Aurélien
Nous verrons dans une première partie le portrait pas si partielle de Bérénice, puis dans une seconde partie, la difficile analyse de soi.
I Une tentative de portrait
Cf. les grandes phrases de rencontre amoureuse : « Il parut alors une beauté à la Cour… » (La Princesse de Clèves de Mme de Lafayette), « Ce fut comme une apparition… » (L’Education sentimentale, Flaubert)…
A/ Une vision fragmentaire relevé des éléments du portrait. On a une vision partielle du portrait de Bérénice, qui devient de fait un non-portrait une vision contrastée : le prénom résonne sur un mode royal et oriental, en faisant référence à une légende antique. Il renvoie à tragédie classique (cf. le vers), mais également à l’état d’Aurélien (« Longtemps errant… » caractérise également le personnage d’Aurélien). Ce prénom est en somme un déni de réalité.
Ecart très net entre le personnage et le nom, qui entraîne de facto la fascination. Echec de la mémoire qui provoque la cristallisation (terme de