scène d'exposition a) le décor est planté - par de nombreuses didascalies : on ressent l'importance du détail pour Ionesco. (fenêtres, escabeau, portes, chaises...) b) le lieu - on est sur une ile isolée, entourée d'eau, où il n'y a rien à faire. C'est un lieu de solitude et pourtant il y a une ouverture vers l'extérieur

"théâtre de dérision" 2. Le théâtre de l'absurde désigne "l'absence de sens logique de la condition humaine". Il l'a met en scène en rompant avec le théâtre bourgeois. Il entremêle le comique et le tragique ce qui rend le tout insolite, illogique, absurde. Le personnage sont des anti-héros, des marginaux ou des aliénés. Les textes, dialogues, sont pauvres ne riment à rien, car il n'y a rien. L'auteur se penche plus sur la mise en scène, que sur ses personnages ou ses textes. Le théâtre de l'absurde

passent leur temps à dormir et réclamer à manger. Ces quatre fantoches ne font qu'attendre la fin de leur vie, cette fin de par tie, tout en craignant et bannis sans toute forme de vie nouvelle. Ils remplissent le vide par des paroles et des conflits absurdes, pour empêcher le silence de venir envahir l'espace et le temps. Cette pièce porte le désespoir en elle et propose une réflexion tragique sur la vie. Il y a évidemment des éléments comiques, comme dans toutes les pièces de l'auteur, mais le rire

dit. Nous pouvons prendre comme exemple la réplique deux « Je m’en vais. » qui devrait être la réponse à tout ce qu’a formulé précédemment Pozzo. De plus, nous pouvons constater que Lucky n’apparait pas une seule fois dans la conversation, les didascalies nous montrent sa présence sur scène mais il ne participe pas à la conversation. Le personnage se tait alors que Pozzo apparait comme le détenteur d’une vérité qu’il va nous communiquer. En effet, en fin d’extrait il s’exprime ainsi, « Messieurs

s’interrogera, dans un premier temps sur la farce brute, c'est-à-dire le comique, ensuite sur l’absurde, et finalement sur le tragique inévitable. Plan : I) La Farce brute : Le comique Lors de cette scène, le comique est inquiétant, mais les didascalies autorisent une vision burlesque de la scène (Jean se déshabille, se gratte, tourne en rond, cherche les marécages dans la salle de bain, est pris d’une rage de destruction [vêtements et couvertures détruites] avant d’attaquer a Bérenger qui ne

qui reflètent la tension du dialogue (« Perdez-vous la tête ? Enfin, aimeriez vous être rhinocéros ? », « Comment ? », « Que faites vous ? »), ainsi que l'étonnement, le besoin d'explication et l'incompréhension entre les deux personnages. Les didascalies jouent aussi leur rôle : l’agitation physique de Jean y est décrite et représente sa nervosité (« Il entre dans la salle de bain », « Jean se précipite vers son lit, jette les couvertures par terre », « Il fonce sur Bérenger tête baissée »). On

n’a pas de sens. II- …dans laquelle le lecteur est amené à découvrir un déroulement atypique issu de la plume de Beckett 1-Les différents comiquesChercher les comiques de mots (répliques, « Gogo… » ; etc.), de geste (dans les didascalies), de situation (expliciter le titre et s’appuyer sur le texte). 2-Des sujets et objets pour le moins déconcertant donnant lieu à des analyses des plus surprenantes …III-Un extrait digne de l’Absurde1-Accessoires et réflexions :

métamorphose culmine dans un paroxysme explosif et spectaculaire à la fin de l’acte.Cet extrait montre l’importance de la « théâtralité » chez Ionesco et les difficultés de la représentation auxquelles il peut se confronter. Le texte est saturé de didascalies, qui sont des indications scéniques : cela montre qu’elles tiennent un rôle important et entrent en tension avec la place même du dialogue. On peut ainsi s’interroger sur l’enjeu de la métamorphose de Jean au sein de la dramaturgie développée en

doivent désormais être liés davantage à la philosophie : le Monde a t-il un sens ? Les Hommes sont-ils conscients qu’ils n’ont que très peu d’importance et qu’ils sont ignorants ? Le théâtre de l’absurde fait donc de l’être humain un personnage absurde et inintelligent, et a pour but de déstabiliser le spectateur. Le théâtre de Ionesco à pour habitude de dénoncer l’absurdité de la vie et des rapports humains en fonction des niveaux sociaux, tout en parodiant et en exagérant chaque trait de caractère