Digression Princesse De Clèves

première partie le portrait pas si partielle de Bérénice, puis dans une seconde partie, la difficile analyse de soi. I Une tentative de portrait Cf. les grandes phrases de rencontre amoureuse : « Il parut alors une beauté à la Cour… » (La Princesse de Clèves de Mme de Lafayette), « Ce fut comme une apparition… » (L’Education sentimentale, Flaubert)… A/ Une vision fragmentaire relevé des éléments du portrait. On a une vision partielle du portrait de Bérénice, qui devient de fait un non-portrait

lui déplut, enfin. Il n'aima pas comment elle était habillée. Une étoffe qu'il n'aurait pas choisie. Il avait des idées sur les étoffes. Une étoffe qu'il avait vue sur plusieurs femmes. Cela lui fit mal augurer de celle-ci qui portait un nom de princesse d'Orient sans avoir l'air de se considérer dans l'obligation d'avoir du goût. Ses cheveux étaient ternes ce jour-là, mal tenus. Les cheveux coupés, ça demande des soins constants. Aurélien n'aurait pas pu dire si elle était blonde ou brune. Il l'avait

savoir rester libre, à se méfier de tous les extrémismes, à être tolérant, et surtout à aimer la vie telle qu’elle est et à la goûter pleinement. ------------------------------------------------- 3. ROMAN DANS LE XVII SIECLE: DE L'ASTREE A PRINCESSE DE CLEVES Au XVIIème siècle (Louis XIV: la Monarchie absolue) le théâtre est le genre dominant (Corneille, Molière Racine); mais le Roman était si peu considéré que très peu d'écrivainss sont exclusivement romanciers et certains hésitent à avouer une

incarne le mystère, le passé obscur). L’Education sentimentale de Gustave Flaubert n’est pas un roman d’amour car Frédéric est attiré par quatre femmes. Manon Lescaut, La duchesse de Langeais de Balzac, La Nouvelle Héloïse de Rousseau, La princesse de Clèves de Mme de La Fayette sont des romans d’amour. Le roman d’amour s’achève souvent sur un mode tragique (mort des deux amants, mort d’un seul des deux amants) puisque c’est uniquement ce mode malheureux qui permet la sacralisation de l’amour

(1607-1701), Voiture (1597-1648), La Roche Foucauld (1613-1680), Mme de Sévigné (1626-1696), Mme de la Fayette (1634-1693). Quelques œuvres importantes : Publication d’une nouvelle: La Princesse de Montpensier (1662, Mme de La Fayette) ainsi que la publication d’un roman classique du même auteur: La princesse de Clèves (1678); Maximes et réflexions diverses (1976, La rochefoucauld). Voici un auteur emblématique de ce mouvement, on le présentera à l’aide d’une courte biographie : b) Biographie

forme de roman comique avec L’Autre Monde ou les États et Empires de la Lune et du Soleil(1657), voyage fantaisiste dans la lune et le soleil. Ces romans baroques transcrivent le réel, mais sur le mode comique. C-Le roman d'analyse La princesse de Clèves de Mme de La Fayette (1678) en est l'exemple. Il relève d'une esthétique classique par la brièveté du récit concentré autour d'une action principale. Il oppose passion et raison dans un univers réaliste. La proximité avec le réel vécu par

son nom l. 6) anticipe reproche d'invraisemblance que pourrait faire le lecteur à cause de la digression cf. adj → « inexact ». C) Explication de sa démarche : c'est à ça que sert cet avis -sub conj circ de concession introduite par « quoique » débute avis suivie du subj passé l. 1 : R fait part d'une possibilité (intégrer à ses mémoires le récit de DG, ce qui aurait constitué une digression conséquente, ce que confirme GN « cette longueur » ) -possibilité qu'il n'a finalement pas exploitée

Cyclopes ou les sirènes. Moyen âge : - Tristan et Iseut: (roman de chevalerie) Tristan, héros loyal et vaillant, se met au service de son oncle le roi Marc, qui le charge d’aller chercher sa future épouse, la princesse Iseut, en Irlande. En chemin, les jeunes gens boivent un princesse Iseut, en philtre d’amour qui les lie à jamais. Après de multiples épreuves, Iseut est sur le point de le rejoindre, mais Tristan s’est laissé mourir. Elle se suicide pour le rejoindre. XVI° siècle : - Pantagruel

différents. Ces romans-fleuves (aussi bien les romans précieux que les romans comiques) ont des intrigues souvent enchâssées et entremêlées, typiques du baroque. 3. Les héros parfaits du roman classique. Le chef d’œuvre du roman classique est la Princesse de Clèves de madame de la Fayette (1678). A l’opposé des romans baroques, l’intrigue y est dépouillée, et vraisemblable, réduite à une seule ligne narrative : il y a une unité d’action qu’on ne trouvait pas jusque là dans le roman. Les portraits du Duc

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